Dans son avis de 2016, le Haut Conseil de la santé publique (HCSP) souligne que des études récentes ont montré que certains composants des e-liquides pouvaient être toxiques, comme le diacétyle. S'il est inhalé après avoir été chauffé, il peut provoquer des dommages pulmonaires.
Vapoter n'est pas dangereux pour la santé. Au contraire, si vous fumez, vous préservez votre santé en passant au vapotage. La cigarette électronique ne comporte aucun danger supplémentaire par rapport au tabac. Sa vapeur est même 95% meilleure que la fumée d'une cigarette classique.
La maladie pulmonaire associée au vapotage (MPAV) est une maladie respiratoire aiguë caractérisée par des lésions pulmonaires causées par l'usage personnel de certains produits de vapotage. La MPAV n'est pas une maladie infectieuse.
La vapeur produite contient moins de substances nocives et dans une quantité bien moins élevée que la fumée d'une cigarette classique (lors d'une utilisation correcte). Par conséquent, on suppose que vapoter est vraisemblablement moins nocif que fumer, mais ce n'est pas complètement sans danger.
Vapoter fréquemment peut, à force, créer une sensation de sécheresse buccale, voire d'irritation dans la gorge. Il est important, dans ce cas-là, de bien s'hydrater. Il se peut aussi qu'un trop fort taux de nicotine puisse provoquer des maux de tête, des nausées ou encore des vertiges.
Ce pneumologue et tabacologue estime que "la cigarette électronique est innocente" contrairement aux produits inhalés. "Des gens, par mésusage manifeste, mettent de façon aberrante de l'extrait huileux de cannabis dans les cigarettes électroniques. Cela fait comme de la mayonnaise et cela détruit les poumons.
Conclusion : La cigarette électronique ne donne pas d'eau dans les poumons. C'est plutôt le contraire qui se produit.
L'e-cigarette n'a causé quant à elle aucune toxicité liée à la dose de nicotine. C'est ce qui a permis aux chercheurs de British American Tobacco de conclure que la cigarette électronique ne causerait pas de cancers, dans ce cas précis du moins.
La cigarette électronique, fait-elle prendre du poids ? Tout comme les e-liquides, la cigarette électronique ne fait pas grossir.
Préserver la santé de son entourage grâce à la vape
Encore une fois, grâce à la cigarette électronique, on évite la combustion du tabac et par extension la fumée chargée de plus de 4 000 substances nocives. La vapeur produite est sans danger et le vapotage passif n'existe donc tout simplement pas.
Nous savons également que, selon des études, les personnes qui fument et qui vapotent présentent un risque accru de maladies du cœur et d'AVC. Nous avons également constaté des lésions pulmonaires aiguës résultant de l'inhalation des produits chimiques contenus dans les dispositifs de vapotage.
À cela s'ajoute une possible aggravation des symptômes de la Covid-19 en lien avec cette habitude, menant potentiellement à des cas sévères et à un risque accru de mortalité au coronavirus. Vapoter est mortel. En plus d'être accoutumant. Vapoter avec une JUUL peut être aussi nocif qu'un paquet de cigarettes quotidien.
La cigarette électronique ne bouche pas les artères et n'est pas dangereuse pour leur santé. Ce qui l'est en revanche, c'est la consommation de tabac. Par rapport à la cigarette classique, la vapoteuse est 95% moins nocive.
Les eliquides à éviter dans la vape
Diacétyle : produit chimique nocif et très dangereux, à éviter pour vapoter. Parabène : perturbateur endocrinien qui augmente les risques de cancers. Ambrox : produit qui produit une odeur qui ressemble à celle du tabac, mais qui n'est pas faite pour être inhalée.
Non, la cigarette électronique n'abîme pas les poumons. Au contraire, quand vous passez au vapotage, vous libérez vos poumons de la cigarette. D'ailleurs, quand vous arrêtez de fumer, les cils vibratiles repoussent sur vos bronches et vous respirez mieux. Il est normal d'être inquiet lorsqu'on commence la vape.
Le vapotage ne fait pas grossir. Il n'y a aucun lien entre la cigarette électronique et la prise de poids. Les quelques kilos en trop qui peuvent apparaître lors du passage du tabac à la vapeur sont liés à l'arrêt du tabac et plus précisément à l'arrêt de la consommation de nicotine.
L'inhalation de substances chimiques nocives qui se dégagent des produits du vapotage peut causer des dommages irréversibles (ne pouvant pas être guéris) aux poumons, des maladies pulmonaires et, dans certains cas, le décès.
Les produits contenant de la nicotine seraient aussi responsables d'un jaunissement de l'émail selon ces travaux. "Tout ce qui peut être coloré dans un e-liquide a effectivement tendance à jaunir les dents, même après une période courte d'utilisation", confirme auprès de LCI le dentiste Yassine Corbin.
1- Se désaccoutumer progressivement de la nicotine
Le but est de réussir à utiliser un liquide sans nicotine, tout en poursuivant son sevrage du tabac. Pour ce faire, diminuez les doses très progressivement, de 0.5 en 0.5, dès que vous en ressentez le besoin.
La perte du goût, la bouche sèche, la peau très sèche, la fatigue, les palpitations, la nausée, le mal de tête sont des signes que vous vapotez trop avec votre cigarette électronique. Un vapotage excessif peut être causé par une surdose de nicotine.
Est-ce que le vapotage fatigue ? Vapoter n'est pas fatigant. C'est une alternative plus saine à la cigarette et cela peut vous aider à vous débarrasser de cette habitude.
L'article L 3513-5 du code de santé publique dernier interdit purement et simplement l'achat d'une cigarette électronique ou de liquide par un mineur. Un jeune fumeur âgé de moins de 18 ans ne pourra donc pas se procurer du matériel de vapotage ou des liquides, que ce soit dans un shop physique ou sur un site internet.
Que ce soit avec ou sans nicotine, les produits de la vape sont interdits à la vente aux personnes de moins de 18 ans. Si vous vous demandez à quel âge vous pouvez commencer à vapoter avec une e-cigarette sans nicotine, vous savez donc qu'il faut attendre vos 18 ans.
Les cellules pulmonaires peuvent se régénérer si le sujet concerné fait recours à de la rééducation respiratoire comme la kinésithérapie. Cela peut prendre entre 4 semaines à 4 mois. Selon le kinésithérapeute, Laza Rakotondrasoa, faire des exercices respiratoires peut aider à rétablir les poumons.