Priver certains plaisirs : si un ado a fait une grosse bêtise, il peut être approprié de le priver temporairement de certaines activités ou plaisirs qu'il apprécie, comme regarder la télévision, jouer à des jeux vidéo ou aller à une soirée.
Il est important de punir l'adolescent de façon constante (pour un même comportement jugé inacceptable), mais sans lui reprocher toutes les erreurs qu'il peut commettre au quotidien. Tout d'abord, il faut garder en tête l'impact de l'action jugée répréhensible et l'intention du jeune.
Bref, agitez-vous si vous voulez, mais ne le touchez pas. Redressez-vous et avec un regard appuyé, annoncez nettement que vous le convoquez dans un quart d'heure pour discuter sérieusement. Un silence bien posé vaut mieux qu'un long discours.
Les sanctions privatives fonctionnent toujours très bien, y compris durant l'adolescence, le tout étant toujours d'adopter la sanction à la taille de la faute et aux centres d'intérêts de votre enfant : la privation d'argent de poche, de sortie et de téléphone portable est notamment très efficace chez un adolescent…
La bonne punition est celle que le parent peut soutenir car il la sent juste, adaptée à l'âge de l'enfant et à l'importance de sa transgression. L'enfant, même s'il proteste, la ressent toujours justifiée. Les parents se reprochent souvent leur énervement. Ce n'est pas grave.
💙 Adoptez une posture accueillante d'échange et d'ouverture en laissant votre jeune exprimer ses points de vue : en lui permettant d'être écouté-e sans être jugé-e ou sermonné-e, votre enfant aura plus de chances de se confier à nouveau à vous. Rappelez à votre ado que vous êtes toujours là pour lui-elle.
Si l'ado s'énerve, crie... ne paniquez pas et parlez lui calmement, en lui précisant qu'il ferait bien de mesurer ses propos et de ne pas aller plus loin. Campez sur vos positions et ne revenez pas sur les paroles que vous avez dites ou sur les décisions que vous avez prises.
Fessée et punitions physiques
Elles doivent être évitées en tout temps. Elles ne permettent pas l'apprentissage. La fessée et les punitions physiques entraînent un sentiment d'humiliation et de peur chez l'enfant ainsi qu'une perte de confiance envers le parent.
Sur un ton calme, faites-lui part de la situation. Dites-lui que vous aimeriez la comprendre et trouver ensemble des solutions pour l'améliorer (parler de la situation et du comportement et non de votre fille sinon elle risque de se placer sur la défensive et se refermer pour le reste de la conversation).
Il faut laisser son partenaire punir sans intervenir et surtout ne jamais se contredire devant l'enfant. Les limites doivent être fixées à deux afin que l'enfant soit puni de la même manière à chaque punition. Enfin, il ne faut pas culpabiliser.
Entrez en contact avec eux sans les forcer :
Pensez à leur proposer par exemple à faire des activités ensemble, ou vous aider dans les tâches en proposant une récompense comme sortir jouer, voir un film ou faire du shopping.
Un peu comme avec le temps de pause, le chuchotement est un outil efficace face à son enfant qui est dans un état d'énervement ou d'excitation. Le procédé est à utiliser dans certaines situations comme par exemple, quand il y a beaucoup de monde.
Lorsque vous faites face à un comportement rebelle de votre ado, concentrez-vous sur un seul problème à la fois. Votre ado peut manifester de nombreux comportements problématiques. Il est préférable de s'attaquer aux comportements difficiles un par un.
Lisa Damour : Les comportements les plus risqués sont ceux qui peuvent avoir des conséquences sur le long terme, notamment l'expérimentation de drogues ou d'alcool, les rapports sexuels non protégés ou les comportements physiquement imprudents.
Pendant la crise d'ado, les adolescents peuvent faire l'expérience d'une variété d'émotions intenses, telles que la confusion, l'irritabilité, l'anxiété et la tristesse. Ils peuvent également avoir du mal à gérer leurs émotions et à faire face aux pressions de la société, de leurs pairs et de leur propre développement.
Ne vous moquez pas de votre adolescent et ne partagez pas ses histoires personnelles. Il est important de respecter sa vie privée. Si vous le faites, il sera plus susceptible de parler de sujets comme la violence, les mauvais traitements, le harcèlement ou les graves troubles d'humeur.
Priver certains plaisirs : si un ado a fait une grosse bêtise, il peut être approprié de le priver temporairement de certaines activités ou plaisirs qu'il apprécie, comme regarder la télévision, jouer à des jeux vidéo ou aller à une soirée.
Par exemple, en lui faisant accomplir une tâche qui lui demandera un effort physique : tondre la pelouse, faire la vaisselle, nettoyer les vitres, passer l'aspirateur, etc. Cela permettra notamment de l'aider à soulager sa culpabilité s'il paye ainsi sa faute.
A partir de quel âge peut-on vraiment punir ? Dès lors que l'on peut responsabiliser l'enfant, donc plutôt après 2 ans. A partir de là, il s'agira de choisir une sanction qui privilégie la réparation de la bêtise commise.
La meilleure des punitions sera réparatrice : si l'enfant casse un vase, proposez-lui de ramasser les morceaux. La subtilité de l'éducation, c'est de responsabiliser l'enfant sans le culpabiliser. Une punition n'a pas besoin de rendre triste ni de faire mal. Je réfute l'argument de la fessée comme outil pédagogique.
La punition positive est l'ajout de quelque chose qui provoque la diminution de la fréquence d'un certain comportement. La punition négative, également connue sous le nom de punition par suppression, survient lorsqu'un événement ou un résultat agréable est retiré après la démonstration d'un comportement.