Il en est tout autrement si pour une raison ou pour une autre, il faut nourrir lorsque les abeilles d'hiver sont déjà nées. Il vaut mieux alors nourrir avec un sirop dont tout ou partie du sucre est déjà invertie en sucres simples. On a alors le choix entre le sirop issu de l'amidon et celui issu du sucre de betterave.
Le principe est de mettre 2/3 de sucre pour 1/3 d'eau + 1 cuillère à soupe de vinaigre de cidre par Kg de sucre (pour la conservation et non pas pour l'hydrolyser). Par exemple, pour environ 8 Kg de sirop : 5 Kg de sucre semoule blanc : 5€ 3 Litres d'eau : quelques centimes.
Le sirop sera donné à des températures externes excédant 15°c, s'il est trop froid les abeilles ne peuvent le prendre. Pour cela, les cadres nourrisseurs à la température de la ruche, permettent tôt en saison de l'utiliser pour stimuler la ponte de la reine.
Le saccharose (sucre blanc) convient parfaitement pour le nourrissement des abeilles mais à la condition d'être inverti.
Le combustible Apidou pour enfumoir produit une fumée blanche encore plus agréable pour les abeilles (tranquillisante) et pour l'apiculteur (odeur agréable et ne pique pas les yeux). Les granulés sont compacts et se consument lentement afin de produire une fumée peu agressive.
Par ce type de nourrissement, on simule le nectar à l'aide d'un sirop de saccharose en petites quantités préparé avec 1kg de sucre et 1L d'eau chaude. Ce sirop de biberonnage sera idéalement posé en bas de la ruche pour s'écouler lentement par un distributeur qui traverse le trou d'envol.
Absence de nectar et de pollen dans les cadres. Le couvain n'est plus entouré par la couronne pollen-miel. Ils sont « secs » et légers. Les cadres de rive sont vides.
Avec cette méthode, au lieu d'utiliser un appât, vous utilisez un répulsif naturel. L'odeur de la citronnelle ou de la menthe repousse les abeilles qui n'aiment pas leurs odeurs.
C'est pour cela que l'apiculteur procède au printemps ou en début d'automne au nourrissement de la ruche. Pour renforcer les réserves, l'apiculteur nourrit les abeilles en utilisant un sirop à forte concentration en sucre, ou des plaques de Candi durant l'hiver.
Si la reine s'affaiblit, meurt ou quitte la ruche avec un essaim, la colonie ou l'apiculteur doit la remplacer. Pour produire une nouvelle reine, la colonie nourrira certaines larves exclusivement de gelée royale. La première qui émergera devra tuer ses rivales.
distribuez un nourrissement solide type candi. Par contre, dans le but de stimuler la ponte de la reine, une petite dose d'un sirop peu concentré simule une miellée. De plus, hors période de rentrée de nectar, les butineuses quit- teront la ruche le jabot chargé de ce sirop en vue d'agglomérer les pelotes de pollen.
En mars, pour soutenir et accroître le volume de la colonie, vous pouvez lui apporter jusqu'à un demi-litre de sirop chaud à 40 °C, que vous verserez sur le couvre-cadre nourrisseur. Cela accélère la ponte de la reine.
Dès le 10 mars, si les températures sont positives (5° ou plus), on peut commencer à donner du sirop lourd. Additionner ce sirop avec du vinaigre de cidre. C'est imparable et irrésistible pour les abeilles.
Au printemps et en été, les fleurs sont abondantes, la température clémente, les conditions semblent idéales pour les abeilles, pourtant l'apiculteur a souvent recours au sirop de nourrissement pour abeilles.
Le nourrissement stimulant est à faire un mois et demi avant la « date-cible » choisie – rappel : il faut 42 jours pour faire une butineuse – et se fait par apport successifs et réguliers d'un sirop léger (50/50) tous les 3 à 4 jours en faible quantité (environ 0.5 l) pendant deux à trois semaines.
Pour les chercheurs toulousains, ces niveaux de sensibilité aux saveurs sucrées et salées sont directement liés aux besoins des abeilles. Elles ont besoin du nectar pour se nourrir et alimenter la colonie. Mais elles ont aussi besoin du sel qui active leurs réactions métaboliques et celles des larves du couvain.
Ainsi, misez sur la lavande, le pissenlit ou les asters. Plus surprenant, le romarin, la menthe et les trèfles attirent les abeilles. Des arbres rentrent également dans cette catégorie comme le tilleul ou le cerisier.
Il suffit de mélanger 1 litre d'eau chaude et 1 kg de sucre pour le réaliser. On y ajoutera 5 ml de vinaigre par litre, afin de limiter la fermentation. Vous l'avez sans doute constaté, le sirop est miraculeux pour faire bâtir les essaims.
Une visite régulière des ruches permet de détecter un essaimage imminent. La période d'essaimage se situe en général à la fin du printemps ou au début de l'été. A cette période, le couvain s'étoffe et la colonie peut avoir besoin de plus de place pour se développer.
Renforcer une colonie faible :
Il faut nourrir au sirop léger stimulant 50-50 (ruches manquant d'abeilles) ou au sirop lourd 70-30 pour un stockage (ruches manquant de provisions).
Ceux-ci ont en effet testé différents types d'abreuvoirs, et le mieux aimé des abeilles est fort simple : un abreuvoir à volailles, remplis d'eau salée à 0.5% (soit 5 g par litre), dont la rigole est remplie de cailloux, ce qui facilite l'atterrissage aux abeilles et leur évite de se noyer.
Enfin, ne pas oublier que tout ce qui est ajouté aux sucres (comme dans la confiture) se retrouvera en majorité dans l'ampoule rectale de l'abeille. S'il y en a trop, ou trop vite, cela forcera l'abeille à sortir et, par grand froid, à ne pas pouvoir revenir à la ruche.