« C' » et « S' » sont des homophones : ils se prononcent de la même manière, mais s'écrivent différemment. « C' » peut toujours être remplacé par « cela ». « S' » est la forme contractée de « se ». Si on transforme la phrase avec le sujet « je » ou « tu », il devient « m' » ou « t' ».
Il faut écrire : La réunion s'est déroulée sans incident. Si « c' » est la bonne orthographe, on doit pouvoir le remplacer par « cela ». Or, « la réunion cela est déroulée sans incident » ne veut rien dire. On n'écrit donc pas « c'est », mais « s'est ».
> se ou s' sont des pronoms personnels réfléchis à la 3e personne du singulier , utilisés devant le verbe dans la conjugaison pronominale : par exemple : se perdre. Pour les distinguer : Si l'on remplace le sujet par 'je' ou 'tu' 'se' devient 'me ' ou 'te', 's'' devient m' ou t' .
« S'en » et « c'en » sont toujours suivis d'un verbe. Si le remplacement par « cela en » est possible, il s'agit de « c'en ». En revanche, si on peut mettre « il(s) » ou « elle(s) » devant, il s'agit de « s'en » : C'en est fini de l'insouciance !
On a vu que la lettre C a un double visage : elle sert à noter deux sons différents, [k] et [s], alors qu'on aurait pu faire autrement. Pour aider à la lecture, on a ajouté, à partir du 16e siècle, une cédille sous le « c » quand il note le son [s] devant « a, o, u » : « avança, glaçon, perçu ».
La cédille est un signe graphique que l'on place sous le c pour indiquer qu'il doit se prononcer [s]. Elle est nécessaire devant a, o et u (sans cédille le c de ca, co, et cu se prononce [k]). Il est inutile de mettre une cédille devant un e ou un i : c devant ces voyelles se prononce toujours [s].
C'est pourquoi…, c'est pour cela que. Cause, motif, raison. Question par laquelle on demande la raison d'une chose.
C'est est un pronom démonstratif (cela) accompagné du verbe être au présent de l'indicatif. Il est souvent placé en début de phrase.
C'est : Cette expression est formée de c' un pronom démonstratif et du verbe être à la troisième personne du singulier est. S'est : Cette expression se forme de s', la forme contractée de se, le pronom personnel réfléchi et de est, troisième personne du singulier du verbe être.
On utilise la marque 's pour exprimer une relation de possession entre deux choses. Elle s'utilise majoritairement lorsque le possesseur est un être animé (personne, groupe de personnes, animaux) ou un pays.
Le verbe s'accorde toujours au pluriel avec les noms collectifs numéraux (dizaine, centaine,…). Le verbe se conjugue souvent au singulier lorsque le nom collectif est précédé d'un déterminant défini, possessif ou démonstratif.
La réponse simple. On écrit toujours « ça s'est bien passé ».
La réponse simple. Les deux formes sont admises, la plus recommandée est « ce qu'il s'est passé », la plus familière est « ce qui s'est passé » .
Accorder un verbe (sous forme de participe passé ou non) avec le sujet, est obligatoire quelle que soit la place du sujet, bien sûr ! Comment s'est passée ta journée ? Elle s'est bien passée !
On écrit « s'est » devant un verbe.
Lorsqu'il est possible de le remplacer par « cela », on écrit alors « c'est ». Il est employé pour désigner quelque chose. « C'est » et « s'est » se prononcent de la même manière, mais on les utilise différemment car chacun a sa propre signification. Ce sont donc des homophones.
En langue orale, on s'accorde à les employer indifféremment. Mais en langage soigné, voici et voilà s'usent dans un sens qui leur est propre. C'est également une question de distance. Alors, dit-on «le voilà qui arrive», ou bien «le voici qui arrive»?
En règle générale, comme tout adverbe, tout ne s'accorde pas. Ils sont tout tristes. Mes chats sont tout mouillés. Exception : Tout s'accorde au féminin et au féminin pluriel quand il est suivi d'un mot commençant par une consonne ou un h aspiré (honteux, handicapé, haineux, etc.)
« C'est pour ça », c'est plus familier, c'est moins joli que « c'est pour cela », mais ces deux expressions sont les mêmes : c'est pour ça, c'est pour cela. C'est pareil : ce qui vient après est expliqué par ce qui vient avant.
Pourquoi pas,
sert à répondre de façon affirmative, à envisager favorablement la demande.
Règle. La lettre c se prononce comme un s devant les voyelles e, i, y, mais comme un k devant les voyelles a, o, u. Cas dans lesquels la lettre c se prononce comme un s.
- On double la consonne après une voyelle accentuée : émission. Le doublement du « c » : - Dans les mots commençant par « ac- », le « c » est généralement doublé : accabler, accalmie, accaparer, etc., sauf acabit, acacia, académie, acajou, acanthe, acariâtre, acolyte, acompte, acoustique, acuité, etc.
On utilise « ça » lorsqu'on peut le remplacer par « cela ». - « çà » est un adverbe de lieu. - « sa » est un adjectif possessif. On utilise « sa » lorsqu'on peut le remplacer par « la sienne » ou par « ses ».
Il y a deux "c" à accord
Cette fois-ci, le doublement du "c" est justifié par l'étymologie. En effet, c'est la préposition latine ad- (à, vers, chez) qui commence le mot. Elle est devenue ac- au contact du "c" du nom cor, cordis, qui désigne le "cœur".