L' «American journal of traumatology» a publié au mois de septembre 2015 les résultats d'une nouvelle étude menée par le Centre médical de l'université de Georgetown à Washington DC confirmant l'efficacité d'un médicament appelé « telmisartan » qui permet de bloquer les effets d'un traumatisme crânien.
Le plus souvent tout rentre dans l'ordre spontanément. Un repos et un traitement des symptômes peuvent aider à cette normalisation. Dans 20% des cas, les troubles persistent au-delà d'un mois. Une consultation spécialisée avec un neurologue ou un médecin de rééducation devient nécessaire.
Peut-on traiter ? S'il n'y a pas de complications ni de lésions cérébrales, la fracture du crâne ne nécessite pas de traitement particulier et se remet seule, sous surveillance des proches du patient. En cas de grosses lésions, une opération est envisagée.
Le développement dans le temps de certains symptômes chez les traumatisés crâniens comme des maux de tête sévères, des troubles importants de la coordination ou de l'équilibre, des vomissements répétés ou des convulsions, suggèrent une aggravation de l'état cérébral.
L'examen clinique : des maux de tête intenses ou persistants, une perte de connaissance, des vomissements répétés, l'apparition d'une paralysie, des convulsions, sont des signes de gravité.
La fatigue mentale est une plainte majeure retrouvée chez 30 à 70 % des patients traumatisés crâniens [45].
Le patient victime d'un TC grave voire modéré est hospitalisé en réanimation. En effet, la phase d'agression aiguë dure quelques jours, voire quelques semaines, après le traumatisme et nécessite une surveillance de tous les instants et des traitements conduits par une équipe de médecins spécialistes en réanimation.
Selon l'échelle de Glasgow, nous pouvons classer le traumatisme crânien en trois niveaux : – mineur si GCS ≥ 13 ; – modéré si GCS entre 9 et 12 ; – sévère si GCS ≤ ou égale à 8.
Le traitement de l'oedème cérébral est médicamenteux à base de corticostéroïdes avec surveillance de la pression intracrânienne pour adaptation du traitement. L'objectif du traitement est d'éliminer l'excédent de liquide et diminuer la pression intra-crânienne.
Les vomissements : attention, ils peuvent être fréquents après un traumatisme crânien. Dans le cerveau, il existe une zone appelée « Trigger zone » ou « zone du vomissement ». Stimulée au moment du choc, cette zone peut faire vomir l'enfant. Un vomissement simple n'est donc pas exceptionnel.
Complications aigues
L'accumulation de sang ou d'œdème à l'intérieur ou autour du cerveau finit par comprimer ce dernier car la boîte crânienne est inextensible : elle se manifeste par des maux de tête violents et non régressifs avec des vomissements, des anomalies au fond d'œil et à l'examen de la motricité oculaire.
Sur le plan clinique il existe trois catégories principales de traumatismes crâniens : légers (sans perte de connaissance ni fracture du crâne), moyens (avec une perte de connaissance initiale excédant quelques minutes ou avec fractures du crâne) et graves (avec coma d'emblée — sans ou avec fractures du crâne associées ...
Le premier signe à surveiller est la perte de connaissance et la somnolence. La victime ne doit pas entrer dans le coma; c'est pourquoi, on recommande aux proches de le réveiller toutes les 2 à 4 heures, surtout si la victime a eu une perte de connaissance brève après l'accident.
Une consultation avec un psychologue ou un psychiatre spécialisé dans les psychotraumatismes est donc recommandée. Plusieurs méthodes peuvent être employées : la thérapie cognitivo-comportementale (TCC), la désensibilisation par mouvements oculaires (EMDR) ou l'hypnose donnent de bons résultats.
Les fractures du crâne peuvent survenir avec ou sans lésion cérébrale. Les symptômes peuvent comprendre la douleur, des symptômes de lésion cérébrale et, avec certaines fractures, des fuites de liquide par le nez ou les oreilles, et des ecchymoses derrière les oreilles ou autour des yeux.
Le traumatisme crânien désigne une blessure ou la lésion du cerveau suite à un coup ou un choc violent à la tête. Une commotion cérébrale est une forme atténuée de traumatisme crânien. Le cerveau est généralement bien protégé à l'intérieur de la boîte crânienne.
Les phlébotoniques, la compression élastique et le drainage lymphatique manuel peuvent aider à résorber les œdèmes. Il est également conseillé de diminuer sa consommation de sel en cas d'hypertension artérielle ou d'insuffisance cardiaque.
Le scanner est un examen qui permet de faire un diagnostic rapide des lésions. Le fait que le traumatisme soit ou fasse partie d'un polytraumatisme conduit à faire un scanner de tout le corps. Il est possible de faire ces examens assez rapidement. Le scanner est l'examen de référence devant un traumatisme crânien.
En cas d'hématome sous-dural important et symptomatique (mal de tête persistant, somnolence fluctuante, confusion, atteinte de la mémoire et paralysie du côté opposé du corps), on draine généralement le sang par voie chirurgicale, parfois à l'aide d'un petit trou percé dans le crâne.
Les commotions cérébrales se manifestent différemment d'une personne à l'autre et les symptômes peuvent prendre des heures ou des jours à apparaître. La plupart des gens s'en remettent en l'espace de 10 jours à 4 semaines, mais le temps de rétablissement peut varier.
Si la victime du choc n'arrive pas à rester concentrée sur un sujet pendant au moins 30 minutes, il faut consulter. Même conseil en cas de perte de conscience, surtout si elle dure plus de deux minutes.
Convulsions. Maux de tête sévères ou qui augmentent. Plus de deux vomissements. Confusion (ex. : il ne sait plus où il est) ou irritabilité qui augmentent, comportement inhabituel.
Un traumatisme crânio-cérébral survient lorsque le tissu cérébral est détruit ou ne fonctionne plus de façon adéquate, suite à un choc entre le cerveau et la boîte crânienne. Il peut également être causé par une fracture ouverte, un objet pénétrant ou par un mécanisme d'accélération ou de décélération rapide.