La reconnaissance est automatique. Pour être reconnue comme maladie professionnelle, vous devez avoir été exposé au risque et en apporter les éléments de preuve. Votre pathologie doit répondre strictement aux conditions indiquées dans les tableaux spécifiques pour permettre sa prise en charge.
✜ Comment déclarer votre maladie professionnelle ? La constatation de la maladie profession- nelle est faite par un médecin (médecin trai- tant, spécialiste, en cabinet ou à l'hôpital…). Celui-ci établit un certificat médical initial précisant la date de la première constatation médicale de votre maladie.
Les maladies en lien avec l'activité professionnelle
Elles concernent notamment les mésothéliomes et les autres cancers, l'asthme et la bronchite chronique obstructive, la santé mentale, les troubles musculo-squelettiques, la maladie de Parkinson et la sclérose latérale amyotrophique.
Donner accès à une prise en charge médico-sociale plus avantageuse que la prise en charge par la branche Maladie de l'organisme de sécurité sociale : exonération du ticket modérateur, … (Prestations en cas de maladie professionnelle)
La rente est calculée sur la base du salaire des 12 derniers mois précédant l'arrêt de travail. Elle est égale au salaire annuel multiplié par le taux d'incapacité préalablement réduit de moitié pour la partie de taux ne dépassant pas 50 % et augmenté de moitié pour la partie supérieure à 50 %.
Vous êtes atteint d'une maladie professionnelle ? Vos frais médicaux sont pris en charge à 100 %. Pour compenser votre perte de salaire, vous pouvez percevoir des indemnités journalières. Si vous êtes déclaré inapte suite à cette maladie, vous pouvez recevoir une indemnité temporaire d'inaptitude.
En fonction des conséquences de votre maladie professionnelle sur votre état de santé, le médecin du travail peut vous déclarer inapte, partiellement ou totalement, à reprendre votre emploi initial.
À réception de la déclaration de la maladie professionnelle par la CPAM, l'employeur peut contester le caractère professionnel de la maladie s'il considère qu'il n'y a pas de lien entre l'affection du salarié et son travail.
Cette demande peut être faite à tout moment, à compter de la notification d'attribution de la rente. La CPAM dispose d'un délai de 2 mois pour répondre. En l'absence de réponse à l'issue de ce délai, votre demande est considérée comme acceptée.
la suspension de votre contrat de travail prend fin à la date de la visite de reprise du travail. Si l'examen médical de reprise n'a pas lieu le jour même de la reprise du travail, le contrat reste suspendu jusqu'à la visite médicale de reprise.
Le point de départ du versement de la rente est le lendemain de la date de consolidation. Si votre taux d'incapacité permanente est inférieur à 10 %, vous avez droit à une indemnité en capital. L'indemnité en capital vous sera versée en une seule fois, après expiration du délai de recours de deux mois.
Le fonctionnaire en maladie professionnelle (MP) ne bénéficie pas d'indemnités journalières spécifiques. Cependant, ce dernier peut continuer à bénéficier, sous conditions, de l'intégralité de sa rémunération : son traitement indiciaire, son supplément familial de traitement, ses primes et indemnités.
Son montant est au moins égal au double de l'indemnité légale de licenciement (sauf dispositions conventionnelles : Convention collective, accord collectif, accord de branche, d'entreprise ou d'établissement applicables en droit du travail.
Cependant, si sur l'avis d'arrêt de travail, il est notifié "sorties libres sans restriction d'horaires" et que cela est médicalement justifié, vous pourrez disposer librement de votre temps.
La différence fondamentale entre invalidité et incapacité dépend de la cause : l'incapacité est d'origine professionnelle, l'invalidité est d'origine non professionnelle.
En cas d'arrêt maladie avant ou pendant votre période de chômage, vous ne perdez pas vos droits aux allocations chômage. Durant ces périodes, le versement de votre ARE cesse et est remplacé par des indemnités journalières de la Sécurité sociale.
Le taux d'incapacité est déterminé par la CDAPH. Ce taux est défini en trois tranches : inférieur à 50%, de 50 à 79% et supérieur à 80%.
Les séquelles entraînent alors une incapacité permanente. Il convient de distinguer les séquelles indemnisables qui pourront donner lieu à une indemnisation au titre d'une rente et les séquelles non indemnisables qui, au regard des éléments médicaux ne pourront pas donner lieu à une indemnisation au titre d'une rente.
Pour savoir comment connaître son taux d'incapacité, la procédure est assez simple : une fois que l'instruction de votre dossier est terminée, vous recevrez par courrier le résultat de la part de la MDPH (Maison départementale des personnes handicapées) dont vous dépendez.
Elle indique que le barème préconise un taux de 10 à 15 % pour une limitation légère de tous les mouvements de l'épaule dominante et un taux de 20 % pour une limitation importante de tous les mouvements de l'épaule dominante. Elle soutient que le taux doit être fixé à 5 %.
Dans le cas spécifique d'une tendinopathie à l'épaule provoquée par un accident du travail, une réparation peut être accordée si le taux d'IPP est évalué à 10 % ou plus. Toutefois, le taux doit être inférieur à 15 % pour qu'il puisse y avoir droit.
Une affection peut être reconnue comme maladie professionnelle si elle figure sur l'un des tableaux annexés au Code de la Sécurité sociale. L'intéressé doit prouver son exposition au risque. Auquel cas, toute affection répondant aux conditions du tableau est présumée d'origine professionnelle.