Les deux époux sont redevables de la moitié des frais de notaire lors du partage des biens. Lors du rachat de parts, l'époux acquéreur est seul redevable des frais de notaire.
Si les époux partagent verbalement leurs biens avant d'entamer la procédure de divorce, ils échappent au droit de partage. Mais il ne suffit pas de partager les biens verbalement pour ne pas payer cette taxe, il faut anticiper la vente des biens et partager le prix de vente sans rédiger un acte le constatant.
En cas de divorce par consentement mutuel, chaque époux est représenté par un avocat. En général, chaque époux prend à sa charge les honoraires de son propre avocat. Même en cas de divorce pour faute prononcée à l'encontre de l'un des époux, chacun des époux garde à sa charge les honoraires de son propre avocat.
Pour un rachat de soulte suite à un divorce, les frais de notaire sont payés à parts égales entre les deux ex-époux. Pour un rachat de soulte dans le cadre d'une succession, les frais de notaire sont dus par le cohéritier qui souhaite devenir le seul et unique propriétaire du bien.
Le partage des biens de la communauté doit être ordonné par le juge qui prononce le divorce, quel que soit le régime matrimonial adopté par les époux. La liquidation du régime matrimonial permet d'évaluer les biens de la communauté et de les répartir entre les époux.
Pendant la procédure de divorce par consentement mutuel, les époux ayant un bien immobilier en commun doivent déterminer son sort avant même la rédaction de la convention de divorce par l'avocat. Les époux peuvent alors choisir différentes options. Il ont ainsi la possibilité de vendre leur bien immobilier à un tiers.
Les deux époux sont redevables de la moitié des frais de notaire lors du partage des biens. Lors du rachat de parts, l'époux acquéreur est seul redevable des frais de notaire.
C'est le notaire ou un professionnel de l'immobilier qui effectue le calcul. Toutefois, il est possible de l'estimer soi-même en appliquant la formule suivante : Soulte = (valeur du bien – montant du capital restant dû) / 2.
- Le rachat de soulte s'effectue forcément devant un notaire qui rédige un acte appelé “état liquidatif”. Les frais de notaire s'ajoutent au coût du rachat de soulte et sont estimés à 7 ou 8 % de la valeur de la compensation versée.
Pour un divorce par consentement mutuel
Dans le cadre de la nouvelle procédure de divorce par consentement mutuel, le coût de l'intervention du notaire est de 42 euros hors taxe, ce qui représente 50,40 euros TTC. En l'absence de précision de la convention, les frais du divorce sont partagés par moitié.
Valeur du patrimoine moins de 6 500 € : 2,580 % ; Valeur du patrimoine entre 6 500 € et 17 000 € : 1,064 % ; Valeur du patrimoine entre 17 000 € et 30 000 € : 0,709 % ; Valeur du patrimoine au-delà de 30 000 € : 0,532 %.
Droit de partage durant un divorce : définition
Il s'agit d'un impôt à régler après le partage des biens communs (mobiliers et immobiliers). Celui-ci se base sur la valeur totale du patrimoine commun et son taux est de 1,1% depuis Janvier 2022 (contre 2,5% en 2011 puis 1,80% en Janvier 2021).
Le partage se forme par le seul échange de consentement, il peut donc être fait verbalement. Toutefois, lorsqu'il porte sur des biens soumis à la publicité foncière (des immeubles notamment), le partage doit être formalisé par acte notarié. Le droit de partage est une taxe exigible lorsqu'un acte est rédigé.
Qu'est-ce que le droit de partage ? Lorsque les conjoints divorcent, ils doivent se partager les biens (mobiliers et immobiliers) qu'ils ont acquis ensemble. Une imposition s'applique alors sur la valeur nette du patrimoine partagé - donc après déduction des dettes éventuelles - entre les époux.
Non, une diminution de la soulte n'est pas possible. Il est en revanche possible de demander un échelonnement au juge, mais uniquement si l'épouse est également d'accord. Mais le juge peut également refuser cet échelonnement, en prenant notamment en compte l'âge de Monsieur, ses revenus et son train de vie.
La soulte doit généralement être payée dès l'homologation par le juge de la convention de divorce. Il est également courant de devoir verser la soulte dans les deux ou trois mois suivant le jugement devenu définitif, c'est-à-dire qu'il ne peut plus être fait appel de la décision du juge.
La soulte en cas de divorce n'est légalement pas obligatoire. Dans les faits, cependant, elle s'applique afin qu'aucune des parties ne soit lésée. Elle contribue à rééquilibrer la répartition financière entre les deux époux.
Le coût du partage
Si le partage a fait l'objet d'un acte écrit (notarié ou non), il donne lieu au paiement d'un droit de partage de 2,5 % au profit du Trésor, calculé sur la valeur des biens à partager, déduction faite des dettes.
Exemple : pour un bien de 250 000 €, les émoluments du notaire s'élèvent à : 250 000 € x 0,814 % = 2 035 € auxquels il faut ajouter 405,41 € soit 2 440,41 €.
Si 2 personnes mariés décident d'engager une procédure de divorce alors qu'elles sont propriétaire d'un bien en commun, l'un des époux est en mesure de demander le rachat de ce que l'on appelle la soulte.
Le non-propriétaire doit quitter le logement. Le propriétaire est libre de décider de vendre le logement. Le non-propriétaire peut demander au juge de devenir locataire du logement familial.
Qui peut rester dans la maison à la séparation? À la séparation, chaque époux a le droit de rester dans la maison familiale même s'il n'en n'est pas le propriétaire. En principe, l'autre époux ne peut pas le mettre à la porte. Si un des époux décide de quitter la maison, il peut y retourner quand il le veut.
Tous les biens acquis pendant le mariage, par votre ex-conjoint ou vous, appartiennent dans ce cas à tous les deux. En cas de divorce, vous pouvez garder le logement en versant à votre ex-époux une soulte qui correspond à la valeur de la moitié du bien.