Véritable bâtisseur visionnaire, le premier empereur des Français, couronné en 1804, voulait faire de Paris et sa région la « capitale de l'univers ». Aujourd'hui encore, son ambition se lit sur les murs et dans l'histoire de la cité lumière.
Premier consul, il veut faire de Paris "la plus belle capitale du monde". Empereur, il envisage la construction d'un immense palais sur la colline de Chaillot.
En tant que général en chef et chef d'État, Napoléon tente de briser les coalitions montées et financées par le royaume de Grande-Bretagne et qui rassemblent, à partir de 1792, les monarchies européennes contre la France et son régime né de la Révolution.
« Patrie, Science, Gloire ». C'est finalement par ordre du 11 avril 1805 que l'Aigle impérial est officiellement attribué à l'École polytechnique. Il est possible que ce soit l'Empereur lui-même qui ait modifié la devise « Patrie, Science, Gloire » en « Pour la Patrie, les Sciences et la Gloire ».
En 1799, Napoléon Bonaparte prend la tête de la Grande Nation qui a mis en place des “républiques sœurs” dans son voisinage proche (Hollande, Suisse ou Italie). En 1802, selon la même logique, Bonaparte réorganise les Républiques italiennes puis, en 1803, s'impose comme protecteur de la République helvétique.
Au total, 19 bicornes napoléoniens ont été recensés à travers le monde sur les 120 portés au cours des quinze années de règne, dont la plupart demeure dans des musées. Celui-ci avait été acheté en 1814 par un politicien écossais dénommé Sir Michael Shaw-Stewart.
Le coupable serait le général Charles de Montholon, un proche de l'Empereur. Il aurait empoisonné petit à petit Napoléon en versant quelques gouttes de poison dans le vin que consommait le général à Sainte-Hélène.
Surnom donné par les républicains à Napoléon III (du nom de l'ouvrier qui lui avait prêté ses habits lorsqu'il s'évada du fort de Ham, en 1846).
Sur ce plan, le régime est à créditer d'une œuvre colossale et pérenne : l'unification du droit français, avec, bien sûr, le Code Civil (1804, rebaptisé « Code Napoléon » en 1807) mais aussi les Codes de procédure civile (1806), de commerce (1807), d'instruction criminelle (1808), pénal (1810), sans oublier l'ambitieux ...
Le 2 septembre 1870, les Prussiens reçoivent la capitulation d'une armée française enfermée à Sedan, dans les Ardennes. Ils font 83 000 prisonniers y compris l'empereur des Français.
La campagne de Napoléon Ier en Espagne se déroula dans le cadre de la guerre d'indépendance espagnole. À la suite des graves échecs subis par l'armée française durant l'année 1808, Napoléon décida d'intervenir personnellement avec une partie de la Grande Armée venue d'Allemagne.
au sens large, le bonapartisme vise à établir un État national à exécutif fort et centralisé mais d'essence républicaine et assis sur la consultation régulière du peuple par le biais de plébiscites.
Une enfance entre la Corse et la France
Louis Napoleone di Buonaparte est né le 15 août 1769 à Ajaccio, un an après l'achat de la Corse à la République de Gênes. Second fils de Carlo Maria Buonaparte et de Maria Letizia Ramonilo, il est issu d'une famille de treize enfants qui appartient à la petite noblesse corse.
Napoléon III a l'ambition de transformer Paris pour l'embellir et l'assainir d'une part, et d'autre part pour en faire une capitale politique moderne et attractive en Europe. En annexant les communes limitrophes, la ville gagne en superficie et en habitants.
Si vous interrogez un féru napoléonien, il vous dira tout de go que IL (Napoléon) aimait le chambertin. La source est digne de foi, s'agissant de Louis-Constant Wairy, le premier valet de chambre de IL.
Où se trouve la Route Napoléon ? La Route Napoléon part de Golfe Juan où l'empereur, à son retour de l'île d'Elbe, débarqua le 1er mars 1815 pour rallier Grenoble par le col Bayard. Une route de 325 km qui, dans les Alpes de Haute Provence, passe par Castellane, Barrême, Digne-les-Bains, Malijai et Sisteron.
Une volonté de rétablir les colonies françaises
L'empereur Napoléon souhaitait surtout reconstituer un empire colonial français en Amérique. Une garantie de prestige, mais surtout un atout économique : en 1789, un Français sur dix vivait du commerce colonial sous l'ancien régime.
Ce fut le 14 août 1800 que le Premier consul désigna une commission de quatre éminents juristes : François Denis Tronchet, Félix Julien Jean Bigot de Préameneu, Jean-Étienne-Marie Portalis et Jacques de Maleville pour rédiger le projet de « Code civil des Français », sous la direction de Cambacérès.
Naissance du Code civil des Français, l'une des « masses de granit » napoléoniennes de la France moderne. Lorsque le 30 ventôse an XII (21 mars 1804), Bonaparte, Premier consul, ordonne la réunion des lois civiles en un « Code civil des Français », c'est ainsi une entreprise de longue haleine qui arrive à terme.
Son titre : Napoléon Le Petit, un pamphlet en forme de cri d'indignation pour désigner le neveu du « premier » Napoléon ; ce « traître » celui en qui Hugo avait pourtant placé sa confiance pour les élections présidentielles de 1848. Louis Napoléon a proclamé la restauration de la dignité impériale.
« Napoléon, Bonaparte et Napoléon Ier désignent la même personne. Napoléon est le prénom du futur empereur, et Bonaparte est son nom de famille (lire n° 6 896). Il est né le 15 août 1769 à Ajaccio (Corse) et est mort le 5 mai 1821, à Sainte-Hélène, une île britannique dans l'océan Atlantique. » Empereur.
Napoléon le Petit est une œuvre que Victor Hugo a fait paraitre en 1852 à Bruxelles pour s'opposer à l'empereur Napoléon III au début du Second Empire après le coup d'État du 2 décembre 1851 du prince -président Louis-Napoléon Bonaparte, neveu de Napoléon Ier (surnommé par contraste Napoléon le Grand).
Dans cette commune belge, Napoléon aurait été doublement trahi le 18 juin 1815. D'abord par ses généraux, Ney et Grouchy en tête. Ensuite par la météo : une pluie diluvienne avait transformé en bourbier le champ de bataille, déroutant son artillerie.
"Son autoritarisme (...), son sens d'un Etat fort, son mépris du régime parlementaire, son impérialisme et surtout son génie de la propagande ; tout peut y faire penser". Mais "il n'y a chez Napoléon ni l'idéologie meurtrière, ni le délire raciste de ceux que l'on présente comme ses successeurs", ajoute l'historien.
Le 5 mai, à 4 h du matin, il prononce avec peine ses derniers mots : « À la tête de l'armée. » À moins que ce ne soit : « France… mon fils… armée… » On l'entend à peine avant qu'il ne plonge dans le coma.