Les obligations comptables d'une associationdépendent principalement de sa taille. Une petite association peut se contenter d'une comptabilité simplifiée tandis qu'une grande association devra tenir une comptabilité conforme au plan comptable associatif.
Quel type de comptabilité pour une association ? Quoi qu'il en soit, selon la taille de l'association, les dirigeants peuvent choisir de tenir une comptabilité de trésorerie ou une comptabilité d'engagement.
Pour les petites associations, la comptabilité peut être tenue sur un simple cahier ou sur un tableur informatique. Il est conseillé de tenir régulièrement à jour ce cahier aussi appelé journal de recettes/dépenses et de faire un état mensuel des dépenses et des recettes.
Le contenu du bilan comptable d'une association
L'obligation d'établir une comptabilité pour l'association nécessite de choisir un trésorier de l'association formé, un comptable d'association ou un expert-comptable extérieur.
Suite à la déclaration et à l'enregistrement de l'association à la préfecture et à sa publication au journal officiel des associations, elle se dote d'une personnalité juridique. Cette capacité lui permet ainsi de délivrer des documents officiels, dont les factures.
Le contrôle externe des associations est de deux ordres : un commissaire aux comptes « imposé » par la loi, un censeur ou « contrôleur » prévu, éventuellement, par les statuts.
Les documents comptables obligatoires à tenir en cours d'exercice et à conserver dans votre comptabilité sont les suivants : le livre-journal, le grand livre, et le livre d'inventaire.
Les associations doivent, par nécessité démocratique et de bonne gestion, tenir une comptabilité. La loi du 1er juillet 1901 n'impose en la matière aucune obligation aux associations. Les statuts prévoient généralement que le trésorier rend compte de sa gestion et soumet les comptes à l'approbation de l'assemblée.
Les comptables distinguent trois types de comptabilité : la comptabilité générale, la comptabilité analytique et la comptabilité budgétaire. Seule la première est légalement obligatoire, mais elles permettent toutes de faire la lumière sur la situation financière de votre entreprise.
Faire une déclaration sur l'honneur en cas de perte de facture. Si l'absence de justificatifs concerne les notes de frais du personnel, non remboursées sous forme d'allocations forfaitaires, il est possible de produire une « déclaration sur l'honneur » (à utiliser avec parcimonie).
Toute association peut décider de rémunérer tout ou partie de ses dirigeants. La rémunération de chaque dirigeant ne doit pas dépasser les ¾ du Smic : Smic : Salaire minimum interprofessionnel de croissance , soit 1 281,96 € brut par mois.
Une association « loi 1901 » est un organisme à but sans lucratif. Ce caractère « non lucratif » signifie qu'il est interdit de partager des bénéfices… et pas d'en réaliser !
En principe, les associations relevant de la loi du 1er juillet 1901, et plus généralement les organismes sans but lucratif, ne sont pas soumises aux impôts commerciaux : impôts sur les sociétés, contribution économique territoriale, TVA.
La désignation d'un trésorier est obligatoire lorsque la loi ou les statuts de l'association l'imposent. Toutefois, si vous vous trouvez dans l'une des situations suivantes, cette activité peut être soumise à conditions ou vous être interdite (incompatibilité avec d'autres fonctions).
Récupérer les sommes dues à l'association ; Payer les dettes de l'association dissoute (si le remboursement est impossible, il faudra ouvrir une procédure de liquidation judiciaire d'association) ; Vendre les biens restant de l'association ; Restituer le patrimoine restant.
La trésorerie d'une association désigne la somme d'argent qu'elle possède sur son ou ses comptes en banque. Plusieurs bonnes pratiques peuvent être mises en place par un trésorier d'association pour piloter et gérer la trésorerie de son association de manière optimale.
Une association de fait est légale : Elle peut se constituer sans autorisation, ni déclaration. Créer, faire fonctionner ou dissoudre une association n'exige aucune formalité.
Connaitre ses dettes
Au quotidien, Il convient d'examiner avec le banquier, véritable partenaire de l'association, les solutions possibles, par exemple un découvert bancaire ou facilité de caisse, une avance-relais sur subvention (loi "Dailly" sur les cessions de créances), ou encore un crédit court terme.
Accéder aux informations comptables d'une association
La Dila met à disposition l'API Associations et Comptes permettant l'accès et l'exploitation gratuite de jeux de données. Par ailleurs, le portail service-public.fr propose une fiche qui explique comment se renseigner sur une association.