« Le bonheur est un idéal de l'imagination et non de la raison. » Pour Kant, le bonheur est un concept empirique : il est particulier (bien que tout le monde le recherche en tant que but universel) et vague, c'est-à-dire qu'il repose sur une idée que chacun se fait du bonheur.
Donc pour Kant le bonheur est un idéal de l'imagination puisqu'il ne peut pas être déterminé précisément, rationnellement. Dans Fondements de la métaphysique des mœurs, Kant précise que si le bonheur était la finalité réelle de l'homme, alors la nature aurait bien mal agit.
Kant définit le bonheur comme la satisfaction complète des besoins et des inclinations (c'est-à-dire des désirs). Il ne s'agit donc plus ici de sagesse ou de disposition de l'âme, mais de la somme de tout ce qui vient, de l'extérieur, apaiser nos tensions intérieures.
Pour l'élève de Socrate, le bonheur est le but de la vie meilleure, comme il l'explique dans "Le Banquet" et "Le Timée".
Le bonheur est, au sens courant, un état émotionnel agréable, équilibré et durable dans lequel se trouve quelqu'un qui estime être parvenu à la satisfaction des aspirations et désirs qu'il juge importants.
Résumons la thèse platonicienne sur le bonheur comme cela : une vie passée à courir après ce dernier est épuisante. Pour vivre heureux, il faut absolument maîtriser la force de notre désir. Le bonheur n'est pas dans le plaisir à répétition, mais dans la quête des plaisirs durables.
Le bonheur est un état de satisfaction complète caractérisé par sa stabilité et sa durabilité. Il ne suffit pas de ressentir un bref contentement pour être heureux. Une joie intense n'est pas le bonheur. Un plaisir éphémère non plus.
Le bonheur est la fin suprême de nos actions, celle a laquelle tout le reste se rapporte et qui par la même ne se rapporte a rien autre : c'est le souverain bien 3).
Le bonheur réside dans nos corps et naît de nos plaisirs. "La racine de tout bien est le plaisir du ventre", dit Epicure en matérialiste et en hédoniste. Il ne fait aucune différence entre l'agréable et le bien, pas plus qu'entre la douleur et le mal.
Calliclès considère qu'un individu vraiment libre est celui qui jouit sans entraves et satisfait tous ses désirs. Calliclès s'empresse alors de : « Vivre dans la jouissance, [d']éprouver toutes les formes de désirs et [de] les assouvir ». Selon lui, bonheur consisterait en une liberté sans limite, où tout est permis.
Idée : Le bonheur échappe à notre sphère d'action parce qu'il n'est pas de l'ordre du décidable ou du contrôlable. Argument(s) : Celui qui voudrait provoquer le bonheur risquerait de le faire fuir. On fait erreur quand on cherche à produire son bonheur comme on cherche à produire une action droite et morale.
Bien-être et bonheur sont deux notions différentes. Le bien-être serait une construction de l'esprit, un concept, tandis que le bonheur serait une « chose réelle » qui peut se mesurer. Ainsi, à tout instant, vous pouvez définir votre score de bonheur actuel entre 0 et 10 par exemple.
Quel est le secret de votre formule du bonheur? Mo Gawdat. Si on regarde le bonheur avec une vision d'ingénieur, on peut le résumer en une équation : il est supérieur ou égal à la différence entre votre perception des événements de la vie et vos attentes.
Kant (1724-1804) : un philosophe et une œuvre. Le philosophe ne doit pas se déterminer par rapport à Dieu mais par rapport à l'homme. Ce n'est pas la foi mais la raison qui peut procurer à l'homme la liberté. La morale doit donc se libérer de toute référence (comme les Eglises) extérieures à la raison humaine.
Aie le courage de te servir de ton propre entendement ! Voilà la devise des Lumières." "Agis de telle sorte que la maxime de ta volonté puisse être érigée en loi morale universelle." "L'autonomie de la volonté est le principe unique de toutes les lois morales et des devoirs qui y sont conformes."
Pour être vraiment heureux, trois éléments sont essentiels. De bonnes relations interpersonnelles, une situation financière stable et un but dans la vie, voilà les trois éléments clés du "triangle d'or du bonheur".
La conception traditionnelle du bonheur est donc, au fond, hostile au désir, en tant qu'elle vise à sa disparition dans la satisfaction ; la conception rousseauiste au contraire est une véritable apologie du désir en ce qu'elle veut sa perpétuation, et lui accorde une place véritablement positive.
Freud écrivait en 1930 : « Les hommes aspirent au bonheur, ils veulent devenir heureux et le rester. Cette aspiration a deux côtés, un but positif et un négatif, elle veut d'une part l'absence de souffrance et de déplaisir, de l'autre l'expérience de forts sentiments de plaisir.
Aristote : «Le bonheur consiste dans la vie heureuse et la vie heureuse, c'est la vie vertueuse.» Socrate: «Le bonheur c'est le plaisir sans remords.» Jules Barbey d'Aurevilly: «Le bonheur consiste dans la vie heureuse et la vie heureuse, c'est la vie vertueuse.»
1ere des clés du bonheur : L' authenticité et la capacité à apprécier la vie. C'est la capacité à percevoir ce qui se manifeste en nous et à l'exprimer. Oser dire ses peurs, son anxiété, son stress, son insatisfaction et toutes ses émotions désagréables.
Le stoïcisme, contrairement à ce que le mot stoïque laisse penser, ne consiste pas à éviter les émotions mais à les maîtriser pour atteindre la tranquillité de l'âme. Le bonheur est l'absence de troubles dans l'âme, dit aussi « ataraxie », et ne dépend que de nous.
« Nul ne peut être dit heureux avant sa mort » disait Solon
Cependant, Epicure, dans La Lettre à Ménécée s'oppose à cette thèse et entend montrer que le bonheur dépend bien de nous, c'est-à-dire de nos choix et de nos actions. Selon lui, Il est possible d'atteindre le bonheur notamment grâce à une méthode rationnelle.
En somme, le bonheur rend créatif, flexible, ouvert d'esprit, et, bien souvent, efficace. Les émotions positives engendrent aussi des changements durables et profonds. Nous nous sommes récemment demandé si la joie de vivre constituait une forme de protection contre les événements néfastes de la vie.
Pour trouver le bonheur, suivez vos instincts
À savoir en cumulant connaissance et estime de soi, tout en acceptant le passé pour éviter les regrets. Se tourner vers le passé, plutôt que vers l'avenir, constitue l'un des freins au bonheur les plus répandus !
Aristote en conclut que le bonheur tient à trois choses : pratiquer la vertu ; avoir le minimum des biens extérieurs ; pouvoir compter sur une prospérité durable.