Qu'est ce que l'OHB (ou caisson) ? C'est l'utilisation d'un médicament, l'oxygène, et d'une technique, l'hyperbarie (mise sous pression) qui permet une diffusion plus importante de l'oxygène dans les tissus.
Elle consiste à inhaler de l'oxygène à 100 %, ou des mélanges suroxygénés. Ce traitement permet au sang d'apporter de l'oxygène dans l'organisme là où il fait défaut; il complète le traitement anti-infectieux et anti-microbien, et favorise ainsi la cicatrisation des plaies.
Elle permet une réversibilité physique des effets délétères grâce à une compression des volumes gazeux, une augmentation de l'oxygène dissous et l'absence d'inhalation d'azote.
A quoi sert le caisson hyperbare ? La médecine hyperbare prend en charge des urgences vitales comme les accidents de plongée, les embolies gazeuses ou les intoxications au monoxyde de carbone.
Les modes d'action de l'oxygénothérapie hyperbare
Par exemple, à une pression de 1 bar relatif, équivalent de 10 mètres d'eau, le volume d'un gaz est réduit de moitié. Cet effet est utilisé dans le traitement des pathologies bullaires (accident de décompression, embolie gazeuse, pneumatose kystique intestinale).
La surpression pulmonaire est l'un des accidents les plus graves qui guettent le plongeur. Il est provoqué par une dilatation excessive des poumons au cours de la remontée vers la surface. Lorsque, en remontant, le plongeur bloque sa respiration, l'air contenu dans les poumons se dilate (Loi de Boyle-Mariotte).
L'oxygénothérapie est indiquée lorsque, en absence de traitement, la pression artérielle en oxygène (PaO2) est inférieure à 55 mm Hg, ou lorsqu'elle est comprise entre 55 et 60 mm Hg et est associée à des complications cardiaques.
Sécurité des chambres à oxygène hyperbare
La thérapie favorise la guérison de ces quatorze problèmes de santé, car elle envoie une concentration élevée d'oxygène rapidement et en profondeur dans les parties du corps affectées. Santé Canada a étudié les données scientifiques relatives à la chambre hyperbare.
L'accident de décompression est un trouble au cours duquel l'azote, qui s'est dissout dans le sang et les tissus lorsque la pression était élevée, forme des bulles gazeuses lorsque la pression diminue. Les symptômes peuvent comprendre fatigue et douleurs dans les muscles et les articulations.
La séance se déroule classiquement en trois phases: 15 minutes de compression (par exemple à 2,5 bars), 60 minutes d'oxygénation en plateau de pression, et 15 minutes de décompression. Le patient peut lire ou faire des mots croisés. En cas de troubles, il doit avertir le personnel.
Qu'est-ce que le traitement par oxygénothérapie à domicile
L'oxygénothérapie consiste à inhaler de l'air enrichi en oxygène pour corriger l'hypoxémie (le manque d'oxygène dans le sang) lorsque celle-ci est sévère.
L'oxygénothérapie hyperbare (caisson) augmente la quantité d'oxygène cellulaire disponible en augmentant la quantité d'oxygène dissous dans le plasma. De cette façon, les cellules cérébrales et cardiaques reçoivent en quelques minutes suffisamment d'oxygène.
L'hypoxémie est définie comme un faible taux d'oxygène dans le sang. Les causes les plus fréquentes d'hypoxémie sont les problèmes respiratoires aigus et chroniques, les insuffisances cardiaques et les anémies sévères.
L'oxygène pris durant le sommeil : • pourrait améliorer la qualité du sommeil chez certaines personnes, • pourrait éviter les complications liées à la baisse d'oxygène. 1.
Sous pression, l'azote se dissout
D'abord au niveau de l'appareil respiratoire : le volume d'air varie de manière inversement proportionnelle à la pression ambiante. Lors de la remontée, la pression diminue, et l'air contenu dans les poumons se dilate donc.
Le meilleur moyen d'éviter la surpression pulmonaire est de respirer normalement durant la remontée à vitesse contrôlée et de ne jamais bloquer la respiration. En résumé, à faire lors de la remontée : Expirer. Contrôler sa vitesse.
Il est consécutif à une blessure au thorax : choc violent, accident... Par exemple, une fracture des côtes a pu léser le poumon, lequel laisse passer de l'air vers la plèvre. Si cet air est piégé, il fait pression sur le poumon, lequel peut s'affaisser.
Les signes cliniques ne sont pas spécifiques : maux de tête, vertiges, malaises, nausées, dyspnée, troubles de la vision, de l'odorat ou du goût, troubles du sommeil, de la mémoire, de l'attention, douleurs thoraciques, abdominales, musculaires peuvent être rencontrés à des fréquences variables.
Le monoxyde de carbone provoque l'intoxication en se fixant sur les globules rouges (via la respiration et les poumons) et en empêchant ces globules de véhiculer correctement l'oxygène dans l'organisme.
Ce phénomène est dû à : une quantité insuffisante d'oxygène dans l'air (pièce calfeutrée, aération insuffisante, entrée d'air bouchée…) la présence d'impuretés dans les matières carbonées, objets de la combustion. une évacuation insuffisante des gaz de combustion (conduit mal raccordé, cheminée obstruée ou mal ramonée… ...
La toxicité de l'oxygène, causée par un apport excessif ou inadéquat en oxygène, peut causer de graves lésions aux poumons et à d'autres organes. Des concentrations élevées d'oxygène administrées sur une longue période peuvent intensifier la formation de radicaux libres et occasionner des dommages aux poumons.
L'oxygène, est un comburant indispensable à l'organisme. Les organes et les muscles l'utilisent pour fonctionner avant de rejeter du gaz carbonique. Une insuffisance respiratoire chronique se manifeste par un manque d'oxygène dans le sang qui explique la fatigue, l'essoufflement au moindre effort.
Prévention - précautions. Tout contact de l'O2 avec un corps gras doit être prohibé : vaseline, crèmes grasses sur le visage : risque de s'enflammer. Attention toutefois à l'oxygénothérapie continue à des débits élevés : > 4L minute par lunettes qui peut avoir un effet desséchant important sur les muqueuses nasales.