La Loi de la Torah est une parole de Dieu. Le Décalogue, ce sont les « dix paroles » (decalogos en grec). Avant l'énoncé des autres règles, tout au long des cinq livres du Pentateuque, la formule qui revient souvent est « Dieu parla » ou « Dieu dit » ou bien encore « Yahvé parla ». Dieu exprime sa volonté pour l'homme.
Le texte de la loi écrite est sacré et immuable, mot par mot, lettre par lettre. Le Talmud contient la loi orale du judaïsme. Le talmud est en perpétuelle évolution, jusqu'à aujourd'hui, contrairement à la loi écrite.
613 commandements (hébreu : תרי"ג מצוות Tarya"g mitzvot) sont, selon la tradition rabbinique, contenus dans la Torah. La tradition selon laquelle le Pentateuque comporterait 613 prescriptions apparaît à l'ère des docteurs du Talmud et leur décompte précis à l'ère des gueonim.
Le but de la lecture de la Torah était à l'origine d'enseigner ses propos au peuple. Cependant, avec le développement de la Loi orale, elle perdit de son importance, et devint plus rituelle.
Pendant le Shabbat il est interdit de produire ou de transformer de la matière ou de l'énergie. Il est interdit de cuire les aliments. Pour les juifs les plus religieux il est aussi interdit de conduire un véhicule, de faire la cuisine (en général) et même d'allumer l'électricité.
La mention «Mévushal»
Pour permettre aux laïcs et aux juifs non pratiquants de servir le vin – seuls les religieux y sont autorisés – on procède à une pasteurisation du vin. Le vin est ainsi chauffé par flash pasteurisation (montée en température des cuves jusqu'à 90°) puis refroidi avant d'être mis en bouteille.
Cette interdiction a aussi été étendue à la volaille, de crainte qu'un païen ou un Juif ignorant, voyant un Juif instruit consommer de la volaille à la crème, ne vienne à penser qu'il consomme un mélange lacté/carné ; il est même interdit de tirer profit de ces mélanges, en les cuisinant pour un client non juif.
En son sens premier, la Torah désigne le Pentateuque, dont la tradition juive attribue la rédaction à Moïse, inspiré par Dieu. Le Talmud l'appellera plus tard Torah chébiketav, la « Torah-qui-est-par-écrit ».
La Torah comporte deux catégories de textes totalement imbriquées l'une dans l'autre. Il y a, d'une part, les textes qui racontent l'histoire : le récit de la Création du monde ; l'histoire des patriarches et des matriarches ; les épisodes de la vie des Hébreux en Égypte et dans le désert, etc.
[JOHANNA LEGUERRE - AFP] Au XVe siècle, lorsque Gutenberg imprime la Bible, les autorités religieuses affirment que c'est Dieu lui-même qui a dicté les textes à des prophètes, à commencer par Moïse pour le Pentateuque, soit les cinq premiers rouleaux de l'Ancien Testament qui correspond à la Torah juive.
La Loi de Moïse est différente des autres codes juridiques du Proche-Orient antique car elle considère les transgressions comme des offenses contre Dieu plutôt que comme des infractions au droit civil de la société. Cela contraste avec le code sumérien d'Ur-Namma (v. 2100-2050 av.
Dixième commandement
Tu ne convoiteras rien de ce qui est à ton prochain (Exode 20,17). Tu ne désireras ni sa maison, ni son champ, ni son serviteur ou sa servante, ni son bœuf ou son âne : rien de ce qui est à lui (Deutéronome 5,21).
Les autres relations interdites comprennent l'interdiction d'alliances matrimoniales avec certaines ethnies sur quelques générations ou à jamais, les restrictions ressortant des lois de pureté familiale comme l'interdiction pour un homme marié d'approcher son épouse lors de ses menstrues ou après son accouchement, ...
La tradition des sept noms divins
Selon la tradition, il y en a sept : El, Elohim, Adonaï, YHWH, Ehyeh Asher Ehyeh, Shaddaï et Tzevaot.
Yom Kippour est le jour le plus saint de l'année juive et marque un temps d'expiation par le jeûne et la prière. Sur cette image, des hommes juifs ultra-orthodoxes prient au pied du mur des lamentations pendant Yom Kippour dans la vieille ville de Jérusalem.
TORAH ET BIBLE HÉBRAÏQUE
Nous avons coutume de résumer le livre sacré des juifs à la Torah, au point parfois d'en oublier que, depuis plus de 3000 ans, le texte de référence du judaïsme est la Bible, au sens premier du terme.
Les livres inclus dans le Tanakh étant pour la plupart écrits en hébreu, on l'appelle également la « Bible hébraïque ».
La Torah fut, selon la tradition, dictée à Moïse par Dieu sur le mont Sinaï. Pour les juifs, elle a traditionnellement été acceptée comme telle : la parole littérale de Dieu au peuple juif tout entier au mont Sinaï.
La « Terre promise » est ainsi appelée dans la Bible parce qu'elle aurait été promise par Dieu à la descendance d'Abraham. C'est une étroite bande de terre sur la côte orientale de la Méditerranée, délimitée par le Jourdain et le mont Liban, qui relie l'Égypte à la Mésopotamie.
L'araméen est surtout connu comme la langue de Jésus. Cette langue sémitique, originaire de la région du cours moyen de l'Euphrate, avait essaimé jusqu'en Syrie et en Mésopotamie entre 800 et 600 avant Jésus-Christ.
Selon un certain comput, la Torah aurait été créée deux mille ans avant l'univers [14] Lévitique rabba 19 : 1 ; Pessikta de-rav Kahana (12 : 24).….
Le principe de base, c'est que ce qui provient d'un animal interdit est interdit (par exemple ses œufs ou son lait), et que ce qui provient d'un animal autorisé peut être consommé. Pour les œufs, il faut vérifier qu'ils ne contiennent aucune trace de sang. Un œuf fécondé sera jeté.
Cela veut simplement dire que les juifs pratiquants ne peuvent pas cuire les aliments lactés et carnés ensemble, ni les consommer au cours d'un même repas : les produits laitiers peuvent être dégustés après la viande à la suite d'un délai dont la durée varie selon les coutumes locales (six heures pour les juifs d' ...
Ainsi, les crustacés et fruits de mer ne sont pas autorisées par la Torah. L'esturgeon, la raie, l'anguille, le congre, etc.