Le cancer du poumon survient en moyenne à l'âge de 66 ans. Après une augmentation jusqu'à la fin des années 1990, l'incidence du cancer du poumon et sa mortalité tendent à diminuer chez l'homme.
"Le cancer du poumon peut parfois survenir chez les femmes plus jeunes, à 30 ou 40 ans, particulièrement chez celles qui ont commencé à fumer très tôt (à l'adolescence par exemple) ou celles qui ont fumé ou fument régulièrement du cannabis", indique notre interlocuteur.
Le cancer du poumon reste plus fréquent chez les hommes. Dans la population masculine, la maladie survient surtout à partir de l'âge de 65 ans. Les femmes sont frappées plus tôt, à partir de 55 ans.
Le cancer du poumon peut aussi se manifester par des symptômes généraux : fatigue, amaigrissement, perte d'appétit, fièvre prolongée, maux de tête, phlébites, troubles nerveux avec confusion, gonflement progressif de l'extrémité des doigts en « baguettes de tambour ».
Le cancer du poumon commence habituellement à se former au milieu de la cinquantaine ou de la soixantaine. Le tabagisme est responsable de 80 % à 90 % des cas de cancer du poumon. Ce cancer est particulièrement menaçant, car il peut plus facilement se propager dans le reste du corps que d'autres types de cancer.
Des douleurs au dos
La grande majorité des cancers peuvent se propager aux os. C'est le cas du cancer du poumon, qui lorsqu'il métastase au niveau des os, peut entraîner des douleurs osseuses particulièrement au niveau de la colonne vertébrale, des côtes, des bras et des jambes.
Des douleurs persistantes dans la poitrine et dans les bras sont un signe de cancer du poumon à un stade déjà avancé, lorsque les tumeurs commencent à irriter les nerfs situés aux alentours de l'apex du poumon.
Ainsi une simple prise de sang pourrait déterminer qui doit se voir conseiller un dépistage précoce avec une plus grande précision. Cette identification des patients à risque de cancer du poumon permet dès lors de les orienter plus rapidement vers des examens spécifiques (CT scanner à faible dose).
Elle peut même provoquer des vomissements ou la fracture d'une côte si vous toussez très fort. La toux peut être sèche et quinteuse ou grasse et productive (expectorations). Il arrive parfois que les expectorations contiennent du sang provenant des poumons.
Comment savoir si mes poumons sont sains? Une spirométrie est un test de votre capacité respiratoire réalisée à l'aide d'un spiromètre. Cet appareil permet de mesurer avec précision la quantité d'air que vous pouvez expirer ainsi que la vitesse à laquelle vous le faites.
En effet, tous les fumeurs sont plus à risque de développer une tumeur cancéreuse aux poumons, car fumer leur concède un risque de 16 % d'être frappés par ce cancer, contre 0,5 % pour les non-fumeurs.
Selon une nouvelle étude, publiée dans Nature Genetics et relayée par Science Alert, la raison se trouverait peut-être dans l'ADN. Plus précisément, les cellules qui tapissent les poumons de certains fumeurs semblent moins susceptibles que d'autres de muter avec le temps.
En moyenne, fumer réduit l'espérance de vie des fumeurs de 10 ans. Les personnes qui ont commencé à fumer à l'adolescence et qui continuent de le faire à l'âge adulte sont plus à risque que les autres : 50 % d'entre eux mourront entre 35 et 69 ans, ce qui représente 22 ans de vie en moins.
Les maladies dont le pic d'incidence survient durant cette période de la vie sont le lymphome de Hodgkin (pic d'incidence entre 15-30 ans), le cancer du testicule (pic entre 25-40 ans) et certains sarcomes (pic entre 10-20 ans).
Il s'agit du cancer le plus fréquent de l'adulte entre 25 et 50 ans. Le cancer de la thyroïde (cancer le plus fréquemment diagnostiqué chez les personnes de 15 à 29 ans selon l'Institut national du cancer) Le cancer du sein (il survient avant 35 ans dans 3% des cas et avant 40 ans dans 10 % des cas)
Des non-fumeurs peuvent aussi en être atteints. Une exposition à l'amiante, à la pollution atmosphérique ou encore au radon peut déclencher un cancer du poumon. Le lien entre l'exposition à un facteur environnemental et l'apparition d'un cancer du poumon chez un non-fumeur de toujours n'est pas toujours établi.
infections et pneumonies : les infections du poumon, dont font partie les pneumonies, peuvent occasionner des douleurs thoraciques et dorsales. Celles-ci sont accompagnées d'une forte fièvre, de toux et d'une gêne respiratoire. Ces infections doivent être prises en charge par un médecin.
En fait, le "râle" dans les poumons témoigne d'un problème lors du passage de l'air dans les bronches. Il peut s'agir d'un début de pneumonie, mais aussi d'une bronchite aiguë ou infectieuse (avec une respiration sifflante). Dans tous les cas, il faut consulter immédiatement son généraliste.
Le signe à repérer: une difficulté brutale à respirer. C'est peut-être une embolie pulmonaire. Cette obstruction d'une artère des poumons par un caillot de sang se manifeste par un essoufflement brutal, une douleur d'un côté de la poitrine, parfois une toux et le cœur qui bat vite.
La seule action qui permet de nettoyer vos poumons c'est d'arrêter du fumer et d'attendre que vos micro-cils évacuent les mucosités pour dégager les voies respiratoires. 10 à 15 ans après la dernière cigarette, là alors l'espérance de vie reviendra à l'identique des personnes n'ayant jamais fumé.
Radio et Scanner :
Lorsque certains symptômes laissent suspecter un cancer pulmonaire, le médecin va prescrire différents examens, en premier lieu une radiographie des poumons. Cet examen permet de visualiser les éventuelles lésions tumorales présentes dans les poumons.
Le cancer du poumon à petites cellules est le type le plus agressif de cancer du poumon. Dans de nombreux cas, il s'est déjà propagé à d'autres parties du corps au moment où il est diagnostiqué.
Les symptômes du cancer du poumon
La tumeur est trop petite pour provoquer le moindre signe mais au fur et à mesure qu'elle grossit, des symptômes peuvent apparaître, dont les plus évidents sont la toux ou l'essoufflement. Mais attention, d'autres affections peuvent causer les mêmes symptômes.
"Oui aujourd'hui on peut guérir d'un cancer du poumon", répond le Pr Jacques Cadranel, Chef du Service de Pneumologie et Oncologie Thoracique à l'hôpital Tenon (Paris).