Le National Health Service, le système de santé publique britannique, a listé les pathologies les plus douloureuses pour le corps humain. La migraine, la sciatique, l'appendicite, la fracture osseuse ou encore l'attaque cardiaque: autant de pathologique provoquant des douleurs insupportables.
Douleur fulgurante : douleur très intense qui fait penser à un éclair. Douleur irradiante : douleur qui diffuse en rayons à partir d'un point de plus forte intensité. Douleur lancinante : douleur ressentie sous forme d'élancements aigus.
Dans le traitement de la douleur, la relaxation peut être d'une grande aide. Ainsi, la sophrologie, une technique de relaxation qui associe respiration, décontraction musculaire et visualisation, peut soulager de nombreux troubles et peut donc avoir sa place dans le traitement des douleurs chroniques.
L'essentiel : Méditation, hypnose, tcc, emdr : des thérapies psychologiques qui soulagent souvent les patients atteints de douleur chronique. C'est parce que la douleur n'est pas qu'une sensation ; c'est aussi une émotion, qui s'accompagne de stress, d'anxiété et parfois de dépression.
Quelle que soit la cause de la douleur, avec le temps, elle provoque diverses réactions psychologiques : anxiété, insomnie, fatigue, tension nerveuse, repli sur soi, démoralisation, dépression, parfois désintérêt sexuel, etc. Ces réactions contribuent à entretenir votre douleur.
Le cerveau peut moduler la façon dont la moelle épinière traite l'information douloureuse. Soit via un signal électrique, soit via des hormones comme l'ocytocine, dont la libération est coordonnée par trente neurones situés dans l'hypothalamus (notre image).
Les femmes, dans une phase du cycle caractérisée par un taux bas de progestérone et élevé d'œstrogènes, ont un seuil à la douleur comparable aux hommes.
Les feuilles du cassis renferment des antioxydants appelés "flavonoïdes". Ce sont des anti-inflammatoires naturels puissants. "Le cassis est un super-aliment qui est capable de soulager les rhumatismes, comme l'arthrite et l'arthrose", indique Philippe Chavanne.
Quatre AINS sont vendus sans ordonnance : l'ibuprofène (Motrin, Advil et autres marques), le naproxène (Aleve, Motrimax), le diclofenac (Voltaren Emulgel) et l'acide acétylsalicylique (AAS, Aspirine et autres marques).
La piqûre de vive est très douloureuse, mais en général non mortelle. La douleur est immédiate et intense, elle débute au point de piqûre puis s'étend à tout le membre (jambe le plus souvent chez les baigneurs, bras en particulier chez les pêcheurs).
Le mécanisme qui provoque la douleur est une inflammation des artères à la base du cerveau, ou des spasmes musculaires autour de la boîte crânienne et de la nuque. Mais le cerveau n'est jamais douloureux parce qu'il est dépourvu de récepteurs de douleur.
Elle varie selon le contexte, l'humeur ou le passé du sujet. Sauf que là où la douleur d'un CDLC ne dépend que de la force de l'émetteur, il y a peut-être autant de douleurs qu'il y a d'accouchements.
Accouchement : une douleur éminemment variable
Dans certains cas, la tête du bébé est orientée de telle manière dans le bassin qu'elle provoque des douleurs lombaires plus difficiles à supporter que les douleurs ordinaires (c'est ce qu'on appelle accoucher par les reins).
En cas de coup, d'écrasement du testicule, ce sont des nerfs situés plus profondément dans l'anatomie qui entrent en jeu, d'où une douleur sourde, un peu "décalée".
La morphine est l'antalgique puissant de référence aujourd'hui, même si d'autres molécules dérivées de la morphine ont été développées depuis. L'usage de la morphine n'est plus aujourd'hui réservé aux cas extrêmes ou aux soins palliatifs.
La banane suscite beaucoup d'intérêt chez les personnes atteintes d'arthrose. Effectivement, les fruits alcalinisants dont la banane participe au bon rétablissement de l'équilibre acido-basique dans l'organisme et d'autant plus au niveau du cartilage.
«Lors d'une nuit de sommeil, notre organisme produit moins de cortisol, une hormone naturellement anti-inflammatoire.» Ces douleurs positionnelles de repos sont encore plus vives avec les pathologies d'origine inflammatoire, telle l'arthrite, où les œdèmes articulaires sont omniprésents.
Lors de l'accouchement, la douleur est présente, intense, mais pas insurmontable! L'accouchement se vit une contraction à la fois. La douleur est temporaire et progressive, elle n'est pas continue. Entre chaque contraction, il y a une pause pour permettre à la femme de relaxer et de refaire le plein d'énergie.
Les femmes plus sensibles à la douleur que les hommes
Il semblerait que les hormones aient un impact direct : la testostérone, hormone mâle, diminuerait en effet la sensation de douleur des hommes.
Si vous l'aviez deviné, en voici la confirmation : les hommes sont plus sensibles à la douleur que les femmes. Une étude menée par des chercheurs canadiens sur des souris puis des humains (41 hommes et 38 femmes âgés de 18 à 40 ans) et publiée dans Current Biology a confirmé que la douleur est sexuée.
Une étude révèle qu'un cerveau fatigué réclame des pauses, à moins qu'une incitation financière n'en repousse les limites.
Le stress devient négatif quand il se répète. On parle alors de stress chronique qui se révèle pathologique quand il entraîne des symptômes psychosomatiques comme l'anxiété, des troubles du sommeil, l'asthénie, des migraines, des troubles cardio-vasculaires, des douleurs abdominales ou articulaires, etc.”
On croit que le stress répété peut entraîner des changements de structure dans le cerveau et, progressivement, occasionner des symptômes plus graves : de l'anxiété, des crises de panique, des phobies, de la dépression, des dépendances, des troubles de l'alimentation (anorexie/boulimie).