Pesticide utilisé jusqu'en 1993 dans les bananeraies de Guadeloupe et Martinique, la chlordécone est nocive pour la santé (elle est impliquée notamment dans la survenue du cancer de la prostate et d'anomalies du déroulement de la grossesse).
C'est une substance toxique pour l'Homme. Des études toxicologiques sur modèle animal et des études épidémiologiques ont pu montrer des effets néfastes sur le système nerveux, la reproduction, le système hormonal et le fonctionnement de certains organes (foie, rein, cœur, etc.).
Le chlordécone agit comme agoniste des récepteurs alpha et comme antagoniste des récepteurs beta des œstrogènes. Leur stimulation favorise la prolifération cellulaire (récepteur alpha) ou l'inhibe (récepteur beta).
La vente et l'utilisation du chlordécone aboutissent à de nombreuses plaintes pour empoisonnement, mise en danger de la vie d'autrui et administration de substances nuisibles, aboutissant en janvier 2023 à un non-lieu malgré la reconnaissance d'un scandale sanitaire ayant un impact environnemental, économique, social ...
Le chlordécone est abondamment utilisé entre 1972 et 1993 en Martinique et en Guadeloupe. Ce produit chimique de synthèse est à l'origine fourni aux agriculteurs antillais par les importateurs de banane. Il est, en majeure partie, fabriqué en France dans l'Aude, puis exporté aux Antilles.
Les fraises, les épinards ou encore le chou-frisé arrivent en tête.
Dans le sol. Le sol (avec les sédiments) est le principal réservoir de chlordécone. Il y persiste longtemps et de là il peut contaminer des plantes via les racines et l'eau d'où il passe dans les animaux (gibier et d'élevage), par ingestion essentiellement.
En milieu professionnel, certaines études ont montré une augmentation du risque de cancers, tels que des lymphomes non hodgkiniens, tumeurs cérébrales, cancers de la prostate, cancer de l'ovaire, cancer du poumon et mélanomes, pour des niveaux d'exposition professionnelle élevés et pendant de longues périodes.
Symboles d'une agriculture industrielle destructrice, les pesticides empoisonnent la terre, l'eau, l'air, tuent les pollinisateurs et nuisent gravement à notre santé.
La pollution par la chlordécone, pesticide utilisé en Guadeloupe et en Martinique de 1972 à 1993 pour lutter contre le charançon du bananier, constitue, par son ampleur et sa persistance dans le temps, un enjeu sanitaire, environnemental, agricole, économique et social pour les Antilles.
La chlordécone est un pesticide destiné à lutter contre le charançon du bananier, un insecte ravageur pour ces cultures. Molécule organochlorée, la chlordécone, absente à l'état naturel dans l'environnement, est toxique pour l'homme.
Grâce à ce suivi permanent de l'exploitant et de l'ARS, la qualité de l'eau est préservée jusqu'au robinet et ne présente pas de risque pour votre santé.
Le chlordécone se lie facilement à la matière organique. « On le séquestre avec du compost. » L'ajout de matière organique réduirait par six, en moyenne, les risques de contamination des cultures. Notamment laitues, concombres et sur les radis où « de dix à quinze fois moins de chlordécone ont été relevés ».
Le pesticide ne monte pas
Malgré cette pollution, la banane antillaise continue de s'exporter et de se consommer en France et dans d'autres pays. Diverses études ont montré que, même dans un sol pollué, la substance chimique pesticide ne « monte » pas dans le fruit du bananier.
Ces produits peuvent contaminer l'air, l'eau, le sol et les sources alimentaires et avoir des effets négatifs sur la santé humaine et environnementale.
En considérant les études sur des populations qui manipulent ou sont en contact avec des pesticides régulièrement, et qui sont a priori les plus exposées, l'expertise confirme la présomption forte d'un lien entre l'exposition aux pesticides et six pathologies : lymphomes non hodgkiniens (LNH), myélome multiple, cancer ...
La musculation, la corde à sauter, le vélo elliptique…
sont aussi des activités parfaites pour l'élimination des toxines !
Concernant les effets chroniques, des études épidémiologiques ont mis en évidence des liens entre l'exposition aux pesticides et le risque d'apparition de pathologies cancéreuses, neurologiques ou encore de troubles de la reproduction, en particulier en milieu professionnel.
Symptômes de l'intoxication par les insecticides
Les organophosphorés et les carbamates sont la cause de larmoiement, de troubles de la vision, de salivation, de sueurs, de toux, de vomissements et également de fréquentes défécations et mictions. La tension artérielle peut baisser.
Un point de vigilance : si les aliments sont riches en pesticides (selon le type d'agriculture), ceux-ci se retrouvent aussi dans l'eau. Au final, la perte nutritionnelle est tout de même réelle. La cuisson à la vapeur aurait au contraire pour effet d'éliminer les pesticides en surface du légume, par sudation.
L'utilisation des pesticides engendre une dégradation de la biodiversité : à court terme : intoxication directe ou indirecte des organismes, une réduction de l'offre de nourriture (insectes, graines de mauvaises herbes), des effets sur la reproduction et le comportement…
Ils sont cultivés sans pesticides ni herbicides chimiques et ne sont en contact qu'avec des engrais naturels ou du composte de matières organiques. Les semences sont aussi biologiques, ce qui veut dire qu'elles ne proviennent pas d'OGM.
SYNTHÈSE. La chlordécone est un pesticide qui a notamment été utilisé en Guadeloupe et en Martinique entre 1972 et 1993 pour lutter contre l'invasion du charançon dans les plantations de bananes.
La France sur le podium
Les légumes les plus contaminés sont le céleri (54%), suivi des navets (45%) et du chou frisé (31 %).