Quels sports ? "Les sports particulièrement recommandés en cas de discopathie sont la marche à pied, le vélo, la natation" mais aussi la gym douce en salle informe le rhumatologue. "Mieux vaut éviter les activités qui demandent des impulsions, des sauts, ou des chocs pour le dos.
La marche à pied et ses variantes comme la marche nordique ou la randonnée sont particulièrement indiquées en cas de mal de dos. "Ces activités permettent de muscler le dos et renforcer les muscles de la posture tout en gardant bien les courbures physiologiques de la colonne vertébrale, précise notre spécialiste.
Ainsi, si vous souffrez déjà de problèmes de dos, comme en cas de lombalgie, d'hernie discale, de discopathie, de sciatique, ou encore d'arthrose lombaire, la course à pied peut augmenter vos douleurs.
Discopathie : les vertèbres L5 et S1
Les discopathies peuvent toucher un ou plusieurs disques. Le disque le plus sujet à cette dégénérescence est le disque situé à la jonction lombo-sacrée entre les vertèbres L5 et S1. Une discopathie importante peut entraîner le développement d'une arthrose au niveau local.
En cas de discopathie L4L5 ou L5S1, le médecin prescrit des anti-inflammatoires qui permettent de soulager les douleurs. "Les anti-inflammatoires cortisoniques sont plus efficaces que les anti-inflammatoires non stéroïdiens si la personne est vraiment bloquée" informe le rhumatologue.
Une discopathie peut affecter un ou plusieurs disques. En outre, le disque L5 et S1 est le plus souvent touché. C'est également l'une des maladies les plus courantes affectant la colonne vertébrale ! Si la discopathie est sévère, elle peut également favoriser l'apparition d'arthrose.
Le traitement des discopathies consiste surtout à soulager la douleur lors des crises. Pour cela, on utilise des médicaments antalgiques, anti-inflammatoires et myorelaxants, associés à du repos. Des infiltrations de corticoïdes peuvent être réalisées lorsque les douleurs ne sont pas soulagées par les médicaments.
Contrairement aux idées reçues, la course à pied, lorsqu'elle est bien pratiquée, est bénéfique pour renforcer votre dos et vos disques intervertébraux. En effet, on pensait auparavant que les lombalgies venaient uniquement des contraintes imposées au disque.
Yoga, Tai-chi, Qi gong…:Ces activités ancestrales en Asie basées sur des mouvements lents et des postures statiques en isométrie permettent de se muscler sans tensions brusques et délétères. Associées à des exercices respiratoires, voire à la méditation, elles permettent également de se relaxer.
La natation, qui exerce une pression minime sur les disques intervertébraux, grâce à l'eau qui amortit les mouvements. Le stretching, une forme de gymnastique qui étire les ligaments et les tendons, tout en soulageant les douleurs. Le yoga, une activité douce qui permet de se muscler sans mouvements brusques.
Exercice d'étirement : Droite - gauche
Basculez vos genoux d'un côté en pivotant le haut du corps dans le sens opposé. Inversez la position. Répétez l'exercice 10 fois de chaque côté pour bien étirer votre dos. Peu à peu, vous gagnerez en souplesse et parviendrez même à ce que vos genoux touchent le sol sur le côté.
Exercice 2 : gainage dynamique et complet du dos
Allongez-vous sur le ventre. Relevez la tête et les pieds en même temps. Puis maintenez la position 30 secondes. Répétez cela 5 à 10 fois suivant votre état de fatigue.
À vélo, on renforce les muscles du dos
Ces petits muscles entre les vertèbres sont souvent responsables de lombalgies. En les renforçant, vous les rendez plus forts et plus souples. Les vertèbres sont mieux soutenues. Meilleures seront les structures musculaires, meilleur sera l'état de votre colonne vertébrale.
Les patients ayant des douleurs au cou ou au dos associées à la discopathie dégénérative ne doivent pas tous subir une intervention chirurgicale. En fait, la plupart soulagent leurs symptômes par des traitements non chirurgicaux, comme l'exercice physique, les médicaments, la physiothérapie et les soins chiropratiques.
Si ses antécédents sont sur le genou ou le dos, alors une chaussure avec un drop plus petit et moins d'amorti est plus cohérent. Je conseillerais alors un drop entre 6 et 8 afin d'utiliser au mieux les caractéristiques du pied et du mollet pour diminuer les contraintes subies par le genou et le dos.
La course à pied avec une hernie discale est possible dans les conditions suivantes : La douleur ne vous empêche pas de marcher normalement. La douleur en courant est inférieure à 3/10, et ne vous empêche pas de courir normalement (pas de boiterie). La douleur n'augmente pas dans les 24 heures qui suivent le footing.
Le lumbago
On parle de lumbago quand la douleur est localisée dans le bas du dos, en région lombaire, avec un blocage douloureux. Les personnes se présentent alors avec un dos « tordu », en rapport avec les contractures musculaires. La douleur est mécanique et le moindre mouvement est alors très pénible.
un déficit moteur au niveau des jambes et/ou des pieds, entraînant des difficultés à marcher voire une claudication neurogène (sensation de fatigue et/ou de fourmillement au niveau des jambes au bout d'un certain temps de marche, nécessitant de s'arrêter et/ou de s'asseoir).
Vous avez bien lu : il s'agit bel et bien d'un handicap ! Due à un déplacement puis à une réduction de volume d'un ou plusieurs « disques » permettant la mobilité de la colonne vertébrale, celle-ci se caractérise par des douleurs permanentes dans l'ensemble du dos.
Des conseils avisés pour mieux gérer sa discopathie
Le médecin expert conseille à Lisa de pratiquer des activités physiques, notamment celles qui favorisent le gainage (travail des abdominaux et des fessiers) afin de stabiliser le rachis et de soulager les disques dans leur travail.
La position idéale pour ceux qui souffrent de maux de dos est de dormir sur le côté, c'est-à-dire dans la position fœtale classique. Cette position est excellente car elle maintient les courbes naturelles de la colonne vertébrale.
On parle de discopathie (disco = disque, pathie = maladie) protrusive en cas de hernie discale et de discopathie dégénérative (ou bien de discarthrose) en cas d'arthrose discale. La hernie discale est une des conséquences possibles de la détérioration d'un disque.