D'une façon traditionnelle, pour l'histoire militaire ou celle des relations internationales, la sortie de guerre commence avec la fin des combats (définition militaire), la signature d'un traité de paix (définition juridique), le respect des clauses de ce traité (définition diplomatique).
Armistices, capitulations et cessez-le-feu interrompent les combats selon des modalités différentes. Ils font taire les armes, mais maintiennent l'état de guerre qui ne prendra fin qu'avec le traité de paix.
Les attentes. Les belligérants ont à charge de régler officiellement la Première Guerre mondiale après la signature de l'Armistice, à Rethondes, le 11 novembre 1918, qui a mis fin aux hostilités militaires.
INTRO. La Seconde Guerre mondiale prend fin en Europe, avec la capitulation allemande, le 8 mai 1945 : le monde sort épuisé de quatre ans de guerre. De la fin de cette guerre naît la volonté de rompre avec le passé et d'établir un nouvel ordre mondial capable d'assurer la paix.
Elle est particulièrement marquée dans l'attente des assauts , du choc , des corps à corps; On devine la présence de l'ennemi, on la redoute: on l'imagine plus grand, plus fort, sauvage, cruel et on se retrouve parfois face à des hommes désarmés, des enfants, des femmes...
Le but, ou finalité de la guerre, est d'ordre politique : il exprime un intérêt ou un idéal. Le but dans la guerre s'identifie aux objectifs que l'on se donne pour exercer la supériorité militaire sur l'adversaire.
Il s'agit d'une confrontation du savoir de l'inconscient à cette question de la guerre (« Pourquoi la guerre ? ») qui touche à la mort et à l'agressivité, en sa forme collective. Dans une Europe qui bascule vers l'irrémédiable, Einstein et Freud donnent à penser sur l'origine des guerres et les moyens de les empêcher.
Leurs conséquences dans les pays touchés sont nombreuses et diverses. Les conflits violents tuent de plusieurs manières: les combats font des victimes parmi les civils et les militaires, les maladies sont plus fréquentes et la criminalité vio- lente s'accroît. Les guerres entraînent des migrations massives.
Les tensions régionales non résolues, l'effondrement de l'état de droit, l'absence d'institutions étatiques, ou du moins d'institutions légitimes, les activités lucratives illicites et la pénurie des ressources, aggravée par les changements climatiques, en sont les principales causes.
Les combats sont violents, meurtriers et difficiles dans les tranchées ou lors des grandes offensives. La guerre est l'occasion de mobiliser des armes nouvelles (gaz, canon, aviation... ) qui sont plus meurtrières. Les conditions de combats, et de survie des soldats sont très difficiles : boue, rats, froid….
elle permet de faire passer des lois extrêmement répressive. La guerre permet aussi de lever des budgets colossaux pour des recherches sur les armes,la biologie,les transports, budgets qui ne seraient pas admis en temps de paix.
Le plus ancien, L'Art de la guerre, nous vient d'Asie. Il est attribué à Sun Tzu, général chinois ayant vécu à la fin du vie siècle avant J. -C. Selon la pensée taoïste, si la guerre est une tension entre deux forces vitales, elle doit être une arme de paix qui requiert intelligence et apprentissage.
On estime à près de 60 millions le nombre des morts du second conflit mondial, soit quatre à cinq fois plus que la guerre de 1914-1918. Parmi ces victimes, la moitié environ sont des civils. L'URSS a perdu 10 % de sa population : 8 600 000 soldats mais aussi 12 millions de civils.
1.3 Le bilan moral
La guerre a été atroce: la découverte de génocides, l'idéologie des dictatures mais aussi l'utilisation de la bombe atomique ont porté atteinte au moral des populations et ont ruiné les espoirs dans un progrès infini.
La guerre froide s'achève finalement de fait en 1989 avec la chute du mur de Berlin et l'effondrement des régimes communistes en Europe de l'Est.
Le conflit a fait plus de 9 millions de morts et disparus (1,4 million pour la France), plus de 21 millions de blessés (4 millions en France). Chiffres terrifiants. En moyenne, 900 jeunes Français mouraient chaque jour sur les champs de bataille.
La guerre a fait, en Europe, plus de 8 millions de morts et 6 millions d'invalides ; 8 millions d'enfants sont orphelins. En France, 10 % de la population active masculine a été tuée ou est portée disparue ; 3 millions de soldats français ont été blessés : un million d'entre eux resteront invalides.
Il y a 100 ans était signé l'armistice de la Première guerre mondiale. Les combats cessent sur le front occidental. Hommes et femmes n'en ont pourtant pas fini avec la guerre qui a bouleversé, pour longtemps, leur univers, en même temps qu'elle les a transformés.
La guerre froide, commencée entre 1945 et 1947, s'était achevée le 26 décembre 1991 avec la dissolution de l'URSS. L'après-guerre froide s'est conclu le 24 février 2022 avec l'invasion de l'Ukraine par la Russie.
La guerre n'est pas un problème, c'est une solution.
C'est une solution insatisfaisante et provisoire, mais dont les groupes se servent sans doute faute de mieux. Manifestation collective engageant deux peuples, deux groupes, deux communautés au moins, elle esquive la complexité des conflits en les dualisant.
Les Etats-Unis sont de loin les premiers donateurs, avec près de 45 milliards d'euros déjà annoncés depuis la fin du mois de janvier 2022, dont 25 milliards en aide militaire (56 % du total).
La Russie a lancé dans la nuit du 23 au 24 février 2022 une offensive militaire sur l'Ukraine. L'ONU considère que cette attaque est une violation de l'intégrité du territoire et de la souveraineté de l'Ukraine. Elle est contraire aux principes de la Charte des Nations Unies.
Le 3 juin 2022, cela fera 100 jours que la Russie a commencé à envahir l'Ukraine. Ce conflit a des répercussions économiques dans le monde entier et il accapare l'attention de la plupart des médias. Pourtant, la guerre en Ukraine est loin d'être la seule qui fait rage actuellement…
Elle est principalement une donnée sine qua non au développement économique et tout ce qui en découle : culture, éducation, dynamisme… Elle est le cœur d'une économie. Sans paix il ne peut exister une économie prospère. En cela, nous pouvons dire que la paix est l'économie et que l'économie est la paix.
La guerre détruit le capital physique, le capital humain et le capital social. L'impact de ces trois éléments est important à long terme. Les infrastructures physiques sont essentielles au développement et leur destruction a des conséquences durables.