Pour devenir freelance, le travailleur indépendant peut choisir d'exercer sous forme de société, SARL (ou EURL) ou SAS (ou SASU) principalement. Avantages : Possibilité de s'associer dans le cas où l'activité se développe et où le freelance a besoin de nouvelles compétences.
Il faut faire une déclaration de début d'activité, appelée Cerfa P0. La déclaration de l'activité se fait auprès du Centre de Formalités des Entreprises (CFE) et depuis 2016, cette démarche se fait en ligne. Le freelance doit ainsi présenter une copie de sa pièce d'identité et un formulaire P0 micro-entrepreneur.
Définition. L'auto-entrepreneur est un « freelance », c'est-à-dire un travailleur indépendant, ayant choisi de créer une Entreprise Individuelle (EI) sous le régime simplifié de l'auto-entreprise. Contrairement au terme de freelance, il correspond donc à une réalité juridique particulière.
Il n'existe donc pas de véritable différence avec le « travailleur indépendant » classique, si ce n'est que le terme de freelance désigne le plus souvent des professionnels qui proposent à une société ou à une entreprise des prestations de service dans le cadre de missions bien définies, sans contrat à long terme.
Devenir free-lance consiste à créer une entreprise individuelle. Si vous êtes indemnisé à Pôle Emploi, votre statut social changera à compter de la création de votre entreprise. Vos Allocations de Retour à l'Emploi (ARE) seront recalculées en fonction des revenus tirés de votre activité d'indépendant free-lance.
Le salariat restreint les possibilités de choix : bureau ou télétravail (plus rarement) tandis que le freelance peut être flexible et choisir son lieu de travail. « Tout travail mérite salaire », un freelance ne déroge pas à la règle. Lorsqu'il effectue une mission pour un client, il est rémunéré à sa juste valeur.
Le freelance peut utiliser différentes formes juridiques. Le plus souvent il opte pour le statut de micro-entrepreneur (autrefois autoentrepreneur), mais il peut également créer sa société (EURL, SASU), utiliser la forme sociale de l'entreprise individuelle (EIRL) ou encore passer par des sociétés de portage salarial.
Le terme freelance n'est pas un statut en soi, mais désigne un travailleur indépendant, installé à son compte. Il existe une très grande variété d'activités exercées en freelance, allant du conseil auprès des entreprises au développement web.
Vous êtes soumis au régime de la micro-entreprise si votre chiffre d'affaires ne dépasse pas 176 200 €. Au-delà, vous basculez dans le régime de l'entreprise individuelle.
Micro-entreprise : un régime unique et simplifié
Depuis la loi Pinel du 1er janvier 2016, il n'existe plus aucune différence entre auto-entrepreneur ou micro-entreprise. Les deux régimes ont été rassemblés pour former un seul statut : la micro-entreprise.
L'aide à la création ou à la reprise d'une entreprise (Acre) consiste en une exonération partielle de charges sociales, dite exonération de début d'activité, et un accompagnement pendant les premières années d'activité. Elle permet aussi à certains bénéficiaires de prétendre à d'autres formes d'aides.
Se lancer dans un « side project » pour devenir freelance
Devenir freelance, cela signifie avoir un statut d'entreprise qui permet de facturer. Le freelancing à temps partiel ou en tant que side project est un excellent moyen pour débuter.
Les avantages du statut de travailleur indépendant
Le travailleur indépendant bénéficie d'une situation ultra-flexible. Il choisit ses horaires comme bon lui semble. Personne ne lui impose de cadre de travail. Par ailleurs, il ne doit rendre de compte à personne hormis aux associés, pour sa gestion.
Si votre contrat s'est terminé (CDD, contrat d'intérim…) ou que vous venez de démissionner, il est également possible de commencer votre activité de Freelance. Sachez que si vous avez travaillé pendant plus de 6 mois consécutifs, il est possible de bénéficier d'indemnité chômage (même en étant Freelance).
Le contrat du travailleur indépendant peut être élaboré par écrit ou par oral. Le contrat freelance oral doit être confirmé via un retour de mail qui sera envoyé par le donneur d'ordre. Il pourra être utilisé en cas de litige.
Un expert spécialisé pourra également vous rédiger votre contrat de freelance adapté à chaque type de mission. Ainsi, vous pourrez vous concentrer sur la réalisation de vos missions.
Facturer sans être immatriculé : la règle de base
Pour facturer, vous devez obligatoirement être immatriculé en tant qu'auto-entrepreneur (ou micro-entrepreneur*) ou au régime des travailleurs indépendants. Il n'existe aucune limite, exonération ou régime vous permettant de facturer sans être immatriculé.
Travailler en freelance permet de gagner en avantage, parmi eux on retrouve principalement l'autonomie et l'indépendance. En effet, travailler en freelance demande une grande organisation et permet de gérer soi-même sa petite entreprise.
Un meilleur équilibre entre vie professionnelle et vie privée : le freelancing peut offrir un bien meilleur équilibre entre vie professionnelle et vie privée que les emplois traditionnels. En effet, vous avez la possibilité de fixer vos propres horaires et de travailler depuis votre domicile (ou n'importe où ailleurs).
L'auto-entreprise est une entreprise individuelle qui relève du régime fiscal de la micro-entreprise et du régime micro-social pour le paiement des cotisations et contributions sociales.
Pour calculer votre taux horaire, partez du salaire net mensuel que vous aimeriez percevoir. Ajoutez-y le montant nécessaire pour couvrir vos charges sociales et fiscales, ainsi que vos frais d'activité. Divisez ensuite ce montant par le nombre d'heures travaillées en un mois, et vous obtenez votre taux horaire.
L'INSEE se penche régulièrement sur le revenu des auto-entrepreneurs et selon une étude réalisée en 2019, le revenu moyen d'un auto-entrepreneur, que l'on pourrait comparer à un salaire, se situe autour de 590 euros par mois.