La couleur verte est proscrite dans le spectacle car elle porterait malheur aux comédiens, danseurs ou musiciens. Plusieurs explications, qui relèvent de croyances, sont avancées. Selon la légende, Molière serait mort sur scène en jouant Le Malade imaginaire, le 17 février 1673.
Interdiction de porter du vert
Dans la tradition théâtrale française, le vert est une couleur maléfique. Une croyance qu'on comprend mieux quand on connaît son origine : à la Renaissance, les tissus verts étaient teints à l'aide d'une substance toxique, l'oxyde de cuivre.
Côté couleur, c'était magnifique, mais ce pigment est instable, corrosif. Il contamine les couleurs voisines et le support sur lequel il est posé… et surtout, c'est un poison extrêmement violent. Pour les comédiens, porter un vêtement vert était donc très dangereux…
Dans la teinturerie ancienne, il s'agissait d'une couleur facile à obtenir mais fort difficile à fixer. On mélangeait alors la couleur avec du vert-de-gris, hautement toxique. Comme on transpirait déjà beaucoup sur scène, le contact avec des étoffes vertes pouvait provoquer des empoisonnements parfois mortels.
« Corde », le mot qui peut coûter cher
Sur scène comme dans les coulisses, il est traditionnellement défendu de prononcer le mot « corde » au sein d'un théâtre.
En souhaitant au comédien de se casser la jambe, on lui souhaitait ainsi la chance d'entrer en scène et d'être rémunéré. satisfaction. Si on en venait qu'à s'en casser une jambe, c'était signe que l'on avait beaucoup apprécié le spectacle.
Macbeth. Au Royaume-Uni et en Amérique du Nord, la pièce de Shakespeare Macbeth est réputée maudite, ainsi les acteurs évitent de prononcer son titre (l'expression « la pièce écossaise » [en anglais, the Scottish play] est utilisée à la place).
Selon la légende, Molière serait mort sur scène en jouant "Le malade imaginaire", le 17 février 1673. Le costume qu'il aurait porté pour son rôle était de couleur verte. Depuis, cette couleur est bannie des théâtres.
La couleur verte est proscrite dans le spectacle car elle porterait malheur aux comédiens, danseurs ou musiciens. Plusieurs explications, qui relèvent de croyances, sont avancées. Selon la légende, Molière serait mort sur scène en jouant Le Malade imaginaire, le 17 février 1673.
Bleu : Paix, divinité, union, rêve, évasion, froid. Jaune : Lumière, chaleur, prospérité, richesse, joie, énergie mais aussi maladie, folie, mensonge et trahison. Vert : Chance, hasard, espérance, nature, écologie, liberté. Rose : Féminité, douceur, sensualité, candeur.
La couleur rouge revient au XIXe siècle dans les années 1820 / 1830 une fois le souvenir des massacres estompés. Cela coïncide avec les débuts du romantisme, où les décors de théâtre vont devenir plus importants encore. On veut alors leur donner une teinte « historique ». Le rouge va mettre en valeur la scène.
Le vert : la couleur de l'espoir.
Le vert représente l'équilibre, la nature, l'écologie, le printemps et la renaissance. C'est le symbole de la prospérité, de la fraîcheur et du progrès.
A chaque pays sa superstition, car si le vert a la réputation de porter malheur en France, en Italie il s'agit du violet, en Angleterre, du vert et du bleu et en Espagne du jaune. Une superstition pourvue de plusieurs origines.
Le vert est la couleur de l'espoir, du hasard, du destin et de la chance (c'est pourquoi par exemple les tables de jeux sont verts).
Au théâtre, le rouge est lié à la Catharsis, à la purgation des passions qui se déroulent sur la scène. Le rouge est aussi un choix pragmatique lié à l'éclairage : sous l'Ancien Régime, les fauteuils et les rideaux étaient de couleur bleu, couleur des royalistes (avec le blanc).
Elle libère les esprits des préoccupations et soulage les angoisses. La couleur vert agit en effet principalement au niveau psychique et émotionnel. Par conséquent, elle nettoie, purifie, équilibre les émotions et les états d'âme. C'est l'ouverture du coeur, l'aptitude à ressentir des sentiments et à les partager.
Personne qui provoque la malchance, qui porte malheur.
Les œillets, par exemple, sont à éviter car ils évoquent la passion et la tromperie. Pour éviter tout quiproquo floral, mieux vaut ne jamais offrir des pétunias, des aconits, des cyclamens, des lys oranges, des chrysanthèmes ou encore des fleurs jaunes !
Très courante dans le monde du spectacle, la pratique consistant à se dire «merde» pour se souhaiter bonne chance remonte au XIXe siècle. Elle fait référence au crottin de cheval gisant à l'époque devant les salles de théâtre.
On ne doit pas non plus prononcer le mot « corde » sur scène ou dans les coulisses. La personne qui dit le mot « corde » sur scène doit payer une amende qui consiste en une tournée de vin blanc. L'origine de cette superstition viendrait des premiers machinistes qui étaient d'anciens marins.
On se dit souvent merde pour se souhaiter bonne chance. Cela vient de l'époque où l'on se déplaçait en fiacre, notamment pour aller au théâtre. Plus les cochers faisaient d'allers venues devant celui-ci, plus il y avait de crottin devant.
« Très beau concert émouvant et revigorant ! » « Bravo et un grand merci.
C'est utilisé à l'oral , surtout lorsqu'on part en colère, et cela veut dire je m'en vais.