Pour qu'une viande soit halal, il est impératif que la bête soit vivante au moment de l'abattage. Sa tête doit alors être tournée vers la Mecque. Les avis divergent, cependant, sur le fait que la bête doit être consciente (et non étourdie) lors de l'abattage.
En raison de l'absence de sang, la viande halal reste fraîche plus longtemps, ce qui la rend plus résistante aux bactéries. Ainsi, vous pouvez savourer une viande délicieuse et de qualité supérieure.
Le terme "halal" correspond dans l'islam à ce qui est "permis". Il s'oppose au mot "haram", qui représente ce qui est interdit. Pour que la viande soit halal, l'animal doit être égorgé sans avoir été préalablement étourdi.
Parce que le "tout halal", dans certains cas, coûte beaucoup moins cher. Au lieu de procéder à un abattage conventionnel, de l'interrompre, de nettoyer les chaînes, puis de procéder à un abattage halal, il est plus simple de faire du halal sans interruption.
Christine Rodier démontre que manger halal est aussi un acte d'affirmation de la personnalité des individus de la jeune génération, certains consommant halal pour diversifier leur alimentation, d'autres pour afficher leur appartenance à une communauté ou encore dans un esprit performatif.
Les bénéfices de la viande halal sont nombreux. Elle est exempte d'hormones, d'antibiotiques et d'autres produits chimiques nocifs, ce qui en fait une option plus saine. Le processus de la 'Dbiha' est considéré comme plus humain car il est conçu pour minimiser la souffrance de l'animal.
L'abattage halal est appelé halal parce qu'il est « permis » aux musulmans de le manger. Cela signifie que la viande halal est toute la viande des animaux qui sont halal tels que les moutons, les bovins et les chèvres. La viande halal comprend également certaines volailles comme le poulet et le canard.
Pourquoi la viande halal est plus tendre ? Dans la boucherie halal, l'animal est tué en lui tranchant la gorge et en le laissant se vider de son sang. Cette méthode est moins stressante pour l'animal et donne une viande qui est plus tendre.
Au total, 34% de l'ensemble des abattoirs en France sont autorisés à effectuer des abattages rituels. Ce qui ne signifie absolument pas que ce taux est applicable à l'intégralité des viandes consommées. La viande produite par ces abattoirs habilités n'est en effet pas nécessairement halal.
Se dit d'un aliment, en particulier de la viande, conforme aux prescriptions rituelles du judaïsme, ainsi que du lieu où il est vendu. (Pour la viande, une des principales prescriptions est l'ablation du nerf sciatique de l'animal et l'élimination du sang qui peut rester après l'abattage.)
McDonald's est une marque universelle qui s'adresse au plus grand nombre avec une offre large et accessible. Ainsi notre enseigne ne propose pas de produits halal.
Peut-on manger Halal chez KFC ? Chez KFC, le poulet servi n'est pas certifié halal car notre vocation est de proposer une offre universelle. C'est d'ailleurs dans cet esprit que nous avons développé une gamme de produits à base de poisson, afin de pouvoir satisfaire tous les goûts.
La loi halal exige que l'on prie à Allah avant ou pendant l'abattage de chaque animal, mais la loi kasher ne requiert pas de prière avant chaque abattage. Un shochet, ou un rabbin spécialement formé, doit abattre l'animal, tandis que tout adulte musulman, chrétien ou juif peut l'abattre en vertu de la loi halal.
Selon le Coran, les seuls aliments explicitement interdits sont la viande d'animaux qui meurent d'eux-mêmes, le sang, la viande de porc et toute nourriture dédiée à l'adoration d'un autre que Dieu, c'est-à-dire pour laquelle on a invoqué le nom d'un autre que celui d'Allah.
Il n'existe pas de porc Halal. Pour les musulmans, il est autorisé de mangé du porc si il n'y a rien d'autre à manger. Faut pas se laisser mourir de faim. La viande de porc mal conservé et/ou mal préparé entraîne des maladies potentiellement mortel.
L'Iran de Khomeini est le premier pays à “islamiser” l'abattage, inventant un protocole industriel halal sous contrôle musulman.
Pour qu'un produit soit considéré halal, il doit répondre à plusieurs critères essentiels. Tout d'abord, la viande utilisée doit provenir d'animaux qui n'ont pas connu la mort avant l'abattage. Ensuite, le processus d'abattage doit être réalisé de manière à ne pas rompre les vaisseaux sanguins ou les nerfs de l'animal.
Le ministère de l'Agriculture agrée trois établissements en France: la Grande mosquée de Paris, la Grande mosquée de Lyon et la mosquée d'Evry, qui délivrent une sorte de permis à celui qui abat l'animal. Le sacrificateur paie 150 euros à la mosquée chaque année pour obtenir son habilitation.
Poisson et fruits de la mer
Appartenant à une autre classe animale et évoluant dans un autre milieu que les mammifères terrestres, ils ne sont pas soumis au rituel d'abattage et peuvent être consommés librement, y compris les dépouilles.
Selon la loi juive, l'animal doit être vivant, en bonne santé et ne doit souffrir d'aucune blessure au moment de l'abattage. Dans le cas contraire, il est déclaré impropre à la consommation. L'étourdissement et l'anesthésie sont proscrits, car ils rendent l'animal impropre à la consommation (nevela).
Selon le patron, 60% de ses clients sont musulmans et doivent être sûrs que la viande est 100% halal. Les 40% restants ne sont pas musulmans et viennent pour le goût et le prix. Effectivement ici « on ne vend pas cher, c'est sans comparaison avec une boucherie traditionnelle.
Certains prétendent qu'une viande halal est plus fraîche et moins saignante, mais il n'y a là qu'une différence de choix et de goût, pas une preuve du traitement qu'elle a subi.
Différence rattachée à la religion
En termes de nourriture le mot Halal évoque ce que les musulmans ont le droit de consommer. Tandis que le terme « casher » se rapporte à ce qui peut être mangé par les juifs en respectant les règles de la « cacherout » qui sont des règles qui ont été tirées de la Torah.
Chez les musulmans, le poulet, le bœuf, le veau et l'agneau sont permis, mais le Coran interdit la consommation du porc, un animal considéré comme impur. Les produits dérivés du porc, comme le saindoux, sont aussi proscrits.
Concernant la volaille, c'est tout aussi faux. Le ministère de l'Agriculture et de l'Alimentation indique en effet à CheckNews que sur les 28 abattoirs de volaille que compte l'Île-de-France, seulement la moitié environ possède une dérogation pour pratiquer des abattages rituels.