En 2050, l'Energie Utile mondiale peut être renouvelable à plus de 75%, fossile à 20%, nucléaire à moins de 5%. Plus de 70% de l'énergie sera utilisée sous forme électrique. Les énergies éolienne et solaire ont l'inconvénient d'être intermittentes.
L'hydrogène est un vecteur d'énergie très prometteur. Grâce au procédé d'électrolyse et à l'aide de pile à combustible, il est possible de convertir l'électricité produite en trop par les énergies renouvelables en hydrogène.
Dans ce scénario, en 2050, la demande en énergie primaire aura augmenté de 25 % (soit + 0,6 % par an). Le gaz naturel et les énergies renouvelables représentent respectivement 28 % et 26 % de la demande mondiale d'énergie primaire.
finale brute d'énergie en 2020 et à 32 % de cette consommation en 2030. En 2030, les énergies renouvelables représenteront 40 % de la production d'électricité, 38 % de la consommation finale de chaleur, 15 % de la consommation finale de carburant et 10 % de la consommation de gaz.
En France, atteindre la neutralité carbone à l'horizon 2050 implique une division par 6 des émissions de gaz à effet de serre sur son territoire par rapport à 1990. Concrètement, cela suppose de réduire les émissions de la France à 80 MtCO2e contre 458 MtCO2e en 2015 et 445 en 2018.
De 1.600 TWh en 2020, elle devra passer à 930 TWh en 2050, si la France entend suivre les objectifs de la stratégie nationale bas carbone. Ces deux objectifs induisent mécaniquement une augmentation de la part de l'électricité. Vers 2050, celle-ci se situera aux alentours de 55 % de l'énergie finale consommée.
L'énergie nucléaire civile présente l'atout majeur de pouvoir répondre à une demande croissante à l'heure où les énergies fossiles se raréfient. En outre, il s'agit d'une énergie qui émet peu de gaz à effet de serre. Elle répond donc à certains critères exigés par la notion de développement durable.
L'alternative au pétrole la plus facile à mobiliser est celle des biocarburants, obtenus grâce à la transformation de la biomasse, c'est-à-dire l'ensemble des matières organiques qui proviennent des plantes dans lesquelles est stockée de l'énergie solaire, captée et utilisée par les plantes grâce à la chlorophylle.
L'énergie solaire est la meilleure énergie renouvelable. Elle est recommandée par rapport aux autres choix car elle est plus efficace et respectueux de l'environnement.
Selon l'Agence Internationale de l'Énergie (AIE), plus de 130 gigawatts (GW) de capacités solaires nouvelles ont été installées dans le monde en 2021 : données qui confirment sa croissance exponentielle.
Les énergies renouvelables (EnR) sont alimentées par le soleil, le vent, la chaleur de la terre, les chutes d'eau, les marées… Elles permettent de produire de l'électricité, de la chaleur, du froid, du gaz, du carburant, du combustible.
Les scénarios prévoyant à terme un système 100% EnR ("scénarios M") sont au nombre de trois : un premier scénario (M0) prévoit la sortie du nucléaire et 100% d'énergies renouvelables en 2050.
L'Agence internationale de l'énergie (AIE) a assuré dans un rapport qui date déjà de 2019 que l'hydrogène est une énergie d'avenir. En effet, grâce à son faible rejet de CO2 cette énergie paraît être une alternative crédible. Effectivement associée à une pile à combustible, cette énergie ne rejette pas de CO2.
Les sources sont le gaz naturel ou le biogaz. La gazéification est un autre procédé permettant de transformer un composé solide en gaz riche en hydrogène. Les sources sont principalement le charbon et la biomasse. Ces technologies de production de l'hydrogène sont émettrices de CO2.
Pourquoi considère-t-on que les énergies fossiles sont polluantes ? L'extraction, la transformation et le transport (dans certains cas) des énergies fossiles entraînent l'émission de grandes quantités de gaz à effet de serre (GES), incluant le très polluant CO₂, qui participent au phénomène du changement climatique.
« En 2020, il n'y aura plus de pétrole, ou il sera trop cher à extraire. Il faut donc commencer à s'habituer à vivre sans et préparer dès aujourd'hui l'avenir ».
Ces innovations du passé discréditent aujourd'hui la question de la fin du pétrole car on s'est habitué à penser que "nous trouverons des solutions techniques". Pourtant, le rapport 2019 de l'AIE (L'Agence Internationale de l'Énergie ) annonce bien une pénurie de pétrole pour 2025.
Le pétrole, toujours nécessaire
De plus, les technologies, le développement des énergies renouvelables, l'essor du télétravail, la taxation du carbone et une volonté réelle de réduire les émissions de gaz à effet de serre pourraient accélérer la réduction de la demande pour le pétrole.
le soleil pour créer de l'énergie solaire ; le vent pour créer de l'énergie éolienne. l'eau pour créer de l'énergie hydraulique. la chaleur de la Terre pour créer de l'énergie géothermique.
Le bouquet énergétique primaire réel de la France se compose actuellement de 40 % de nucléaire, 28 % de pétrole, 16 % de gaz naturel, 14 % d'énergies renouvelables et déchets et 2 % de charbon.
Les tuiles solaires, une solution plus esthétique
Composées de cellules photovoltaïques au silicium, elles diffèrent très peu des panneaux solaires classiques. Très résistantes et garanties au minimum 25 ans, leur avantage premier reste leur esthétique.
Le pétrole est partout la première énergie fossile. Le charbon est beaucoup utilisé en Asie (19 %), alors que d'autres continents ont davantage recours au gaz naturel (21 % en Amérique, 26 % en Europe).
Les énergies renouvelables sont plus propres que les énergies fossiles. Les énergies renouvelables émettent généralement moins de CO2 que les combustibles fossiles. Hormis pour la construction et l'entretien, les énergies renouvelables telles que l'énergie solaire et l'énergie éolienne n'émettent pas du tout de CO2.