En résumé : Optez pour l'EIRL si vous avez vraiment décidé de vous lancer et que vous ne prévoyez pas de vous associer. Optez pour l'EURL si vous avez vraiment décidé de vous lancer et envisagez de pouvoir vous associer un jour prochain.
Contrairement à la micro-entreprise, l'EURL n'est soumise à aucune limite de chiffre d'affaires. C'est donc la structure idéale pour accueillir des projets de plus grande envergure qui nécessitent plus d'investissements et génèrent plus de chiffre d'affaires.
Dans la mesure où le besoin en financement est d'une grande importance, il est recommandé d'opter pour la société anonyme (SAS) ou la société par actions simplifiée (SAS).
Le statut d'auto-entrepreneur revient à une option micro-fiscale et micro-sociale. Quant à l'EIRL, elle permettait de limiter la responsabilité de l'entrepreneur ou auto-entrepreneur, en déclarant un patrimoine d'affectation exclusivement professionnelle, séparé de leur patrimoine privé.
Le principal avantage de l'EIRL était la protection du patrimoine personnel du dirigeant. En effet, en tant que dirigeant d'EIRL vous pouviez isoler votre patrimoine personnel (et celui de votre conjoint) des risques liés à l'exploitation de votre activité professionnelle.
Quels sont les inconvénients de l'EURL ? Le concept de responsabilité limitée au montant des apports est illusoire dans la plupart des cas. La majorité des accès au crédit nécessitera des cautionnements en contrepartie. Le fonctionnement de l'EURL est plus lourd que celui exigé pour les entreprises individuelles.
Le principal avantage de l'EIRL est de limiter la responsabilité financière du chef d'entreprise en cas de faillite. Son principal inconvénient est de ne pas pouvoir permettre de faire entrer des associés. Tout le monde ne sera pas concerné par ce point.
1- Charges de l'EIRL à l'IR
Lorsque vous êtes soumis à l'IR, les cotisations sociales pour votre EIRL sont calculées sur l'ensemble des bénéfices de l'EIRL, y compris la rémunération que vous vous versez. Le taux de cotisations sociales de l'EIRL varie de 25 à 45% du bénéfice en fonction du montant de ce dernier.
L'EIRL, via la déclaration d'affectation, permet de n'engager sa responsabilité qu'à hauteur des biens affectés à l'activité, et donc de protéger ses biens personnels ; L'EURL est une société à responsabilité limitée, l'associé unique n'est responsable qu'à concurrence de ses apports.
En effet, la différence majeure entre l'EIRL et l'EURL est qu'il n'y a pas de création de personne morale avec l'EIRL, il y aura seulement une personne physique qui possède une entreprise individuelle. En revanche, il est un peu plus complexe de monter une EURL.
Quel statut coûte le moins cher ? S'il n'y a qu'un seul associé ou une seule personne pour créer une société, le statut d'entreprise individuelle simplifiée sous le régime de l'impôt sur le revenu permet de payer moins que la charge.
Il suffit de se verser de l'argent (le montant que vous souhaitez) de votre compte bancaire professionnel (si vous en avez un) à votre compte bancaire personnel. En résumé, votre salaire comme Auto-Entrepreneur doit découler de vos bénéfices pour ne pas impacter votre trésorerie.
Le principal avantage d'opter pour la SASU en tant qu'indépendant est de bénéficier du statut d'assimilé salarié de l'entreprise. Dès lors, l'entrepreneur bénéficiera de tous les acquis sociaux du régime de la protection sociale des salariés à l'exception de l'assurance chômage.
Les avantages à passer à l'EURL
Pour ce faire, les entreprises de forme juridique Unipersonnelle à Responsabilité Limitée EURL proposent des avantages très intéressants. Ces entreprises unipersonnelles proposent d'abord un statut plus concret et juridique, mais en proposant certaines garanties à la fois.
Choisir l'EURL vous permet de sécuriser votre projet
En créant une telle société, votre responsabilité est en principe limitée au montant de vos apports. Vos créanciers professionnels ne pourront donc pas vous poursuivre personnellement, sauf si vous avez commis des fautes de gestion. Le principe est le même en SASU.
Le statut auto-entrepreneur n'est pas adapté à tous les projets de création d'entreprise en raison de ses inconvénients : chiffre d'affaires limité, pas de possibilité de déduire ses charges, impossibilité de récupérer la TVA sur les achats et frais professionnels, validation des trimestres de retraites dépendant du ...
Régime fiscal
Régime des micro-entreprises si l'entreprise ne dépasse pas 176 200 € pour les activités de vente des marchandises, d'objets, de fournitures et de denrées à emporter ou à consommer sur place, ou de fourniture de logement et 72 500 € pour les autres activités de prestations de services.
Il n'existe pas de minimum de salaire de dirigeant d'EURL. Contrairement à un salarié, il n'existe pas de montant minimum de rémunération pour la fonction de dirigeant d'EURL.
Pourquoi les banques n'aiment pas les EIRL ? Le problème est de taille car en choisissant la forme de l'EIRL, l'entrepreneur individuel limite les garanties qu'il offre à ses créanciers, auxquelles les banques interviennent lorsqu'elles accordent des crédits, aux seuls biens qui affectent son activité.
la rémunération nette de l'entrepreneur, après déduction des cotisations sociales obligatoires et des frais professionnels. Ceux-ci représentent entre 20 % et 45 % du montant de la rémunération en fonction de son niveau, 10 % de la valeur du patrimoine affecté constaté en fin d'exercice.
Si le chiffre d'affaires de votre EIRL est inférieur à 34 400 € (base 2020), elle peut être exonérée de TVA : c'est le régime de la franchise en base. Dans ce cas, vous ne facturez pas la TVA et vous ne pouvez pas la récupérer sur vos achats.
L'entrepreneur en EIRL est astreint aux obligations comptables de tout commerçant : il doit établir au moins une fois par an un bilan comptable, un compte de résultat et des annexes.
Les seuls frais obligatoires pour la création d'une EIRL sont les frais de greffe, en 2018 : 50,69 €. Les frais de conseil sont facultatifs et varient entre 150 € HT et 700 € HT si vous avez recours à un avocat. Si vous apportez des biens d'une valeur supérieure à 30 000 €, un rapport d'expertise sera nécessaire.
Les inconvénients de l'EIRL
Les biens d'une valeur de plus de 30 000 € doivent être évalués par un professionnel, comme un expert-comptable. Les biens immobiliers nécessitent le recours à un notaire pour procéder à l'affectation et aux formalités de publicité foncière indispensables.