Parmi les différents matériaux permettant de réaliser une cloison dans la salle de bains, on cite toujours les carreaux de béton cellulaire ou de plâtre, l'ossature métallique habillée d'une plaque de plâtre et les pavés de verre…
Au moment d'aménager des cloisons en plâtre dans la cuisine et la salle de bain, mieux vaut utiliser du placo hydrofuge. Ce placoplâtre spécialement conçu pour résister à l'humidité est en effet idéal pour l'aménagement d'une pièce d'eau.
Si la salle de bain est trop étroite, la solution consiste à pousser la cloison sur l'un de ses deux côtés, et d'installer la douche ou la baignoire derrière. Dans ce dernier cas, prévoyez un espace un peu plus ouvert, afin que l'on ne se sente pas enfermé dans son bain.
Translucide, la brique de verre laisse passer la lumière du jour et est résistante à l'eau. Cela est donc parfait pour séparer une chambre avec une salle de bain.
Pour une isolation acoustique entre la chambre et la salle de bain vous pouvez poser une cloison constituée de plaques de plâtre phoniques vissées sur une ossature métallique et associées à un isolant en laine de verre. Celui-ci jouera le rôle d'amortisseur du bruit grâce à sa structure fibreuse et poreuse.
Doublage d'un mur humide
Par l'intérieur, un doublage de mur humide se réalisera favorablement avec des briques, des plaques de béton cellulaire ou bien encore par des couches épaisses d'enduits isolants chaux / chanvre : une couche de 4 à 6 cm sera suffisante pour supprimer l'effet de paroi froide.
Pour un rendu étanche dans la salle de bains il faut simplement réaliser un joint d'étanchéité. Ce joint garantira finalement l'étanchéité du pare-bain. Le pare-bain évite les éclaboussures, et évite de donc de refaire régulièrement l'enduit des murs de la salle de bain.
Matériau : les briques pour cloisons sont en terre cuite, le plus souvent creuses. Caractéristiques : elles offrent à la fois une isolation thermo-acoustique, la régulation de l'humidité et une bonne résistance mécanique. Les briques creuses sont plutôt légères : 38,4 kg/m2 pour une épaisseur de 5 cm.
Le choix du type de cloison se fait en fonction de la pièce de destination (humide ou sèche), de l'usage, et des qualités attendues (affaiblissement acoustique, circulation de la lumière naturelle, etc.). Selon le matériau utilisé, on distingue deux types de montage.
On parle d'ailleurs de cloisons de distribution. Il existe de nombreux types de cloisons : amovibles ou fixes, pleines ou transparentes, partielles ou ajourées… Et pour ce qui est du matériau, là aussi vous avez l'embarras du choix : plâtre, brique, béton, béton cellulaire, verre…
Le plus connu et le plus adapté à la salle de bains est le tadelakt : cet enduit décoratif composé de chaux et de pigments naturels que l'on retrouve dans les hammams marocains et qui fait voyager les murs de la salle de bains. Imperméable, il s'adapte parfaitement aux murs des pièces humides.
La meilleure solution pour séparer les WC de la salle de bains est d'opter pour une verrière. Cette dernière sépare sans cloisonner et laissera passer la lumière naturelle. Parfait, surtout lorsqu'on sait que la salle d'eau n'est pas toujours bien éclairée !
Ajouter des miroirs
Placer un grand miroir derrière le lavabo de la salle de bains pourrait donner l'illusion que la pièce double de taille. En outre, vous pouvez également placer des miroirs du côté opposé des fenêtres pour qu'ils réfléchissent la lumière plus efficacement.
Choisir une plaque de plâtre Placoplatre® de même épaisseur que les plaques en place. La découper aux cotes de l'ouverture moins 1 cm.
Dans les pièces humides comme la salle de bains, ou non chauffées comme le garage, il est obligatoire d'opter pour une solution hydrofuge. La plaque de plâtre Placomarine® hydrofugée de niveau H1 (niveau de plus exigeant) assure une résistance à l'humidité 6 fois plus élevée qu'une plaque BA13 standard.
À quoi sert le placo hydrofuge ? Qui dit hydrofuge dit résistance à l'humidité. C'est donc le cas du placo hydrofuge, conçu pour s'adapter à n'importe quelle pièce où l'humidité peut être ambiante, à la différence de son homologue le BA13 classique qui, lui, est le placo le plus utilisé dans les cas courants.
Côté construction et bricolage, le fermacell est une excellente alternative au placoplatre®. Résistant à l'eau, au feu c'est aussi un très bon isolant phonique en cloison s'il est mis en œuvre avec une bande résiliente phonique et thermique.
Le prix des matériaux
Le matériau le moins onéreux reste le plâtre. Il vous coûtera 3 € le carreau et 5 à 15 €/m². La cloison en bois peut coûter 30 à 60 €/m².
Les cloisons séparatives Stil®-SAD et Stil®-SAA sont constituées de deux parois en plaques de plâtre vissées sur une ossature métallique et séparées par un espace rempli au montage par un matelas d'isolant fibreux.
Placo® propose une innovation qui révolutionne l'univers de l'habitat : Habito® !
Quel est le prix d'une cloison ? Le prix d'une cloison est de 45€/m² en moyenne, avec une fourchette comprise entre 18€ et 110€/m² tout compris. Le tarif d'une cloison varie de 18€ à 50€/m² pour du placo, mais peut aller de 50€ à 110€/m² s'il s'agit de bois.
La meilleure solution, mais aussi la plus simple en rénovation est la mise en œuvre continue (via le système Optima Murs par exemple) d'une laine de verre performante (type GR 32). Elle procurera tant une isolation thermique que phonique, la laine de verre étant un produit 2 en 1.
Après avoir posé un isolant adapté, il est recommandé d'utiliser : - un pare-vapeur du côté chaud du mur, du type de l'Isonat Protect Aerovap, idéal pour l'isolation intérieure des murs. - un parement hydrofuge, pour parfaire la résistance hydrique. Enfin, il est indispensable de ventiler les pièces humides !