Ce sont de minuscules sacs, remplis d'un liquide coloré en rouge, appelé hémoglobine. C'est l'hémoglobine qui capte l'oxygène de l'air que tu viens d'inspirer dans tes poumons. C'est elle qui le transporte dans ton corps, à l'intérieur des vaisseaux sanguins.
Le sang se rend aux poumons, où il reçoit de l'oxygène frais, et il reprend sa couleur rouge vif. Il retourne dans l'oreillette gauche par les veines pulmonaires. Puis, il se rend dans le ventricule gauche par la valvule mitrale. Le ventricule gauche pompe le sang riche en oxygène dans l'aorte par la valvule aortique.
Entre le sang entrant dans les poumons et le sang sortant de ces organes, nous observons pour 100 mL de sang, une teneur en dioxygène qui passe de 15 mL (dans le sang entrant dans les poumons) à 20 mL (dans le sang sortant) et une diminution du dioxyde de carbone de 50 ml à 40 ml.
Les poumons (droit et gauche) sont des organes de couleur rose. De forme conique, leur base légèrement concave repose sur le diaphragme et leur sommet pointu remonte jusqu'à la partie supérieure de la cage thoracique. Les poumons droit et gauche sont séparés par le médiastin, ils sont contenus dans la cavité pleurale.
Le sang veineux rouge foncé qui vient du corps a rejeté du gaz carbonique dans l'air inspiré. Simultanément, de l'oxygène provenant de l'air inhalé a enrichi le sang artériel devenu de ce fait rouge vif.
Lors de la respiration, l'air que nous expirons (air rejeté par les poumons) n'a pas la même composition que l'air que nous inspirons (air entrant dans les poumons). En effet, il se produit des échanges à l'intérieur de notre corps.
- Une partie du dioxygène contenu dans l'air des alvéoles, passe dans le sang en traversant la paroi des alvéoles et des capillaires sanguins. A l'inverse, du dioxyde de carbone passe du sang dans l'air. Ces échanges expliquent les différences de composition des airs mesurées à l'inspiration et à l'expiration.
Le diazote n'est donc pas absorbé par l'organisme lors de la respiration. Le nom "azote" vient d'ailleurs de cette propriété. Antoine Lavoisier a choisi ce nom pour la raison suivante. Le préfixe "a " signifie "sans ", et "zoe " en grec signifie "vivant ".
Le dioxyde de carbone (CO2) ne représente que 0,04% de l'air inhalé. L'air expiré ne contient plus que 17% d'oxygène. En échange, la teneur en CO2 augmente de 0,04% à 4%. Le corps brûle de l'oxygène dans les muscles, générant du dioxyde de carbone comme produit résiduaire.
Le poumon droit est plus gros que le poumon gauche, pour deux raisons, qui dépendent toutes les deux l'une de l'autre : Le poumon droit possède trois lobes, comparé au poumon gauche qui en possède deux.
L'un est qualifié de pariétal et tapisse l'intérieur de la cavité thoracique. L'autre feuillet est viscéral et se trouve au contact direct des poumons. Les deux feuillets sont séparés par un espace vide appelé la cavité pleurale. Ils peuvent ainsi se déplacer facilement l'un sur l'autre.
Elle se caractérise par des taches café au lait et des neurofibromes, associés de façon variable à une atteinte neurologique, endocrinienne, osseuse et ophtalmologique [1].
Un œdème pulmonaire, ou œdème aigu du poumon (OAP), est une accumulation de liquide dans les alvéoles pulmonaires. Cette inondation est essentiellement causée par une insuffisance cardiaque, notamment l'insuffisance cardiaque gauche (il s'agit d'un œdème cardiogénique).
Le diaphragme, muscle en forme de dôme qui sépare la cavité thoracique de l'abdomen, a le rôle le plus important pour faire rentrer l'air dans les poumons (ce qu'on appelle inhalation ou inspiration). Ce muscle est attaché à la base du sternum, aux côtes basses de la cage thoracique et à la colonne vertébrale.
Situés dans la cage thoracique et au-dessus du diaphragme, les poumons gauche et droit, sont enveloppés par la plèvre, membrane constituée de deux feuillets qui les maintient collés à la paroi.
1. Organe pair de la respiration contenu dans la cavité thoracique. 2. Organe respiratoire de certains animaux, constitué par une cavité corporelle dans laquelle l'air est renouvelé par des mouvements respiratoires, et dont les parois sont riches en vaisseaux sanguins, où se fait l'hématose.
Chaque poumon renferme des ramifications bronchiques qui débouchent sur de minuscules sacs aériens, les alvéoles. Au nombre de 300 millions par poumon, ces alvéoles sont le siège des échanges gazeux. Elles sont en contact avec un vaste réseau de capillaires sanguins.
L'expiration ou souffle correspond à la phase de la sortie de l'air des poumons lors de la ventilation pulmonaire, par le relâchement du diaphragme et la contraction des muscles intercostaux.
Échange gazeux entre les espaces alvéolaires et capillaires
Le système respiratoire permet l'échange entre deux gaz : l'oxygène et le dioxyde de carbone. L'échange gazeux se produit entre les millions d'alvéoles pulmonaires et les capillaires qui les enveloppent.
L'hématose est la transformation du sang pauvre en dioxygène et riche en dioxyde de carbone en sang réoxygéné au niveau des poumons. Autrement dit, c'est la réoxygénation du sang au niveau des poumons qui permet la respiration cellulaire productrice d'énergie.
Pourquoi nos veines apparaissent–elles bleues ? Notre peau n'est pas transparente, elle agit comme un filtre qui absorbe et diffuse une partie de la lumière qui la traverse. Le bleu traverse plus facilement la barrière de la peau que le rouge, ainsi nous percevons nos veines en bleu.
La couleur du sang provient de la couleur des milliards de globules rouges qui circulent dans les vaisseaux sanguins. En fait, le sang est composé de deux rouges. Quand le sang passe dans les poumons, ses globules rouges se chargent en oxygène et libèrent du dioxyde de carbone. Le sang est alors rouge vif.
Cette locution serait le calque de l'espagnol sangre azul : les grandes familles castillanes se flattaient de leur ascendance exempte de sang étranger, maure ou juif. Leurs représentants avaient un teint plus clair et leurs veines bleutées étaient ainsi apparentes Référence nécessaire.
Chez l'humain, la ventilation pulmonaire, ou respiration, est le renouvellement de l'air contenu dans les poumons par l'action des muscles respiratoires dont le principal est le diaphragme. Elle contribue aussi à la régulation thermique : quand il fait froid l'air inhalé est réchauffé dans la cavité nasale.