Dans sa définition la plus large, la consommation collaborative permet à une communauté de particuliers de prêter, louer, donner, partager, échanger, acheter des biens ou des services.
L'économie collaborative repose sur le partage ou l'échange entre particuliers de biens (voiture, logement, matériel de jardinage, outils de bricolage, accessoires de luxe, vêtements…), de services (bricolage, création de site internet, travaux de rédaction…) ou de connaissances (communautés d'apprentissage…)
Ils permettent à plusieurs personnes de bénéficier d'un service, sans les "contraintes" de l'achat, de l'entretien et du stationnement. C'est une bonne manière de faire des économies, surtout en temps de crise.
La consommation collaborative permet aussi de faire des rencontres. En effet, le partage des biens se fait bien souvent avec des personnes situées à proximité de chez soi. C'est l'occasion de croiser la route de voisins qui adhèrent aux mêmes valeurs de consommation responsable, d'entraide, etc.
Des facteurs économiques : la possibilité de générer des revenus à partir de la location de biens de la rémunération de services a contribué et l'émergence du crowdfunding au financement et la création de plusieurs plateformes d'économie collaborative.
En outre, selon une enquête de la Commission européenne, les Français sont parmi les Européens qui ont le plus d'appétence pour l'économie collaborative. En effet, 36 % d'entre eux ont déclaré avoir utilisé une plateforme collaborative, pourcentage supérieur à la moyenne européenne (17 %).
L'économie collaborative recouvre, à la fois, des plateformes d'échanges de biens et de services entre particuliers sans recherche de profit et des plateformes d'offres commerciales. L'économie collaborative tend à faire évoluer le modèle socio-économique et présente de nouveaux défis pour les pouvoirs publics.
Inconvénients de l'économie collaborative
La concurrence déloyale causée par l'émergence de ce type d'entreprise collaborative par rapport aux entreprises traditionnelles. L'absence de réglementation, qui laisse de côté les droits des consommateurs. Cela favorise également l'expansion rapide de ce type d'activité.
Si vos recettes ont excédé 72 600 euros en 2021, vous serez soumis au régime des bénéfices commerciaux industriels (BIC) dit au « réel ». Vous devrez souscrire une déclaration professionnelle (2031-SD) et pourrez déduire toutes vos charges pour leur montant réel.
L'économie du partage : quelques exemples
Le covoiturage, dont BlaBlaCar est un leader emblématique, constitue une illustration clé de l'économie collaborative, associant partage des ressources, écologie et lien social.
Les plateformes digitales ont un rôle à jouer dans l'essor de la consommation collaborative à plusieurs niveaux : créer un environnement de confiance pour les échanges entre particuliers, porter les valeurs responsables des consommateurs et faciliter une forme de proximité, voire de solidarité, dans une société de plus ...
L'évolution technologique
La mobilité, le big data, les objets connectés et autre réalité virtuelle catalyseront indéniablement le développement de l'économie collaborative sur les 5 prochaines années. L'essor des objets connectés a permis notamment à la start-up française Koolicar de se lancer.
La consommation engagée renvoie à l'idée que nos choix peuvent aller au-delà de nos désirs, nos envies, pour prendre en compte des objectifs collectifs. La consommation devient alors raisonnée par des principes éthiques, sociaux ou politiques et non plus seulement en vertu des intérêts individuels.
Exemple : le marché des vêtements d'occasion est une forme d'économie circulaire. Le recyclage des matériaux permet la construction de nouveaux produits. Le recyclage est le dernier recours quand toutes les autres formes d'utilisation et de réemploi ont été épuisées.
De même, des modèles collaboratifs comme les réseaux d'échanges locaux, type Smiile, ne génèrent aucun profit. Par définition, le système capitaliste s'oppose à la distribution du pouvoir. Certaines plateformes comme Deliveroo sont même accusées de prolétariser leurs travailleurs qui n'ont d'indépendant que le statut.
Depuis 2021, les revenus accumulés sur les plateformes collaboratives - comme celle de ventes de vêtements Vinted ou celle de covoiturage BlablaCar - sont imposables.
Vos recettes de l'année sont inférieures à 176 200 € Vous êtes imposé selon le régime micro-Bic si votre chiffre d'affaires dégagé ne dépasse pas 176 200 € (sauf si vous choisissez le régime réel d'imposition). Vous devez déclarer vos bénéfices annuels sur le formulaire n°2042 C PRO.
On vous explique tout. Depuis 2020, les plateformes comme Vinted, BlaBlaCar, ou encore Airbnb doivent adresser, au plus tard le 31 janvier, un récapitulatif des transactions à leurs utilisateurs.
Parmi les avantages présentés par ces entreprises figurent les suivants : La croissance économique a tendance à être plus dynamique, en stimulant autant la consommation. La population a un meilleur accès aux biens et services. Par conséquent, le bien-être général de la population augmente.
Les trois principes de l'économie collaborative
Une ressource sous-optimisée, c'est gaspiller : N'arrivant pas à trouver de solution de transport pour rentrer chez lui, Frédéric Mazzella, fondateur de BlaBlaCar, eut l'idée de créer un service de covoiturage en voyant les nombreuses places libres dans les voitures.
Pourquoi l'économie collaborative se développe? La prise de conscience écologique, et d'arrêter cette course à l'hyper consommation qui est néfaste pour notre planète donne l'idée que des produits pourraient être recyclé, et remis dans le circuit des biens à vendre.
Outre l'extraction de matières premières et la consommation d'énergie, la production de déchets est également réduite. L'économie collaborative favorise la mutualisation et le partage de biens ou de connaissance entre les particuliers. Elle propose un modèle économique nouveau porteur de bénéfices pour le climat.
Elle consiste à remplacer la notion de vente du bien par celle de la vente de l'usage du bien, ce qui entraîne le découplage de la valeur ajoutée et de la consommation d'énergie et de matières premières.
Peer-to-peer economy.