À partir de janvier 2024, les infirmiers, infirmières et les membres du personnel soignant non médical (donc les aides-soignants), qui exercent de nuit dans la Fonction publique hospitalière seront payés 25 % de plus qu'en journée.
Le PLFSS pour 2024 prévoit une augmentation de 20 % de cette indemnité pour le travail pendant les dimanches et les jours fériés, ce qui se traduira par un supplément d'environ 10 euros par jour basé sur un travail de 8 heures effectives.
La rémunération du travail de nuit en milieu hospitalier est ainsi majorée de 25% pour les aides-soignants et les infirmiers, et l'indemnité pour le travail dominical et des jours fériés est revalorisée de 20%. Selon la Première ministre, ces mesures présentent un coût annuel de 1,1 milliard d'euros.
L'opération a coûté 9,2 milliards d'euros. Malgré ces avancées, les syndicats martèlent que ces revalorisations restent inférieures à l'inflation estimée à 5,2 % en 2022 et 4,9 % en 2023. Ils refusent que 2024 soit « une année blanche », sans augmentation de salaire.
La progression des budgets d'augmentation sera ramenée en 2024 à 3,6 % pour les non-cadres et 3,4 % pour les cadres, selon les accords salariaux d'entreprise analysés par le Groupe Alpha.
Augmentation des salaires 2024 : une revalorisation du SMIC
Conformément à l'augmentation de salaire annuelle, un arrêté en date du 20 décembre avril 2023 a revalorisé le SMIC 2024. Cette revalorisation a pris effet dès le 1er janvier 2024.
Le meilleur moment pour proposer ou demander une augmentation de salaire lors de l'entretien annuel d'évaluation, lorsque certains objectifs sont effectivement atteints ou lorsque de nouvelles responsabilités sont confiées.
L'augmentation de la CNRACL compensée par une baisse de l'URSSAF maladie. Un décret du 30 janvier 2024 prévoit, à compter du 1er janvier 2024 : Une hausse d'un point du taux des cotisations vieillesse affectée à la CNRACL comme l'avait annoncé le gouvernement (31,65 % contre 30,65- %)
La prime de service est versée une fois par an, généralement à la fin du deuxième trimestre.
Ainsi, dorénavant, après 9 ans de carrière, un fonctionnaire de catégorie C qui a intégré le premier grade au premier échelon peut prétendre à une rémunération minimale de 1 717 euros bruts, hors primes et accessoires de rémunération liés à sa situation familiale et personnelle.
Ainsi, en 2023, un aide-soignant va toucher (hors primes et indemnités) : 1 760 euros nets mensuels, en début de carrière. 1 838 euros nets mensuels, après 5 ans d'expérience. 2 830 euros nets mensuels, en fin de carrière.
Au 1er janvier 2024, la rémunération de chaque heure effectuée de nuit sera augmentée de 25 %. Les bénéficiaires : L'ensemble des personnels non médicaux et de maïeutique des hôpitaux et EHPAD publics et des établissements privés à but non lucratif.
Le salaire médian pour les emplois aide soignante en France est € 22 800 par an ou € 12.53 par heure. Les postes de niveau débutant commencent avec un salaire environnant € 21 486 par an, tandis que les travailleurs les plus expérimentés gagnent jusqu'à € 27 781 par an.
Objet : création du corps des aides-soignants et des auxiliaires de puériculture de la catégorie B de la fonction publique hospitalière. Entrée en vigueur : les dispositions du présent décret entrent en vigueur le 1er octobre 2021 .
Le volet 2 du Ségur cible exclusivement les personnels non médicaux soignants.
Les soignants du privé bénéficieront dès le 1er octobre 2021 des revalorisations du Ségur 2 (Communiqué)
La prime est versée selon un barème comprenant 7 tranches : Salaire net mensuel inférieur ou égal à 1 541 € : 800 € Salaire net mensuel entre 1 541 € et 1 779 € : 700 € Salaire net mensuel entre 1 779 € et 1 902 € : 600 €
Cette prime, d'un montant de 300 à 800 euros, est versée à compter d'octobre à tous les agents de l'État et de la fonction publique hospitalière percevant en moyenne moins de 3250 euros bruts.
Fonction publiques : une prime de pouvoir d'achat pour lutter contre l'inflation. Face à l'inflation, la prime de pouvoir d'achat annoncée en juin dernier par le ministre Stanislas Guerini sera versée aux agents publics à partir d'octobre 2023.
Actuellement, un fonctionnaire de catégorie B qui a intégré le premier échelon du premier grade peut prétendre au bout de 5 ans de carrière à une rémunération minimale de 1 790 euros bruts hors primes et accessoires de rémunération liés à la situation familiale et personnelle.
Contribution exceptionnelle de solidarité : 1% dans la limite de 12 680€ Contribution sociale généralisée (CGS): 7,50% sur 98,25% du brut imposable dans la limite de 12 458,10€ Contribution pour le remboursement de la dette sociale (CRDS) : 0,50% sur 98,25% du brut imposable dans la limite de 12 458,10€
Le RIFSEEP ou régime indemnitaire tenant compte des fonctions, des sujétions, de l'expertise et de l'engagement professionnel, est l'outil indemnitaire de référence qui remplace la plupart des primes et indemnités existantes dans la fonction publique de l'État.
Dans le public comme dans le privé, peu importe le métier, les salaires des Français vont augmenter en 2024. C'est l'une des rares conséquences positives de l'inflation. Néanmoins certains employés risquent d'être lésés par rapport à d'autres. N'importe quel travailleur en désire une et beaucoup vont l'obtenir.
Obligation conventionnelle d'augmentation des salaires
En cas de revalorisations, l'employeur doit veiller à répercuter, le cas échéant, sur ses salariés. Si les dispositions de la convention sont étendues, elles deviennent obligatoires pour toutes les entreprises d'un même secteur d'activité.
Obligation de tenir compte de l'évolution
La loi française impose un principe simple selon lequel « à travail égal, salaire égal » pour les salariés ayant les mêmes missions, diplômes et niveau de responsabilité. Si une inégalité de salaire existe et est établie par jugement, la loi prévoir une augmentation salariale.