La réponse est donc très attendue : il faut demander un pourcentage d'augmentation. La clé du succès réside dans la formulation d'une fourchette d'augmentation salariale se situant entre 5 à 10 % de son salaire fixe, selon les arguments à mettre en avant pour défendre la hausse.
L'augmentation moyenne des salaires en France devrait s'élever à 3,1% en 2022 et 3,3% en 2023, selon une enquête de WTW.
Une augmentation globale des salaires
Au-delà des cadres, d'après une étude menée par la Banque de France, les hausses de salaire négociées pour 2022 varient en moyenne entre 2,5% et 3,5% selon les secteurs contre 1% depuis 2014. Dans l'automobile, la revalorisation atteint même 4,5% en 2022.
Pour ne pas perdre de pouvoir d'achat, une bonne augmentation s'aligne au taux d'inflation, voire même est supérieure. Pour information, le taux d'inflation s'est établi à 2,8 % en 2021. En 2022, les projections le portent à 3,7 %.
La loi ne prévoit aucune obligation d'augmentation de salaire automatique. Accepter une demande d'augmentation de salaire est donc facultatif sauf si la rémunération du salarié est inférieure au montant de la revalorisation du Smic ou des minimas prévus par la convention collective applicable au sein de l'entreprise.
13% après 13 ans d'ancienneté ; 14% après 14 ans d'ancienneté ; 15% après 15 ans d'ancienneté ; 17% après 20 ans d'ancienneté.
Une moyenne prévue entre 3,3 % et 3,5 %
Publiées en septembre dernier, les prévisions indiquaient déjà une hausse par rapport à celles observées depuis près de 10 ans.
Quelle formule pour calculer un pourcentage d'augmentation de salaire ? Il existe une formule simple qui permet de calculer le pourcentage d'augmentation d'un salaire : ([nouvelle valeur - ancienne valeur] / ancienne valeur) x 100.
Établir combien vous voulez demander
En général, le taux moyen d'augmentation est de 3%. Toutefois, si votre boss vous demande quelle augmentation vous désireriez, il est plus judicieux de donner une fourchette réaliste et raisonnable qu'un montant fixe.
Prenons un nombre N. Appliquer à N une réduction de 8 % revient à multiplier N par 0,92. On obtient alors N×0,92. Appliquer à ce résultat une augmentation de 10 % revient à le multiplier par 1,1.
Formule à utiliser : valeur + valeur × p/100 où p représente le pourcentage.
Dans le cas d'une augmentation, on calcule le Coefficient Multiplicateur en ajoutant 1 à la valeur décimale du pourcentage. On utilise le « + » car il s'agit d'une augmentation.
Il existe plusieurs justifications à une augmentation de salaire : La performance du collaborateur qui est durable et confirmée dans le temps. En cas d'efforts ponctuels exceptionnels, il existe d'autres leviers comme des bonus, des congés supplémentaires ou des cadeaux, par exemple.
L'ancienneté est déterminée en tenant compte du travail effectué auprès du même employeur de manière ininterrompue (sauf dispositions conventionnelles plus favorables au salarié). Certaines périodes de suspension de contrat sont prises en compte et d'autres sont exclues pour la détermination de l'ancienneté.
La prime d'ancienneté est en général prévue dès 3 années de présence dans l'entreprise. Selon les dispositions usuelles, conventionnelles ou contractuelles qui l'encadrent, elle peut être versée à une fréquence mensuelle ou de manière occasionnelle.
Après l'embauche, si l'évolution future du salaire est normalement décidée d'un commun accord des deux parties, elle résultera le plus souvent d'une décision unilatérale de l'employeur, que celui-ci exercera dans le cadre de son pouvoir de direction.
Par principe, le salaire doit être augmenté lorsqu'il est fixé au minimum légal, c'est-à-dire au salaire minimum de croissance (ou SMIC), et que ce seuil évolue.
Au 1er août 2022 le SMIC augmentera automatiquement de 2,01% en raison de la forte inflation enregistrée depuis le mois de novembre 2021. Pour un temps plein, le Smic mensuel devrait ainsi augmenter d'environ 26 euros net pour atteindre environ 1 328 euros.
Pour négocier efficacement une augmentation de salaire, vous devez vous appuyer sur des arguments pertinents et tangibles. Ils doivent convaincre votre employeur de vous accorder l'augmentation demandée.
Augmenter de 5% c'est multiplier par 1,05; Diminuer de 5% c'est multiplier par 0,95; Donc augmenter de 5% puis diminuer de 5% revient à multiplier par 1,05 X 0,95 = 0,9975. Mais 0,9975 = 1 - 0,0025 = 1 - (0,25/100).
La cabinet Alixio a récemment publié les résultats de son enquête « Inflation salaires 2022-2023 ». On y apprend notamment que la majorité des entreprises interrogées envisagent des augmentations de plus de 4% pour les salariés, alors que leurs prévisions ne dépassaient pas 2,5% en 2021.
Contrairement au pourcentage de proportion, un taux d'évolution peut dépasser 100 % ou être négatif. Un niveau qui double augmente de 100 %, ou de 200 % s'il triple et ainsi de suite. Donc attention à une erreur souvent commise : un résultat multiplié par 5 n'est pas la même chose que +500 % (il équivaut à 400 %).
Le coefficient de marge donne une idée claire du rapport entre le coût de revient et le prix de vente. Par exemple, si une marchandise est achetée 4 € et revendue 5 €, alors le coefficient de marge est de 5€ / 4€, soit 1,25.