Dévalorisation, manque de confiance en soi, dépendance affective... La blessure d'abandon trouve sa source dans l'enfance et peut se manifester par différents comportements, qui peuvent avoir des conséquences néfastes sur les relations amicales, familiales et amoureuses, mais aussi au travail.
Parmi les causes les plus communes du syndrome de l'abandon on retrouve : Un parent qui n'est pas disponible sur le plan émotionnel durant l'enfance. Un manque d'attention et une incapacité à répondre aux besoins fondamentaux de l'enfant. Les abus physiques ou sexuels ou tout autre type d'abus.
Pour surmonter la peur de l'abandon, il existe plusieurs techniques qui peuvent passer par une psychothérapie : améliorer la confiance en soi et croire en ses qualités, apprendre à aimer la solitude, améliorer l'image de soi, apprendre à mieux gérer ses émotions et avoir confiance en l'autre et en ses sentiments.
La blessure d'abandon trouve ses origines dans nos expériences relationnelles passées, souvent infantiles, et renvoie à une instabilité affective difficile à vivre au quotidien, qui est liée à la peur du rejet et à la crainte de ne pas être aimé et accepté.
C'est pourquoi une blessure = un masque. Ce masque est finalement le produit de notre égo et de ses mécanismes de défense. Ainsi, la personne qui souffre de la blessure de l'abandon porte le masque du dépendant. Elle a du mal à fonctionner seule et a besoin qu'on s'occupe d'elle…
L'abandonnique présente des troubles caractériels; il a un sentiment de dévalorisation qui le pousse à des attitudes masochistes, alors même que son besoin d'amour est immense. Toute menace de frustration a pour conséquence de le faire régresser au stade archaïque de la toute-puissance. L'abandon est innommable.
Le premier type de peur concerne la crainte de l'abandon et fait son apparition vers 8-12 mois. En effet, à cet âge, alors que bébé se laissait aller de bras en bras en souriant, il panique soudainement à l'idée de quitter ceux de sa mère.
En psychologie clinique, ce que l'on nomme un abandonnique est une personne qui présente un syndrome d'abandon. Cela se manifeste, à l'égard des autres, par un besoin affectif important qui se conjugue à un comportement de rejet de lien.
La première étape est celle de la prise de conscience. Poser des mots (auprès d'un psychologue, comme d'une personne de confiance) permet d'accueillir ce qui fait mal et de ne pas rester dans le déni. "Il s'agit de faire un état des lieux de ce qui s'est passé et d'apprendre à ne plus avoir peur de ses émotions.
Un manque de confiance en soi
“Les personnes qui manquent de confiance en elles vont appréhender constamment d'être rejetées, quittées, abandonnées. Elles ne connaissent pas de quiétude émotionnelle ni relationnelle”. Un jugement de soi, trop sévère, nous sensibilise au regard de l'autre.
La peur de l'abandon, ou syndrome de l'abandon, désigne un sentiment permanent d'insécurité face à l'angoisse d'être délaissé(e) par ses proches. D'où vient-elle et comment la prendre en charge ? Réponses de Manuela Braud, psychologue.
L'angoisse d'abandon n'est pas une fatalité. En effet, une psychothérapie peut l'atténuer et faire disparaître ses manifestations et ses conséquences dans la vie du sujet. Ainsi, les thérapies cognitivo- comportementales permettent un travail sur les cognitions et les comportements dysfonctionnels.
En effet, pour guérir d'une blessure de rejet, il est déterminant d'en prendre conscience et de l'identifier. Sans conscience de la blessure de rejet, la personne va manifester des comportements réactifs et ne pourra ni agir dessus ni la soigner.
Rejet, abandon, trahison, humiliation, injustice… Selon Lise Bourbeau*, telles sont les 5 blessures qui affectent et dirigent nos états émotionnels et nous empêchent d'être pleinement « nous-mêmes ».
Comment se manifeste-t-il en nous ? Comment y faire face ? La phobie de l'abandon touche les enfants et les adultes à n'importe quel âge. Angoisses de séparation, manque de confiance en soi, incapacité de s'engager dans une relation durable, peur d'être rejeté...
Ne pas abandonner pour gagner en CONFIANCE EN SOI
Ta confiance en toi augmentera tout au long de ton parcours et peu importe le temps que cela prendra, une fois tes objectifs atteints, plus rien ne pourra t'ébranler.
Au contraire, la perception révèle la réalité telle qu'elle est dans l'instant. Ainsi, se sentir abandonné découle soit d'un abandon réel du présent, soit d'un abandon passé qui vient recouvrir le présent de toute la force des émotions qui lui sont associées dans la mémoire.
adjectif. Qui persévère ; qui a de la persévérance. ➙ obstiné, opiniâtre, patient.
À savoir : la méthyphobie correspond à une peur irrationnelle de perdre le contrôle de soi-même en buvant de l'alcool. Les personnes oenophobes et zythophobes sont respectivement terrorisées en présence d'un verre de vin et de bière. Enfin, une nélophobie est relative à une peur extrême du verre.
L'autophobie provient du grec ancien : « auto » fait référence au « soi-même » et « phobie » désigne la « peur irrationnelle ». Une personne autophobe a peur de soi et peur de la solitude. Elle ressent le besoin d'être accompagnée pour faire face à son angoisse de la solitude.
Le sujet borderline se consumme en essayant d'établir des relations exclusives où le risque d'abandon n'est pas envisageable, mais une fois l'intimité atteinte, la relation désirée, surgit l'angoisse de pouvoir être dévoré par l'autre.