Le château (doc. 5) est le lieu depuis lequel s'exerce le pouvoir seigneurial. Le texte (doc. 4) montre qu'il ne sert pas uniquement de résidence au seigneur : il y rend la justice et y reçoit ses hôtes.
Une cour de justice seigneuriale. Le seigneur rend justice dans une grande salle de son château. Il convoque des témoins et entend les débats avant de rendre ses jugements. Souvent, il cherche un accord entre les personnes en conflit, plutôt que d'infliger une peine.
Il dispose de nombreux pouvoirs : il commande, il protège, il juge, il administre. Les paysans dépendent du seigneur, ils construisent des villages et mettent en valeur les terres au pied du château qui symbolise le pouvoir seigneurial.
Il protégeait les habitants de la seigneurie lors d'une attaque (grâce aux chevaliers et au château du seigneur). Les seigneurs sont les personnes puissantes du royaume. Ils sont au service du roi tout en dominant la paysannerie en échange de leur protection.
La seigneurie est composée du château, du village, des bois et des terres agricoles. Ces terres sont divisées en deux parties : la réserve (exploitée grâce aux corvées, et par les serfs, pour l'usage du seigneur) et les tenures (en location aux paysans de la seigneurie).
Qu'est ce qui montre que dans la seigneurie le seigneur est le maître ? C est le Seigneur qui dirige la seigneurie, en tirant ses revenus des cultures produites par les paysans, et en louant en plus les terres pour ces paysans qui devront payer des impôts.
Le possesseur d'une seigneurie porte le titre de « Seigneur » ; il peut être une personne, dans la très grande majorité des cas un ressortissant de la noblesse ou de la haute bourgeoisie, mais aussi une personne morale le plus souvent une institution ecclésiastique telle une abbaye, un chapitre canonial (cathédral ou ...
Le tribunal seigneurial se compose, théoriquement, de trois personnes : Le juge, appelé parfois prévôt, bailli, sénéchal, vice-gérant, ou viguier selon les régions, qui prononce la sentence. Le procureur fiscal, qui représente le ministère public et engage les poursuites.
La seigneurie banale donne à son possesseur, par ailleurs seigneur foncier, des pouvoirs de commandement sur les hommes de sa seigneurie foncière, mais aussi sur ceux d'autres seigneurs fonciers et sur les alleutiers (petits propriétaires libres).
Définitions de « seigneuresse »
La seigneurie s'organisait autour d'un château-fort ou d'une abbaye. Elle était constituée d'une terre, dont les dimensions étaient variables. Elle réunissait sur le même territoire un seigneur et sa famille, de nombreux paysans ainsi que des artisans.
Le château fort est un symbole de puissance: il faut être riche pour pouvoir construire un tel batîment. C'est aussi un lieu de pouvoir: On y rend la justice; on reçoit les hôtes, c'est un lieu de résidence pour les seigneurs.
Les seigneurs sont des personnages puissants du royaume. Ils sont au service du roi tout en dominant la paysannerie en échange de leur protection. Et face aux invasions des IXème et Xème siècles, l'autorité des souverains carolingiens s'est émiettée entre les mains des seigneurs.
L'unification de la justice royale au Moyen Âge
Plus tard, Charlemagne tente de réaliser l'unité et la centralisation du territoire par la création d'une administration centrale dotée de contrôleurs itinérants, les missi dominici, chargés notamment de surveiller les pouvoirs locaux dans l'exercice de la justice.
Au nom du Roi
Les Rois de France rendent désormais la justice et assoient progressivement leur autorité judiciaire. Lors des sacres, l'archevêque de Reims remet la " main de justice ", signe d'équité, et l'épée, glaive de justice. Ainsi, le Roi reçoit de Dieu le pouvoir spirituel et temporel de rendre justice.
Le droit de ban, ou Bannus, était originellement venu de Germanie et donnait aux souverains des deux premières dynasties, mérovingienne et carolingienne, un pouvoir de commandement théoriquement sans limites.
Les paysans de la seigneurie doivent aussi y travailler périodiquement : ces obligations constituent les corvées. Les tenures sont les terres de la seigneurie louées à vie à des paysans, appelés tenanciers. Ceux-ci payent au seigneur le cens (qui représente le loyer de la terre).
seigneurie
1. Droit, puissance, autorité d'un homme sur la terre dont il est le seigneur. 2. Mouvances, droit féodaux d'une terre, indépendamment de la terre même.
La dîme ou dime (du latin decima, dixième) est, depuis le Moyen Âge et jusqu'à la Révolution française, une redevance en nature ou en argent, portant principalement sur les revenus agricoles collectés en faveur de l'Église catholique.
À la fin du Moyen Âge, la justice est assurée par des institutions diverses, même s'il s'agit d'une des modalités d'affirmation du pouvoir royal, entre rituel, grâce et condamnation à mort. La fin du Moyen Âge voit le développement des institutions judiciaires, notamment en France sous l'égide de la monarchie.
le roi est juge suprême mais justice déléguée au niveau local exercée par des comtes dans les tribunaux appelés Mallus, sont assistés par des assesseurs.
La seigneurie est composée de deux parties : la réserve, près du château, comprend des bois et des champs cultivés par les domestiques (nourris, logés et vêtus par le seigneur). Le reste du domaine est divisé en petites exploitations (tenures) concédées à des paysans (tenanciers).
Il a également des devoirs envers lui: il lui doit l'ost, le conseil pour rendre la justice et l'ai- de financière lorsque le seigneur marie sa fille, quand il arme son fils chevalier, quand il part à la croisade et quand, prisonnier, il doit payer une rançon (doc. 4).
En plus d'être importante pour la religion, l'église est un bâtiment important. On construit l'église sur un terrain plus élevé, près d'une croisée de chemins, sur le domaine du seigneur. L'église domine le paysage et c'est le plus grand bâtiment de la seigneurie. Le premier banc de l'église est réservé au seigneur.
La seigneurie : Le domaine sur lequel le seigneur exerce son pouvoir. La taille seigneuriale : La taxe payée par le paysan en échange de la protection du seigneur. Les banalités: Les taxes dues au seigneur en échange de l'utilisation de son four, son moulin ou son pressoir.