La société de courtage WTW estime de son côté que l'augmentation moyenne des salaires devrait s'établir à 3,1% en 2022. Une bonne nouvelle pour les salariés, à première vue, d'autant plus après les faibles niveaux d'augmentations de 2021 (taux médian autour de 1%).
Selon le cabinet Deloitte, la hausse médiane des salaires s'établit à 2,5 % en 2022. Si ce chiffre reste sous le niveau de l'inflation, les rémunérations devraient continuer à progresser à un rythme soutenu dans les prochaines années. Lecture en 4 min.
En général, le taux moyen d'augmentation est de 3%. Toutefois, si votre boss vous demande quelle augmentation vous désireriez, il est plus judicieux de donner une fourchette réaliste et raisonnable qu'un montant fixe.
9 septembre 2022 : hausse de 4% pour les retraites du régime de base. 28 septembre 2022 : hausse de 4% pour les retraités de la fonction publique d'Etat. 29 septembre 2022 : hausse de 4% pour les retraités de la fonction publique hospitalière. 1er novembre 2022 : hausse de 5,12% pour les complémentaires Agirc-Arrco.
La cabinet Alixio a récemment publié les résultats de son enquête « Inflation salaires 2022-2023 ». On y apprend notamment que la majorité des entreprises interrogées envisagent des augmentations de plus de 4% pour les salariés, alors que leurs prévisions ne dépassaient pas 2,5% en 2021.
Restez raisonnable, de l'ordre de 4 à 5 %. Préférez une fourchette à un montant ferme. Les seules exceptions sont si vous êtes payé très largement en dessous du marché ou si vous n'avez pas été augmenté depuis de nombreuses années : l'entreprise peut alors accepter de rattraper le retard.
4% du salaire minimum conventionnel à partir de 3 ans d'ancienneté ; 7% du salaire minimum conventionnel à partir de 6 ans d'ancienneté ; 10% du salaire minimum conventionnel à partir de 9 ans d'ancienneté.
Travail. Augmentation de 3,5 % du point d'indice des agents de la fonction publique le 1er juillet 2022.
La hausse des retraites au 1er juillet 2022 ne concerne pas la retraite complémentaire des salariés du secteur privé, puisque celle-ci est gérée par les partenaires sociaux. Le 6 octobre, l'Agirc-Arrco a annoncé une revalorisation à hauteur de 5,12% au 1er novembre 2022.
Inflation et revalorisation des retraites
Au 1er janvier 2022, les retraites de base ont augmenté de 1,1% pour les ex-salariés du secteur privé, les anciens fonctionnaires, les retraités dépendant de régimes spéciaux et les indépendants. Au 1er janvier 2021, les retraites de base avaient augmenté de 0,4%.
Il existe une formule simple qui permet de calculer le pourcentage d'augmentation d'un salaire : ([nouvelle valeur - ancienne valeur] / ancienne valeur) x 100. Le pourcentage d'augmentation du salaire est de 6,82 %.
La loi ne prévoit aucune obligation d'augmentation de salaire automatique. Accepter une demande d'augmentation de salaire est donc facultatif sauf si la rémunération du salarié est inférieure au montant de la revalorisation du Smic ou des minimas prévus par la convention collective applicable au sein de l'entreprise.
Demander des entretiens réguliers
Demander une augmentation ne doit pas venir dans l'esprit de votre boss (ni dans son calendrier) comme un cheveu sur la soupe : préparez le terrain et demandez des entretiens régulièrement pour souligner vos réussites et faire le point sur votre travail dans sa globalité.
Vers une nouvelle revalorisation du SMIC en janvier 2023 ? L'indice du mois de juin est à présent l'indice de référence. L'indice à atteindre pour une nouvelle augmentation du SMIC est donc de 113,80 (111,57 x 1,02). Pour le mois de juillet, l'indice des prix est de 111,77 soit + 0,20 point.
Il est généralement conseillé de patienter 1 an minimum après votre embauche avant de demander un ajustement de votre rémunération. Attendre de passer ce cap vous laisse le temps de faire vos preuves. De cette manière, vous aurez de meilleurs arguments pour négocier.
A quel moment négocier son salaire ? Un salaire peut être négocié à plusieurs moments. Dès l'entretien d'embauche, un candidat peut négocier son salaire en mettant en avant son expertise, ses compétences, ses diplômes. Un salarié peut également négocier son salaire lors de son entretien annuel d'évaluation.
La possession de 165 trimestres ou carrière complète est une condition indispensable pour bénéficier du 1000 € minimum. En effet, ce n'est pas pour tout le monde. Des milliers de retraités aux carrières découpées ne sont pas pris en compte.
Le montant de l'Aspa qui vous sera accordé est égal à la différence entre ces 16 826,64 € et vos ressources. Le montant maximum par mois est de 1 402,22 €.
Cette revalorisation de 4 % visant à compenser la hausse des prix due à l'inflation en 2022 concerne toutes les retraites de base, la pension de réversion, l'allocation de solidarité aux personnes âgées (Aspa) et l'allocation supplémentaire d'invalidité (ASI).
À compter du mois de juillet 2022, une revalorisation de 4 % sera appliquée sur les droits et prestations sociales, et tout particulièrement les prestations familiales, et les minima sociaux, dont le revenu de solidarité active, l'allocation aux adultes handicapés et l'allocation de solidarité aux personnes âgées.
La loi de finances 2022 actualise les barèmes de l'impôt sur le revenu, instaure une avance de 60 % des crédit d'impôt, poursuit l'exonération de la taxe d'habitation, maintient le relèvement exceptionnel de certains crédits d'impôt, prolonge divers dispositifs d'aides.
La loi portant mesures d'urgence pour la protection du pouvoir d'achat fixe la revalorisation des pensions à 4 %, à compter du 1er juillet. Celle-ci sera effective sur votre mise en paiement le 29 septembre. Le rappel des mois de juillet et août sera effectué sur votre pension du mois d'octobre.
– 20 ans de service : 340 € minimum ; – 30 ans de service : 480 € minimum ; – 35 ans de service : 680 € minimum ; – 40 ans de service : 1 000 € minimum.
14% après 14 ans d'ancienneté ; 15% après 15 ans d'ancienneté ; 17% après 20 ans d'ancienneté.
Un salarié a une ancienneté de 10 ans, sa prime d'ancienneté est de 57 euros. Par ailleurs, la prime d'ancienneté s'ajoute au salaire minimum légal (SMIC) ou au salaire minimum conventionnel si plus favorable. La date de changement de taux est définit par la convention collective, l'accord collectif ou l'usage.