Un anévrisme cérébral peut résulter d'une anomalie congénitale, de certaines pathologies héréditaires ou d'autres affections dégénératives, telles que l'hypertension (hypertension artérielle) ou l'athérosclérose (accumulation de graisse dans les artères, conduisant souvent à un infarctus ou un AVC).
Cela dit, la cause d'anévrisme la plus courante est l'athérosclérose. En effet, les dépôts de matières grasses dans les artères fragilisent la paroi de ces dernières. C'est ainsi que tous les facteurs de risque de l'athérosclérose (tabagisme, hypertension artérielle, hypercholestérolémie, etc.)
Peut-on prévenir les anévrismes du cerveau ? La prévention vise essentiellement à limiter la progression des anévrismes pour éviter la rupture. Les mesures habituelles destinées à réduire le risque de maladie cardiovasculaire sont recommandées : alimentation équilibrée, activité physique régulière et arrêt du tabac.
«Toute situation de stress entraîne des modifications de la tension artérielle et peut provoquer une rupture», répond sans ambages le professeur Aimée Redondo, de l'hôpital Beaujon.
Il n'existe actuellement aucun élément dans la littérature pour déconseiller ou contre-indiquer l'activité sportive chez les patients porteurs d'anévrismes intracrâniens ou de cavernomes cérébraux (niveau de preuve 4).
L'anévrisme est une dilatation localisée d'une partie d'une artère. Cette petite déformation touche de 1 à 5 % des adultes. Son risque majeur est la rupture qui engendre une hémorragie.
Quels sont les signes qui doivent alerter? Lorsqu'une rupture d'anévrisme se déclenche, les signes précurseurs peuvent être un violent mal de tête ou une raideur de la nuque.
Une manière de traiter l'anévrisme consiste à le boucher en passant par les artères. Sous anesthésie générale, un petit tuyau appelé microcathéter est introduit par l'artère fémorale au pli de l'aine et remonté jusqu'au cerveau dans l'artère où est situé l'anévrisme (figure 2).
"Dans la vraie rupture anévrismale qui occasionne une hémorragie méningée ou sous arachnoïdienne (espaces qui entourent le cerveau), l'accident est très grave. On estime que 50 % des gens décèdent. Et dans les survivants, au moins 20 % vont garder des séquelles neurologiques. On peut donc s'en sortir.
Vivre avec un anévrisme intracrânien
Un patient porteur d'un anévrisme cérébral non traité nécessitera une surveillance régulière, son cadre de vie demeurera normal. La plupart des anévrismes restent stables, en effet 50 à 80 % des anévrismes de petite taille ne se rompront pas1.
L'incidence des anévrismes dans la population générale est d'environ 2 %, tandis que ce risque s'élève à 4 % si un membre de la famille au premier degré (père, mère, enfants, frères et sœurs) présente déjà un anévrisme, et à 8 % si deux membres de la famille au premier degré sont atteints d'un anévrisme.
"Il y a une grosse différence. L'Accident Vasculaire Cérébral (AVC) ne préjuge pas de l'origine. L'AVC peut être hémorragique donc comme la rupture de l'anévrisme ou ischémique c'est-à-dire par privation de flux et à ce moment-là, c'est un caillot qui bouche une artère.
Les anévrismes de l'aorte thoracique se rompent parfois, ce qui provoque une douleur insoutenable (commençant dans la partie haute du dos et se propageant vers le bas du dos et dans l'abdomen), une hypotension artérielle et le décès.
L'échographie de l'aorte est l'examen le plus simple pour faire le diagnostic d'anévrisme de l'aorte abdominale. Le scanner de l'aorte étudie plus précisément l'anévrisme, ses dimensions et son extension.
Si l'anévrisme mesure plus de 5 mm, le risque de rupture est plus élevé. Les chirurgiens auront donc tendance à proposer une intervention.
La rupture d'anévrisme est une urgence médicale absolue. Elle se traduit par une irruption de sang au sein des méninges, les enveloppes qui entourent le cerveau (hémorragie méningée ou sous arachnoïdienne).
Le médecin référent pour l'anévrysme de l'aorte abdominale est un médecin ou chirurgien vasculaire. Celui-ci est un spécialiste des problèmes des vaisseaux (artères, vesines, vaisseaux lymphatiques) et du cœur. Il est préférable de consulter un médecin vasculaire spécialiste de l'anévrisme de l'aorte abdominale.
Le stress peut parfois être utile. Mais trop de stress peut nuire à votre santé et augmenter votre risque de maladies du cœur et d'AVC.
Le problème, c'est qu'environ un AVC sur quatre survient pendant le sommeil. Les médecins n'ont donc aucun moyen de savoir quand les signes de l'AVC ont débuté. C'est le cas pour des milliers de victimes d'AVC chaque année.
Comme le rappellent les auteurs de ce guide publié dans la revue scientifique Stroke, les AVC touchent aujourd'hui plus de femmes que d'hommes. Ils constituent, après le cancer, la deuxième cause de décès chez les Françaises, ainsi qu'une source majeure de handicap.
"Le déterminant le plus important de la survie à long terme était l'âge au moment de l'AVC", indiquent les auteurs. "Dans le groupe d'âge de 65 à 72 ans, 11 % ont survécu 15 ans après l'AVC. Dans le groupe d'âge moins de 65 ans, 28% ont survécu 15 ans".