L'alternative au pétrole la plus facile à mobiliser est celle des biocarburants, obtenus grâce à la transformation de la biomasse, c'est-à-dire l'ensemble des matières organiques qui proviennent des plantes dans lesquelles est stockée de l'énergie solaire, captée et utilisée par les plantes grâce à la chlorophylle.
La biomasse peut représenter une alternative au pétrole. Cette source d' énergie est renouvelable et non polluante si on l'utilise bien et sans la mettre en concurrence avec les surfaces agricoles.
« En 2020, il n'y aura plus de pétrole, ou il sera trop cher à extraire. Il faut donc commencer à s'habituer à vivre sans et préparer dès aujourd'hui l'avenir ».
Le pétrole, toujours nécessaire
De plus, les technologies, le développement des énergies renouvelables, l'essor du télétravail, la taxation du carbone et une volonté réelle de réduire les émissions de gaz à effet de serre pourraient accélérer la réduction de la demande pour le pétrole.
Par la combustion de matière fossile comme le charbon, le pétrole ou le gaz (ou l'uranium pour les centrales nucléaires) de la chaleur se dégage. Les centrales thermiques sont équipées de chaudières dans lesquelles est réchauffée l'eau froide. En brûlant, les combustibles dégagent de la chaleur.
Si les énergies renouvelables continuent à inspirer les chercheurs pour la production d'une électricité verte et respectueuse de l'environnement, le thorium et l'hydrogène figurent en bonne place parmi les sources d'énergie de demain.
Aujourd'hui, c'est l'énergie solaire qui est à la tête du palmarès en ce qui concerne son rendement énergétique. Il s'agit de l'électricité verte par excellence.
Le pic pétrolier est le moment ou la production de pétrole atteint son maximum avant de décliner progressivement et durablement. Pour beaucoup d'experts, le pic pétrolier est pour bientôt : 2025 pour certains, 2030 ou 2035 pour d'autres. Le pic pétrolier ne manquera pas d'avoir des conséquences sur le prix du pétrole.
Ces innovations du passé discréditent aujourd'hui la question de la fin du pétrole car on s'est habitué à penser que "nous trouverons des solutions techniques". Pourtant, le rapport 2019 de l'AIE (L'Agence Internationale de l'Énergie ) annonce bien une pénurie de pétrole pour 2025.
Les énergies fossiles devraient être réduites de 30% à l'horizon 2030. Plus de cinq milliards d'euros sont investis par l'État dans les énergies renouvelables chaque année. Depuis 1990, la consommation de pétrole a baissé de 17%.
Les énergies dites renouvelables, comme l'éolien ou le solaire, ne pourront couvrir, au grand maximum, que 20% des besoins de la planète. La seule alternative crédible pour produire assez d'électricité sans polluer l'atmosphère est donc, à ce jour, le nucléaire.
Le fonctionnement d'un réseau de chaleur
Un réseau de chaleur est un ensemble de canalisations transportant la chaleur vers divers utilisateurs (habitat, entreprises, tertiaire…). C'est une des solutions qui permettent d'utiliser les énergies renouvelables et de récupération.
Philippe Charlez : L'hydrogène a tous les avantages du pétrole et du gaz sans en avoir les inconvénients : c'est une énergie très concentrée qui se transporte, se stocke et fournit de l'énergie sans émettre de gaz à effet de serre. Autrement dit l'énergie parfaite.
L'hydrogène, l'énergie de demain.
Les énergies renouvelables (EnR) sont alimentées par le soleil, le vent, la chaleur de la terre, les chutes d'eau, les marées… Elles permettent de produire de l'électricité, de la chaleur, du froid, du gaz, du carburant, du combustible.
La géothermie profonde
C'est l'énergie du centre de la terre puisée à grande profondeur. L'énergie de la terre: la géothermie (chauffage) est exploitée pour la production de chaleur voire d'électricité à partir des nappes d'eau chaude des couches profondes de la terre (60 à 150 °C), c'est une ressource inépuisable.
C'est le Venezuela qui possède les plus importantes réserves au monde, principalement sous la forme de pétrole extra-lourd et de sables bitumineux. Le Venezuela possède 300,9 milliards de barils de pétrole de réserves prouvées à fin 2015, soit 17,7% des réserves prouvées dans le monde(1).
Une surconsommation de ressources fossiles
Or, les réserves énergétiques de la planète ne sont pas inépuisables : au rythme de consommation actuel, le pétrole va arriver à épuisement d'ici à 54 ans, le gaz d'ici à 63 ans, le charbon d'ici à 112 ans et l'uranium d'ici à 100 ans (pour les ressources identifiées).
En décembre 2017 est adoptée une loi mettant progressivement fin à la recherche et à l'exploitation d'hydrocarbures sur le territoire national d'ici 2040. Ainsi, aucun nouveau permis de recherche d'hydrocarbures ne peut être désormais accordé en France par l'État.
Pétrole : premier forage par Drake
Le 27 août 1859, l'Américain Edwin L. Drake extrait pour la première fois du pétrole par forage, à une profondeur d'une vingtaine de mètres, à Titusville, en Pennsylvanie. Il s'inspire pour cela des techniques de forage des puits de sel.
Les 3 pays disposant des importantes réserves de pétrole au monde sont le Venezuela, l'Arabie saoudite et le Canada. Les réserves vénézuéliennes et canadiennes sont toutefois constituées de réserves d'hydrocarbures non conventionnels coûteuses à exploiter, contrairement aux réserves saoudiennes.
L'énergie solaire est une électricité verte naturellement inépuisable et non polluante. Elle ne dégage pas d'effet de serre, sauf au moment de la fabrication des panneaux photovoltaïques, qui sont généralement rentables au bout de 3 à 4 ans.