Le monologue est donc un discours énoncé en présence d'un interlocuteur alors que le soliloque est énoncé par un locuteur qui reste « seul sur la scène ».
Soliloque : discours qu'une personne ou un personnage se tient à soi-même. Le soliloque, plus encore que le monologue, réfère à une situation où le personnage médite sur sa situation psy- chologique et morale, dévoilant ainsi, grâce à une convention théâtrale, ce qui resterait simple monologue intérieur (p. 332).
32Alors que l'aparté suscite inévitablement un nouveau cadre énonciatif en sus d'une situation-support qu'il met provisoirement en suspens et par rapport à laquelle il se définit, le monologue s'inscrit dans une situation d'énonciation rigoureusement indépendante de celles qui l'entourent.
Dans une pièce de théâtre, discours qu'un personnage se tient à lui-même pour évoquer le passé, exprimer un sentiment, etc. (Détaché du dialogue, il devient parfois tirade.) 2. Histoire, souvent humoristique, destinée à être interprétée par un seul acteur.
Le critère fondamental est bien celui de la présence / absence scénique d'allocutaire. Le monologue est donc un discours énoncé en présence d'un interlocuteur alors que le soliloque est énoncé par un locuteur qui reste « seul sur la scène ».
Contraire : causerie, conversation, débat, dialogue, discussion, entretien, pourparlers.
Le monologue intérieur est une technique littéraire censée exprimer le cheminement désordonné de la pensée intime, non pas du point de vue extérieur (oral avec un ou plusieurs auditeurs) d'un personnage mais d'un point de vue intérieur.
Le monologue du point de vue de l'action
Du point de vue de la scène d'exposition, il constitue une bonne alternative au dialogue de deux personnages, un maître et son confident par exemple, cela éclaire la situation et pose les enjeux de la comédie ou de la tragédie.
Étymologie. (1508) Exemple du foisonnement néologique du français de la Renaissance nourrie d'hellénisme, ce mot naît au tout début du XVI e siècle de l'accord du préfixe mono- (« seul ») et du suffixe -logue (« discours ») sur le modèle de dialogue.
Un aparté est une réplique de théâtre prononcée par un personnage sur scène qui, par convention, n'est entendue que par le public, pas par les autres personnages ; réplique fournissant au public une pensée du personnage afin de l'éclairer « sur ses réactions, ses intentions ou ses sentiments ».
L'exposition : la ou les première(s) scène(s) d'une pièce de théâtre. Par la double énonciation, elle informe le spectateur des éléments qui lui permettront de suivre l'histoire : le lieu, l'époque, l'identité des personnages principaux, leurs rapports entre eux, le sujet de la pièce.
1. Ce qu'un acteur dit à part soi sur la scène, et qui est censé n'être entendu que des spectateurs. 2. Conversation discrète tenue à l'écart, dans une réunion, dans un petit groupe.
Synon. monologuer; anton. dialoguer. Soliloquer à bâtons rompus.
Monologue (n. m.) : scène où un personnage est seul sur scène et où il se parle à lui-même (le véritable destinataire est en réalité le public), souvent pour annoncer un projet ou pour exprimer des idées ou des sentiments.
La soliloquie est un terme souvent utilisé dans la comédie dramatique lorsqu'un personnage relate seul ses pensées/sentiments à haute voix devant le public.
Réflexions discursives que l'on se fait à soi-même, dans sa tête, en silence.
Le monologue doit être écrit depuis le point de vue du personnage qui le prononce et il doit être écrit selon sa voix et sa manière de parler. Une voix de personnage forte dans un monologue peut faire des merveilles pour ajouter de la couleur, de l'intérêt un point de vue à la pièce.
Une didascalie, dans le texte d'une pièce de théâtre, le scénario d'un film ou le livret d'un opéra ou d'une comédie musicale, est une note ou un paragraphe, rédigé par l'auteur à l'intention des acteurs ou du metteur en scène, donnant des informations sur des éléments que les répliques ne permettent pas de connaître, ...
Monologue : le personnage seul sur scène s'adresse à lui-même et/ou au public, révélant ses sentiments, ses réflexions pour prendre une décision) ; s'il n'est pas seul sur scène on parle d'un soliloque.
Ce personnage parle à d'autres personnages sur scène ou bien à lui-même. Un monologue correspond à une prise de parole relativement longue d'un personnage seul sur scène qui se parle à lui-même. Une réplique prononcée seulement à l'attention du public et en cachette des autres personnages s'appelle un aparté.
Découpée en actes et en scènes, l'action dramatique relate, le plus souvent, tous les évènements qui permettent de passer d'une situation de départ, exposée dans l'exposition, à une situation d'arrivée : le dénouement.
Le contraire de l'oxymore est le pléonasme, figure de style qui consiste à utiliser deux termes de même sens, alors que l'oxymore rapproche deux termes de sens contraire.
Contraire : agitation, bruit, charivari, clameur, cri, fracas, tapage, tintamarre, tumulte, vacarme. – Familier : boucan, chahut, raffut, tintouin.
Morceau de prose ou de vers constituant le développement, continu et d'une certaine longueur, d'un sujet concernant une même idée, un même fait; développement littéraire. Tirade inspirée, lyrique, poétique.