Il existe deux types de pilules : les pilules oestroprogestatives et les pilules progestatives. Les pilules oestroprogestatives sont les plus courantes, cependant la combinaison oestrogène et progestérone peut augmenter le risque de thrombose veineuse et artérielle.
Selon l'étude, s'il n'existe pas de pilule qui ne présente aucun risque, la combinaison d'hormones la plus sûre serait du lévonorgestrel (deuxième génération) combiné à de l'éthinylestradiol dosé à 20µg (c'est par exemple le cas de la pilule Leeloo Gé).
Voici les marques de pilules de 2e génération les plus prescrites actuellement : Leelo Gé®, Microval®, Minidril®, Adepal®, Trinordiol®… L'Assurance maladie rembourse ces pilules de 2e génération à 65%. Les professionnels de santé prescrivent en priorité des pilules de 2e génération.
Qlaira ® à l'estrogène “naturel“, mieux tolérée L'EE de synthèse a été, pour cette pilule, remplacé par du valérate d'estradiol, qui va délivrer dans l'organisme des femmes de l'estradiol, identique à celui qu'elles produisent naturellement (1), avec des effets identiques.
Le stérilet au cuivre ou dispositif intra-utérin (DIU)
Il s'agit du moyen de contraception le plus utilisé au monde. Le stérilet en cuivre est un petit dispositif en cuivre et en plastique sans hormone. Il existe en plusieurs tailles pour s'adapter à la plupart des utérus.
Les autorités de santé recommandent la double protection chez les adolescents. Autrement dit l'association : pilule + préservatif (masculin ou féminin). En effet cette double protection permet à la fois de lutter contre une grossesse non désirée mais aussi prévenir les maladies sexuellement transmissibles (MST).
La méthode dite «du retrait» figure effectivement parmi les moyens de contraception naturels. Elle consiste, pour l'homme, à retirer son pénis du vagin de sa partenaire juste avant l'éjaculation. Elle est très pratiquée dans les pays méditerranéens.
Pilules contenant du gestodène, du désogestrel ou de la drospirénone. Si votre préparation contient les ingrédients gestoden, désogestrel ou drospirénone, elle appartient à la 3ème ou 4ème génération et présente un risque plus élevé.
Les pilules contenant du lévonorgestrel sont à privilégier en premier intention, préconisait la HAS en 2012 (3), contrairement aux pilules de 3e génération (contenant du désogestrel ou du gestodène), et de 4e génération (contenant de la drospirénone), dont la prise est associée à un risque accru d'accidents ...
Quelle contraception choisir ? "Généralement, pour une première contraception, il est extrêmement rare de proposer une méthode sans hormones comme le DIU au cuivre ou une méthode locale", indique d'emblée la gynécologue. On conseillera plutôt à la jeune fille d'associer les contraceptions hormonales.
Il est également possible de commencer une plaquette de pilule à tout moment du cycle, mais dans ce cas, la protection ne commence que 7 jours après la première prise de pilule. En cas de rapport sexuel pendant cette période, il faut utiliser un préservatif ou une autre contraception locale.
Quelle pilule fait grossir la poitrine ? L'augmentation du volume des seins constitue un effet indésirable peu fréquent lors de l'usage d'une pilule contraceptive. Cela peut arriver à certaines personnes, mais elle dépend de la sensibilité de chacune. Ainsi, aucune pilule en particulier ne fait grossir la poitrine.
"Le premier signe d'alerte d'une pilule qui n'est pas ou plus adaptée, ce sont les saignements intermittents (peu abondants) entre les règles, que l'on appelle les métrorragies ou les spotting. Cela peut laisser penser qu'il faut changer de pilule contraceptive, dosée différemment", signale le Dr Cariou.
Ramené au coût par cycle, le coût des pilules varie de 3 à 10 €. Certaines formes sont remboursées, d'autres pas : c'est une question qu'il ne faut pas hésiter à poser à votre gynécologue ou à votre médecin. Les patchs et les anneaux sont plus chers (environ 15 € par cycle, non remboursés).
À noter : Jusqu'au 1er janvier 2022, la gratuité de la contraception ne concernait que les femmes mineures. La contraception est gratuite pour les jeunes filles de 15 à 18 ans depuis 2013 et depuis janvier 2020, pour les mineures de moins de 15 ans.
(7) Norlévo® gratuite pour les mineures dans les pharmacies et infirmeries scolaires ; Ellaone® efficace jusqu'à 5 jours, plus chère, seulement sur ordonnance. (8) Patch Evra® (7 € par semaine), ou anneau Nuvaring® (16 € par mois), non remboursés. Mêmes contre-indications que la pilule EP.
Les dispositifs et les systèmes intra-utérins (DIU et SIU)
sont les méthodes contraceptives les plus efficaces et les plus fiables et sont souvent recommandées en premier. sont sécuritaires pour les adolescentes. peuvent être utilisés sur une longue période (de 3 à 7 ans, selon le dispositif utilisé).
Mais la pilule protège aussi de nombreux cancers. Pour reprendre l'étude du British Medical Journal, les auteurs concluent à une réduction du risque de décès par cancer colorectal, cancer de l'ovaire, cancer de l'endomètre…
Quels sont les risques associés à la pilule? Les femmes qui prennent la pilule ont un risque un peu plus élevé de cancer du sein, du col de l'utérus et du foie. Elles sont également plus sujettes aux maladies du cœur et aux accidents vasculaires cérébraux (surtout si elles fument).
Si un contraceptif doit être prescrit à une femme présentant de l'acné, il sera recommandé de prescrire en première intention du lévonorgestrel (2e génération) et en seconde intention du norgestimate (assimilé 2e génération) qui comporte une autorisation de mise sur le marché (AMM) pour la contraception chez la femme ...
Bien évidemment, à cette question, la réponse est non. Faire pipi après l'amour n'a rien d'une méthode contraceptive naturelle. Et ce même si vous allez aux toilettes immédiatement après l'éjaculat.
Pendant les 7 jours d'arrêt de pilule, vous êtes protégée à une condition : reprendre la pilule après les 7 jours. En revanche, si vous l'arrêtez définitivement (pour ne pas la reprendre après les 7jours), il faut considérer que vous n'êtes plus protégée dès le premier jour d'arrêt.
Non. On croit souvent que l'on peut éviter de tomber enceinte si l'on se nettoie et s'essuie le vagin juste après un rapport sexuel. La douche vaginale, que ce soit avec de l'eau ou avec des solutions chimiques, n'a aucune efficacité contraceptive (6).
Vous pourrez lui proposer de consulter un gynécologue et de l'accompagner. « Il pourra ainsi lui donner des informations sur son anatomie, sa physiologie et surtout, la rassurer », conseille Alain Tamborini. Au cours de cette première consultation, la question de la contraception pourra être abordée tout naturellement.