En 2050, l'Energie Utile mondiale peut être renouvelable à plus de 75%, fossile à 20%, nucléaire à moins de 5%. Plus de 70% de l'énergie sera utilisée sous forme électrique. Les énergies éolienne et solaire ont l'inconvénient d'être intermittentes.
L'hydrogène est un vecteur d'énergie très prometteur. Grâce au procédé d'électrolyse et à l'aide de pile à combustible, il est possible de convertir l'électricité produite en trop par les énergies renouvelables en hydrogène.
Dans ce scénario, en 2050, la demande en énergie primaire aura augmenté de 25 % (soit + 0,6 % par an). Le gaz naturel et les énergies renouvelables représentent respectivement 28 % et 26 % de la demande mondiale d'énergie primaire.
L'énergie nucléaire civile présente l'atout majeur de pouvoir répondre à une demande croissante à l'heure où les énergies fossiles se raréfient. En outre, il s'agit d'une énergie qui émet peu de gaz à effet de serre. Elle répond donc à certains critères exigés par la notion de développement durable.
L'alternative au pétrole la plus facile à mobiliser est celle des biocarburants, obtenus grâce à la transformation de la biomasse, c'est-à-dire l'ensemble des matières organiques qui proviennent des plantes dans lesquelles est stockée de l'énergie solaire, captée et utilisée par les plantes grâce à la chlorophylle.
L'énergie solaire est la meilleure énergie renouvelable. Elle est recommandée par rapport aux autres choix car elle est plus efficace et respectueux de l'environnement.
Pourquoi considère-t-on que les énergies fossiles sont polluantes ? L'extraction, la transformation et le transport (dans certains cas) des énergies fossiles entraînent l'émission de grandes quantités de gaz à effet de serre (GES), incluant le très polluant CO₂, qui participent au phénomène du changement climatique.
Aujourd'hui, différentes sources d'énergies renouvelables (EnR) coexistent dans la production d'énergie en France : solaire, éolien, biogaz, géothermie… Elles sont indispensables pour préparer le système énergétique de demain en diversifiant le mix énergétique de notre pays.
le soleil pour créer de l'énergie solaire ; le vent pour créer de l'énergie éolienne. l'eau pour créer de l'énergie hydraulique. la chaleur de la Terre pour créer de l'énergie géothermique.
Selon l'Agence Internationale de l'Énergie (AIE), plus de 130 gigawatts (GW) de capacités solaires nouvelles ont été installées dans le monde en 2021 : données qui confirment sa croissance exponentielle.
De 1.600 TWh en 2020, elle devra passer à 930 TWh en 2050, si la France entend suivre les objectifs de la stratégie nationale bas carbone. Ces deux objectifs induisent mécaniquement une augmentation de la part de l'électricité. Vers 2050, celle-ci se situera aux alentours de 55 % de l'énergie finale consommée.
Près d'un tiers de l'énergie primaire disponible est « perdue » lors du processus de tranformation en énergie finale (de 13 371 Mtep à 8 979 Mtep) : l'essentiel de la perte est due aux centrales électriques et au rendement des autres usines de transformation.
L'Agence internationale de l'énergie (AIE) a assuré dans un rapport qui date déjà de 2019 que l'hydrogène est une énergie d'avenir. En effet, grâce à son faible rejet de CO2 cette énergie paraît être une alternative crédible. Effectivement associée à une pile à combustible, cette énergie ne rejette pas de CO2.
Les sources sont le gaz naturel ou le biogaz. La gazéification est un autre procédé permettant de transformer un composé solide en gaz riche en hydrogène. Les sources sont principalement le charbon et la biomasse. Ces technologies de production de l'hydrogène sont émettrices de CO2.
L'énergie finale est l'énergie utilisée par le consommateur, c'est-à-dire après transformation des ressources naturelles en énergie et après le transport de celle-ci. L'énergie finale est la quantité d'énergie consommée et facturée à son point d'utilisation.
finale brute d'énergie en 2020 et à 32 % de cette consommation en 2030. En 2030, les énergies renouvelables représenteront 40 % de la production d'électricité, 38 % de la consommation finale de chaleur, 15 % de la consommation finale de carburant et 10 % de la consommation de gaz.
Quelle est l'énergie fossile la moins polluante ? Le gaz naturel est actuellement l'énergie fossile la moins polluante, puisque sa combustion émet principalement de la vapeur d'eau et une quantité réduite de CO2. Le gaz naturel génère en effet 30 à 50 % d'émissions de CO2 en moins que les autres combustibles fossiles.
LE CHARBON
est la source d'énergie la plus émettrice de CO2 (1 123 kg par tonne équivalent pétrole), devant le pétrole (830), le gaz naturel (651), le solaire photovoltaïque (316), l'éolien (32) et le nucléaire (19). (Sources : Nations unies, Ademe, EDF).
Une surconsommation de ressources fossiles
Or, les réserves énergétiques de la planète ne sont pas inépuisables : au rythme de consommation actuel, le pétrole va arriver à épuisement d'ici à 54 ans, le gaz d'ici à 63 ans, le charbon d'ici à 112 ans et l'uranium d'ici à 100 ans (pour les ressources identifiées).
La géothermie profonde
L'énergie de la terre: la géothermie (chauffage) est exploitée pour la production de chaleur voire d'électricité à partir des nappes d'eau chaude des couches profondes de la terre (60 à 150 °C), c'est une ressource inépuisable.
L'énergie renouvelable la moins émettrice de CO2 est l'électricité produite à partir de centrales hydrauliques (0,006 kgCO2e/kWh), tandis que pour les énergies fossiles, c'est le gaz naturel qui se trouve être le plus “propre” (0,243 kgCO2e/kWh).
Oui, on peut dire que de plus en plus nombreuses sont les nouvelles technologies permettant de faire fonctionner sans électricité les appareils que l'on ne peut même pas imaginer sans être branchés sur une prise, comme, par exemple, le frigo à refroidissement radiatif avec les courants de convection naturelle de l'eau.