Il est égal à 75 % et peut être porté à 80 % avec les bonifications. Pour atteindre ce taux maximal, vous devez réunir le nombre de trimestres nécessaire – services et bonifications - au cours de votre carrière dans la fonction publique. Une pension à taux plein peut être inférieure au taux maximal de 75 %.
Quel est le montant de la décote ? Le montant de votre pension est réduit de 1,25 % par trimestre manquant. Le nombre maximum de trimestres manquant pris en compte est limité à 20.
Mais votre retraite complémentaire subit une minoration temporaire de 10% pendant trois ans – sauf si vous êtes dans une situation particulière. Cette minoration s'applique également aux départs anticipés pour carrière longue. Pour éviter cette minoration temporaire, il vous faut reporter votre départ à la retraite.
Si un salarié décide de partir à la retraite sans avoir validé suffisamment de trimestres, il se voit appliquer une décote. Pour un salarié du privé, une pension à taux plein équivaut à 50 % du salaire annuel brut moyen. Pour chaque trimestre validé manquant, ce taux est réduit de 1,25 %.
Le taux de décote applicable varie en fonction de l'année d'ouverture des droits à la retraite. Il a été aligné progressivement sur ces derniers et depuis 2015, les fonctionnaires nés à partir de 1954 se voient appliquer la même décote de 1,25 % par trimestre manquant.
Pour échapper au malus de 10% appliqué par l'Agric-arrco, la première solution est de travailler au-delà de sa date de taux plein. Ainsi, vous ne serez pas concerné par cette minoration si vous décalez votre départ de retraite complémentaire d'un an après l'obtention de votre base à taux plein.
"La décote est définitive, elle s'applique jusqu'à votre mort à partir du moment où vous avez pris votre retraite", avertit Jean-François Chauffeté, directeur-fondateur de EOR Consultants, un cabinet privé qui conseille également les futurs retraités.
Le minimum de pension de retraite sera revalorisé à hauteur de 85% du Smic dès cette année : cette mesure concerne tous les retraités actuels et futurs ayant effectué une carrière complète au Smic, soit 40 000 retraités chaque année sur les 800 000 qui liquident leurs droits.
Une minoration de 10% pendant 3 ans s'applique au montant de votre retraite complémentaire. La retraite cesse d'être minorée au plus tard lorsque le retraité atteint l'âge de 67 ans.
Travailler plus longtemps vous permettra en outre de pouvoir prétendre à une indemnité de départ à la retraite plus élevée. Rappelons que l'indemnité légale est d'un demi-mois pour 10 ans d'ancienneté dans l'entreprise, d'un mois pour 15 ans et de deux mois après 30 ans.
Si vous souhaitez arrêter de travailler avant l'âge légal de 62 ans, vous ne pouvez prétendre à percevoir une pension avant d'avoir atteint ce cap. Il vous faudra donc vivre grâce à d'autres revenus ou en “consommant” votre capital. Sauf dans certains cas particuliers.
Si vous êtes né le 1er décembre 1961, pour avoir une retraite à taux plein, vous devez soit avoir 168 trimestres, soit attendre vos 67 ans. Vous aurez le taux maximum possible. Si votre salaire brut annuel moyen est par exemple de 30 000 €, votre retraite annuelle est de 15 000 € brut (soit 1 250 € brut par mois).
Pour éviter le malus, il faut continuer à travailler pendant une année après la date à laquelle les conditions de retraite à taux plein ont été remplies. Autrement dit, le point de départ du délai de 12 mois nécessaire pour éviter la décote n'est pas l'âge légal de 62 ans mais plutôt l'âge du taux plein.
Pour l'imposition des revenus 2021, le montant de la décote s'obtient en retranchant 45,25 % du montant de l'impôt brut à la somme forfaitaire de 790 € pour une imposition individuelle ou de 1 307 € pour une imposition commune.
Le pourcentage appliqué pour la décote est de 1,25 % par trimestre manquant. Le coefficient de proratisation sera également appliqué. Votre pension de retraite sera calculée au prorata du nombre de trimestres cotisés.
Car pour faire la moyenne des salaires de vos 25 meilleures années, on ne tiendra pas compte du salaire perçu au cours de l'année de votre départ en retraite, si cette année civile n'a pas été intégralement accomplie !
Les retraités actuels ne sont pas concernés par la réforme des retraites. La génération née du 1er septembre au 31 décembre 1961 sera la première impactée. En effet, à compter du 1er septembre 2023, l'âge légal de départ à la retraite reculera de 3 mois par an.
Les périodes de chômage indemnisé sont prises en compte par l'Assurance retraite de la Sécurité sociale dans le calcul de votre durée d'assurance retraite. Les périodes concernées sont celles au cours desquelles vous avez perçu l'une des allocations suivantes : Allocation d'aide au retour à l'emploi (ARE)
Pour le calculer, on prend en compte vos 25 meilleures années de carrière. Votre salaire annuel moyen est égal à la moyenne des salaires bruts perçus au cours des 25 années les mieux payées de votre carrière.
Le montant annuel brut de votre retraite complémentaire Agirc-Arrco est égal à votre nombre de points acquis multiplié par la valeur du point au moment de votre retraite (1,3498 € en 2023).
Si vous partez en retraite avant 67 ans, sans avoir le nombre de trimestres d'assurance retraite exigé, votre pension de retraite est réduite en fonction du nombre de trimestres qui vous manquent. Cette réduction est la décote. Ainsi, une retraite à taux plein est une retraite accordée sans décote.
Entre 62 et 67 ans, vous pouvez partir à la retraite même si vous n'avez pas cotisé le nombre de trimestres nécessaires, mais votre pension est alors réduite : une décote est appliquée à votre pension lors du calcul.
Des conditions régulent l'accès au minimum contributif. Son montant varie selon le nombre de trimestres cotisés entre 684,14 euros brut par mois (moins de 120 trimestres cotisés) et 747,57 euros brut par mois (au moins 120 trimestres cotisés).