Des médicaments analogues de la gonadolibérine (GnRH) en injections intramusculaires. Les analogues de la gonadolibérine ( Décapeptyl®, Enantone®, Gosereline®, Gonapeptyl®) sont parfois indiqués dans le cas de fibromes très volumineux, ou entraînant des saignements à l'origine d'une anémie.
Également appelée embolisation des artères utérines, l'embolisation des fibromes est un traitement mini-invasif qui constitue une alternative aux traitements chirurgicaux et à l'hystérectomie. Ce traitement consiste à injecter des micro-billes dans les vaisseaux irriguant le fibrome afin d'entraîner sa destruction.
L'application de compresses chaudes (ou de glace) sur les régions douloureuses peut aider à soulager la douleur. L'acupuncture, les massages, l'homéopathie peuvent également concourir à une amélioration. Le gattilier (Vitex agnus-castus), plante progestérone-like peut rééquilibrer la balance hormonale.
Deux techniques existent : la myomectomie et l'hystérectomie. La première consiste à retirer seulement les fibromes tandis que la deuxième consiste à retirer l'utérus. L'embolisation ne peut être pratiquée que lorsque la femme n'a pas de désir de grossesse.
"Les fibromes sont bénins au sens où ils ne sont jamais un cancer. Mais les fibromes peuvent être embêtants s'ils entraînent des complications comme une hémorragie interne. Il s'agit d'une tumeur bénigne mais qui peut se révéler dangereuse du fait de son volume, de sa vascularisation..."
Quand les fibromes utérins deviennent trop handicapants, une chirurgie s'impose. L'une des opérations les plus courantes est l'hystéroscopie. Reportage. Depuis plusieurs semaines, cette patiente souffre de fatigue et de règles abondantes.
Actuellement, aucun traitement médical ne fait disparaître définitivement les fibromes de l'utérus. Toutefois, certains médicaments peuvent réduire les symptômes. Lorsque ces symptômes sont importants (hémorragies, infertilité...), un traitement chirurgical peut aussi être envisagé.
Parfois, les fibromes volumineux sont responsables d'un gonflement abdominal. Les fibromes pédiculés peuvent se tordre, bloquant ainsi l'apport sanguin, et provoquer une douleur intense. En général, en cas de croissance ou d'évolution maligne, ils provoquent une compression ou des douleurs.
Aussi il est recommandé d'adopter une alimentation faible en gras: viande rouge, charcuteries, friture, panure, sauces grasses, crème, crème sure, vinaigrette crémeuse, beurre, margarine, saindoux, suif, shortening, pâtisseries, beignes, croissants, tartes, gâteaux, brioches, chocolats, fromages à plus de 20 % m.g.
Le fibrome intra-cavitaire, appelé également fibrome sous-muqueux, peut être responsable de fausses couches. Ce fibrome peut être responsable de fausses couches surtout lorsque la partie du fibrome, située dans la cavité utérine est majoritaire.
Le Dr Ardaens relève : « 64 % des femmes souffrant d'un fibrome utérin se disent fatiguées et stressées vs 43% des femmes sans fibrome.
La cause exacte des fibromes est inconnue, mais les hormones et les facteurs de croissance semblent jouer un rôle. La croissance des fibromes dépend de la présence de l'œstrogène et de la progestérone.
Ils représentent près de 70 % de l'ensemble des fibromes, et entraînent tout ou partie des symptômes suivants : des saignements importants, des envies fréquentes d'uriner et des douleurs au niveau du dos ou du pelvis, des douleurs pendant les rapports sexuels, des sensations de pesanteur ou une lourdeur pelvienne.
Selon sa localisation dans l'utérus, le fibrome peut être cause de difficultés à la nidation d'un oeuf fécondé et être source d'infertilité. C'est surtout le cas en présence d'un fibrome sous-muqueux. En début de grossesse, la présence d'un fibrome sous-muqueux majore le risque de fausse couche spontanée.
Saignements menstruels abondants. Menstruations irrégulières. Sensation de pression ou de douleur dans la région pelvienne. Besoin d'uriner fréquemment.
En fonction de la localisation des fibromes, une incision vaginale est pratiquée pour accéder à la cavité abdominale et extraire le fibrome par le vagin. Une antibiothérapie est réalisée pendant l'intervention et durant la période post-opératoire. Un traitement antalgique avec parfois des anticoagulants est prescrit.
Des problèmes intestinaux : le fibrome qui comprime le rectum peut causer de la constipation. Des douleurs lors des rapports sexuels. Des douleurs dans le bas du ventre et du dos. Un gonflement au niveau du bas-ventre.
L'anémie : Les fibromes peuvent être à l'origine de pertes de sang très importantes, pouvant entraîner une anémie (carence en fer) ; La nécrose aseptique : Un arrêt localisé du flux sanguin du tissu fibromateux peut entraîner des douleurs pelviennes brutales et une fièvre et des pertes de sang noirâtres.
Les deux principales complications des fibromes sont :
soit un fibrome qui devient particulièrement volumineux, pouvant par exemple atteindre le volume d'une grossesse de 3 ou 4 mois.
Constitués de cellules musculaires lisses, de taille plus ou moins importante et arrondie, certains fibromes utérins peuvent atteindre la taille d'un melon. Un gros fibrome utérin peut entraîner une augmentation de la taille de l'utérus comparable à celui d'une femme enceinte de six ou sept mois.
Un fibrome peut être unique ou multiple (allant jusqu'à plusieurs dizaines de fibromes). La taille des fibromes est variable. Elle peut aller de quelques millimètres à plusieurs dizaines de centimètres. De même, leur poids peut varier de quelques grammes à plusieurs kilogrammes.
Comme ils répondent aux œstrogènes, les fibromes ont tendance à augmenter de taille pendant la période fertile et à régresser après la ménopause. Les fibromes peuvent grossir au point que leur approvisionnement en sang devient insuffisant et ainsi dégénérer.
L'acétate de médroxyprogestérone-retard (AMPR) est une hormone progestative synthétique, administrée par injection intramusculaire, pouvant empêcher la croissance des fibromes utérins.
On estime qu'il touche environ 35% des femmes de plus 35 ans. À l'inverse d'une tumeur cancéreuse, la tumeur bénigne qu'est le fibrome utérin ne s'infiltre pas à travers la paroi du myomètre.
Les fibromes se développent chez 20 à 50 % des femmes en âge de procréer et sont plus fréquents à partir de 35 ans. L'apparition d'un fibrome peut cependant survenir avant l'âge de 35 ans et son évolution peut être plus ou moins lente.