D'abord, les inégalités économiques sont souvent considérées comme l'un des principaux facteurs contribuant à la pauvreté. En effet, les écarts de richesse entre les pays et à l'intérieur des pays peuvent limiter l'accès aux ressources et aux opportunités économiques pour certaines populations.
La pauvreté est un fléau mondial. Alimentée par les crises financières, elle est aussi le résultat d'un héritage historique (les colonies) et même des aléas climatiques. Certains pays, comme le Brésil, ont décidé de réagir et ont pris des mesures pour lutter contre les inégalités.
L'absence d'emploi et le sous-emploi restent les principaux facteurs de précarisation selon un rapport du Sénat du 15 septembre 2021. Face à ce constat, le rapport formule néanmoins des propositions pour lutter contre la paupérisation.
Les ménages pauvres ont particulièrement pâti des baisses de revenu, des pertes d'emploi et des interruptions de travail enregistrées pendant la pandémie. Les femmes, les jeunes et les travailleurs informels et à bas salaires, en particulier dans les zones urbaines, ont été parmi les plus durement touchés.
En France métropolitaine pour la même année, le niveau de vie médian des 18-24 ans est estimé à 16 375 euros par an et le taux de pauvreté monétaire à 25 %, soit près de 1 300 000 jeunes. Ce taux de pauvreté fait de la tranche d'âge des 18-24 ans la population la plus touchée par la pauvreté monétaire.
Mais la comparaison à l'échelle de l'Europe permet d'en dégager trois formes élémentaires : une pauvreté intégrée, une pauvreté marginale et une pauvreté disqualifiante, renvoyant chacune à une configuration sociale précise.
Le seuil de pauvreté est fixé par convention à 60 % du niveau de vie médian de la population. Il correspond à un revenu disponible de 1 102 euros par mois pour une personne vivant seule et de 2 314 euros pour un couple avec deux enfants âgés de moins de 14 ans.
En s'appuyant sur de nombreuses enquêtes comparatives, menées pour la plupart en Europe, il définit ici de façon inédite les différentes formes élémentaires que prend cette relation d'interdépendance: la pauvreté intégrée, la pauvreté marginale et la pauvreté disqualifiante.
Toutefois, ce qui est moins souvent admis, en tout cas dans le sens commun, est que la pauvreté rend également possible l'existence et l'expansion de professions et activités « respectables », par exemple la pénologie, la criminologie, le travail social et la santé publique.
La pauvreté, c'est aussi ne pas pouvoir participer à des activités récréatives, ne pas pouvoir envoyer ses enfants en excursion ou à une fête d'anniversaire avec leurs camarades de classe, ne pas pouvoir payer les médicaments en cas de maladie. Ce sont là autant de conséquences de la pauvreté.
La pauvreté progresse alors sous l'effet de plusieurs facteurs : la hausse du nombre de familles monoparentales aux faibles revenus et une croissance économique qui demeure historiquement faible avec pour conséquence un niveau de chômage élevé.
La pauvreté rend des gens malades, cause de la souffrance, rend difficile l'accès à l'éducation et nuit à la capacité des personnes qui la vivent de réaliser leurs légitimes aspirations. Elle empêche des citoyenNEs de contribuer pleinement à la société. Et toute personne a droit à la dignité, qu'elle travaille ou non.
Sergueï Ivanov. Son patrimoine : – 2 millions d'euros.
Sous un bon gouvernement, la pauvreté est une honte; sous un mauvais gouvernement, la richesse est aussi une honte.
Selon cette définition les personnes seules sont considérées comme pauvres si leur revenu disponible est inférieur à 800 euros mensuels (données 2017). Jusqu'à 1 300, elles appartiennent aux classes populaires et entre 1 300 et 2 300 euros aux classes moyennes.
Investir dans les hommes est la première façon de lutter contre la pauvreté. Il faut donc veiller à ce que les services publics concernés se soucient des moins bien dotés autant, voire davantage, que des mieux dotés. Ensuite, la qualité des emplois. Deux millions de travailleurs sont en situation de pauvreté.
La lutte contre la pauvreté est une tâche commune qui incombe à tous les pays.
Un peu plus d'un tiers d'entre eux sont pauvres : leur niveau de vie est inférieur à 60 % du niveau de vie médian, soit 1 041 euros par mois. Ces personnes aux revenus modestes sont plus jeunes et vivent davantage dans une famille monoparentale ou nombreuse (au moins trois enfants) que le reste de la population.
Outre les spécialistes en médecine, ce sont les postes de direction à fortes responsabilités qui sont les mieux payés, avoisinant un salaire moyen à 6000€ brut/mois. Un directeur d'hypermarché peut potentiellement être en poste avec une formation commerciale de type Bac+2, et 5 à 10 années d'expérience.
Le salaire minimum pour une vie décente en France
"Le revenu minimum nécessaire pour mener une vie décente s'élève au premier semestre 2022 à 1.634 euros pour une personne seule, soit 195 euros de plus qu'en 2014.
2000 euros est un salaire moyen en France, mais cela dépend de plusieurs facteurs tels que le niveau d'expérience, la région et le secteur d'activité. Cependant, il peut être considéré comme un bon salaire pour certains travailleurs débutants ou dans des régions moins chères.
Les racines de la pauvreté se trouvent dans une répartition inégale de la nourriture, des terres et du capital. Les pays en développement se ressentent encore des maux du colonialisme, quand d'énormes quantités de ressources et de richesses nationales étaient transférées aux pays industrialisés du Nord.
La pauvreté n'est pas le fruit du destin, elle est une conséquence de l'égoïsme. Il est donc essentiel de mettre en place des processus de développement qui valorisent les capacités de tous, pour que la complémentarité des compétences et la diversité des rôles conduisent à une ressource commune de participation. »