Le methotrexate (IMETH©) peut être utilisé dans le lupus cutané ou articulaire résistant, tout comme le belimumab (BENLYSTA©, en perfusions). – Les traitements locaux comme les crèmes à base de corticoides, le PROTOPIC© sont parfois utilisés dans les atteintes cutanées localisées.
Les corticoïdes sont les médicaments les plus couramment utilisés pour traiter certaines formes aigües de lupus érythémateux disséminé (atteintes rénales, neurologiques, cardiaques).
Les anti-inflammatoires et les immunosuppresseurs
Les médecins peuvent également prescrire des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) pour soulager les symptômes d'un lupus léger. D'autres médicaments comme les immunosuppresseurs permettent de traiter un lupus sévère et rebelle.
L'essentiel du traitement naturel du lupus repose sur une bonne hygiène de vie. Il est important de bien dormir et d'éviter à tout prix toutes formes de stress qui peuvent déclencher une poussée. L'exercice physique est recommandé entre les crises pour toutes les maladies auto-immunes.
Dans le LEC, il est recommandé d'avoir une protection SPF 50+ contre les UVB et forte contre les UVA avec un minimum du tiers du SPF à une longueur d'onde critique minimale de 370 nm.
Des régimes préconisent l'exclusion d'un ou plusieurs aliments. Certains aliments (laitages, graisses animales, aliments cuits, produits céréaliers) pourraient interférer avec le système immunitaire, en modifiant la flore intestinale.
Le lupus s'accompagne fréquemment d'une altération de l'état général. La fatigue est souvent associée aux poussées inflammatoires des maladies. Plus rarement, peut survenir un amaigrissement ou un fébricule, mais ces dernières manifestations sont le plus souvent discrètes.
L'éruption du visage en forme de "loup", caractéristique du lupus. Le symptôme le plus évocateur du lupus érythémateux disséminé est une éruption cutanée au niveau du visage, apparaissant lors d'une poussée de la maladie. Ces plaques rouges prédominent sur les zones de peau exposées au soleil ( photosensibilité ).
Presque tous les organes peuvent être touchés, y compris certaines parties du cerveau. On parle alors de neurolupus, qui peut provoquer tout type d'atteinte neurologique, tel des paralysies, des fourmillements, des convulsions, mais aussi psychiatriques, comme de l'anxiété diffuse ou un accès de psychose.
· PLAQUENIL 200 mg, comprimé pelliculé peut provoquer la survenue d'une rigidité musculaire, de mouvements anormaux, de tremblements (troubles extrapyramidaux) (voir rubrique 4 : « Quels sont les effets indésirables éventuels ? »)
Le lupus spontané survient le plus souvent sur un terrain génétique favorisant. Les facteurs déclenchant les plus fréquemment associés à sa survenue, sont : La prise de certains médicaments. Des facteurs environnementaux : ultraviolet (soleil), tabac, stress.
Le lupus est une maladie auto immune non spécifique d'organe dont l'organe cible est la peau. Le mot « lupus » (loup en latin) fait référence à l'aspect caractéristique de l'atteinte de la peau du visage, qui peut prendre l'aspect d'un masque de loup.
Le lupus est une maladie chronique qui évolue par poussées irrégulières et qui prend des formes très variées selon les individus. Le lupus n'est pas psychosomatique, ni contagieux ni héréditaire. Il ne provoque pas de cancer.
Le lupus systémique est une maladie auto-immune dite systémique, c'est-à-dire qu'elle peut atteindre différents organes. Les organes le plus souvent atteints sont la peau et les articulations, mais une des atteintes les plus surveillées est l'atteinte rénale.
– L'hydroxychloroquine (PLAQUENIL©)est le premier traitement du lupus. Son efficacité pour réduire le nombre des poussées, mais aussi la sévérité des poussées de la maladie, a été démontrée. – Les corticoïdes (prednisone: CORTANCYL©) sont utilisés lors des poussées, à des doses variables en fonction du type d'atteinte.
Si un lupus n'était pas traité, il évoluerait par poussées qui pourraient laisser des séquelles irréversibles surtout lorsque le lupus est rénal (insuffisance rénale chronique) neurologique, cardiaque, pulmonaire ou hématologique.
Les douleurs et inflammations articulaires (arthrite) sont très fréquentes dans le lupus. Elles touchent principalement les doigts, les mains, les épaules et les genoux. Mais contrairement à la polyarthrite rhumatoïde (PR), le lupus détruit rarement les articulations.
Le lupus systémique peut s'accompagner d'une chute des cheveux diffuse qui s'estompe lorsque la poussée s'est complètement calmée. Si la perte des cheveux survient en dehors d'une poussée du lupus, il faut alors rechercher une autre cause.
Portez des vêtements qui couvrent la peau, un chapeau et des lunettes de soleil lorsque vous êtes à l'extérieur. Sur la peau directement exposée au soleil, utilisez un écran solaire. Il va de soi qu'il vaut mieux éviter le soleil lorsqu'il est à son zénith, c'est-à-dire de 11 h à 16 h.
Le LES est une maladie chronique qui appartient au groupe des connectivites et dont le pronostic s'est considérablement amélioré au cours des dernières décennies (l'espérance de vie dépasse 95% à 10 ans dans la plupart des centres spécialisés).
Lorsque le lupus est en poussée, le sport doit être évité, mais il est possible de pratiquer la marche ou la gymnastique si des douleurs articulaires ou musculaires n'apparaissent pas. Les vraies contre-indications sont très exceptionnelles : polyarthrite sévère en poussée, atteinte cardiaque ou pulmonaire.
Les prises de sang, les analyses d'urine, la recherche d'anticorps et les autres examens (biopsie de peau +/- rein, échographie cardiaque, radiographie thorax…) permettent la confirmation du diagnostic et de faire la « cartographie » des différentes atteintes.
Devant des douleurs articulaires ou musculaires, les traitements de fond utilisés le plus souvent sont l'hydroxychloroquine, le méthotrexate, le léflunomide. Devant des atteintes viscérales, les traitements de fond utilisés sont l'azathioprine ; le mycophénolate mofetil, le cyclophosphamide.
Vieillissement prématuré des artères, risque plus élevé de cancer du col de l'utérus, prédisposition à faire des infections et insuffisance rénale sont fréquents. En outre, «la maladie s'accompagne souvent d'une fatigue chronique pour laquelle les médicaments ne peuvent rien.