Les patients ayant un taux initial de CRP inférieur à 10 mg/l avaient une survie significativement meilleure que les patients ayant un taux initial de CRP supérieur à 10mg/l (p = 0,04) (Figure5).
Il est vrai qu'un cancer, notamment colorectal, s'accompagne souvent d'une élévation de la CRP. Mais ce marqueur n'a rien de spécifique et il peut être normal en dépit de l'existence d'un cancer.
Le taux moyen de la CRP était de 38,85mg/L. Les patients âgés de plus de 60ans avaient des taux de CRP plus élevés. Le stade de la tumeur n'influençait pas le taux de CRP. Les patients atteints de carcinome épidermoïde avaient des taux de CRP les plus élevés avec une moyenne de 72,17 mg/L suivis par l'adénocarcinome.
Si un cancer du côlon ou du rectum est diagnostiqué, un bilan sanguin évalue l'état général de la personne, mesure le taux de concentration d'un marqueur tumoral appelé ACE ( antigène carcino-embryonnaire) et, si besoin, procède à des analyses génétiques.
Tests de dosage des marqueurs tumoraux
On peut mesurer les marqueurs tumoraux suivants pour le cancer colorectal : antigène carcinoembryonnaire (ACE); antigène carbohydrate 19-9 (CA 19-9).
Habituellement, le cancer du côlon évolue silencieusement, parfois des années durant, avant de provoquer le moindre symptôme. Lorsque les symptômes apparaissent, il s'agit essentiellement de douleurs abdominales, d'une modification du transit intestinal et de la présence de sang dans les selles.
Le test immunologique, qui a remplacé l'Hémoccult, permet de repérer 70 à 80 % des cas. Il consiste à rechercher du sang occulte dans les selles. Cinq pour cent des tests se révèlent positifs et nécessitent un examen complémentaire pour savoir s'il s'agit d'un cancer (une fois sur deux environ).
Des douleurs épigastriques (dans la région de l'estomac) et un amaigrissement progressif sont les signes les plus fréquents. Toutefois, ces symptômes ne sont pas spécifiques à cette maladie. Lorsqu'elle est plus évoluée, la tumeur peut engendrer d'autres signes : des vomissements, une hémorragie et donc une anémie …
Quand s'inquiéter en cas d'augmentation de la CRP ? Un taux supérieur à 6 mg/L doit donner lieu à une surveillance. Une légère élévation laisse à penser qu'il s'agit d'une infection banale, passagère et sans gravité.
Entre 10,0 à 40,0 mg/L : peu signaler des infections plus sévères ou modérés, tels que roséole, COVID-19 ou infection respiratoire; Plus de 40 mg/L : habituellement montre la présence d'infection bactérienne; Plus de 200 mg/L : peut indiquer septicémie, une condition sévère qui met la personne en danger vitale.
« Selon les résultats, les personnes qui éprouvaient plus d'anxiété de l'attachement connaissaient une augmentation de l'inflammation systémique, indiquée par une hausse du taux de CRP.
Le dosage de la CRP est prescrit lorsque le médecin soupçonne l'existence d'une infection bactérienne ou virale ou d'une inflammation. Ce test est très précoce et très sensible. Il permet de suivre au plus près l'évolution de la maladie.
Comment interpréter son résultat ? Une concentration élevée ou croissante de CRP dans votre sang est en faveur d'une infection ou d'une inflammation aigüe- la plupart des infections et inflammations ont pour conséquence des concentrations de CRP supérieures à 10 mg/l.
L'importance du dépistage reste primordiale. En effet, plus un cancer est diagnostiqué tôt, plus il a de chance d'être guéri. La prise de sang est l'un des examens qui aident à diagnostiquer un cancer.
Qui consulter pour détecter des polypes ? Seule une coloscopie peut détecter la plupart des polypes. Elle est effectuée, surtout à partir de 50 ans, en présence de signes digestifs comme des ballonnements, des gaz coliques abondants, un petit saignement anal, des hémorroïdes internes.
La colopathie est un trouble intestinal qui peut s'accompagner de : douleurs importantes qui peuvent irradier dans le dos ou la racine des cuisse, dyspepsie (douleurs et malaise dans la région supérieure de l'abdomen), brûlures d'estomac, crampes, ballonnements, et perte de poids inexpliquée.
La plupart des polypes demeurent longtemps asymptomatiques. L'émission de sang dans les selles, en provenance du rectum, constitue le symptôme le plus fréquent. Un polype volumineux peut provoquer des crampes, des douleurs abdominales, une occlusion ou une invagination.
L'ascite se manifeste le plus souvent en présence d'un cancer de l'ovaire, de l'utérus, du col de l'utérus, colorectal, de l'estomac, du pancréas, du sein ou du foie. Un cancer qui se propage au foie peut aussi causer l'ascite.
Des selles étroites ce qui pourrait signaler la présence d'un obstacle qui coince les excréments. Gaz et ballonnements : il se peut qu'une tumeur obstrue le passage des selles qui retiennent de l'air et engendrent des gaz et une sensation de ballonnement.
Bien que bénin dans la majorité des cas, un polype peut en effet dégénérer en cancer. La recherche de saignements dans les selles constitue aujourd'hui le meilleur moyen de dépistage.