Au dernier chapitre (Trentième) de ce conte philosophique, le personnage principal, Candide, cite à deux reprises la formule « Il faut cultiver notre jardin ».
Je n'ai que vingt arpents, répondit le Turc ; je les cultive avec mes enfants ; le travail éloigne de nous trois grands maux, l'ennui, le vice, et le besoin. Candide en retournant dans sa métairie fit de profondes réflexions sur le discours du Turc.
Pangloss et Candide sont arrêtés par l'Inquisition. Pangloss est pendu et Candide est fouetté lors d'un autodafé qui est censée prévenir les futurs séismes. Chapitre 7. Une vieille femme aide Candide à retrouver Cunégonde, qui a survécue à son viol.
On l'a quelque peu pervertie par un tour individualiste en parlant de « son jardin », alors que Candide préconise: « Il faut cultiver notre jardin. » Comprendre: chacun doit exercer ses talents, chacun doit faire sa part du travail pour faire progresser la société.
Dans Candide, la réflexion porte sur l'existence du mal et les conditions du bonheur. Les thèses optimistes et pessimistes s'affrontent par l'intermédiaire du leibnizien (philosophe qui pense que tout doit se produire quoiqu'il se passe, que tout se produit par Dieu) Pangloss et du manichéen Martin.
Pangloss : c'est le précepteur de Candide. Il est comique, et Voltaire se sert de ce personnage pour ridiculiser la science et surtout la théorie de Leibnitz, philosophe, en disant « Tout est aux mieux dans le meilleur des mondes ». Phrase répétée : "tout est au mieux dans le meilleur des mondes possibles".
En effet, Candide a tué (ou croit avoir tué) trois hommes : le « juif Issachar », le Grand Inquisiteur et le jeune Baron, frère de Cunégonde. Lorsque Candide retrouve Cunégonde à Lisbonne, elle est la propriété d'un banquier israélite qui l'a achetée pour en faire sa maîtresse.
Le but de Voltaire, en écrivant Candide ou l'Optimisme, est de lutter contre le mal. S'il est impossible d'agir contre les catastrophes naturelles ( raz de marée et tremblement de terre à Lisbonne ), nombre de maux qui accablent les hommes peuvent être supprimés.
La leçon de Candide est double : — le bonheur n'est qu'illusion — mais sa quête est la seule chose qui puisse donner un sens à une vie humaine. Il est dans la nature humaine de désirer le bonheur ; il est aussi dans cette nature de ne jamais l'atteindre.
Dans ce cas "Il faut cultiver notre jardin" signifierait cultiver son propre savoir-faire et se mettre à exercer ses talents afin de faire fructifier au maximum ce que la vie nous a donné, de donner un sens à notre vie et d'atteindre la liberté spirituelle.
candide adj. Qui manifeste une grande ingénuité allant jusqu'à la crédulité.
La leçon finale de Candide fait écho à la philosophie qui est invoquée pendant toute la durée du récit : "Tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes.". "Il faut cultiver notre jardin" est à la fin du conte et semble donc répondre à la première maxime énoncée.
la morale : le conte philosophique étant un apologue, les récits aboutissent à une leçon qui montre souvent le danger de l'ignorance, de tout fanatisme ou tout abus de pouvoir.
Cunégonde est la fille du baron Thunder-ten-tronckh, cousine et amoureuse de Candide.
Candide le croyait mort depuis la guerre contre les Bulgares : il le retrouve avec des larmes de joie. Le frère de Cunégonde lui raconte comment, après le massacre de la guerre, il fut sauvé par un Jésuite, aimé par le supérieur de la maison et finalement ordonné lui-même Jésuite.
Le héros retrouve au chapitre XXIX une Cunégonde laide, vieillie en un mot repoussante. Cette déchéance physique se double d'une dégradation sociale et morale : la fille du baron « acariâtre et insupportable » devient cependant une bonne pâtissière !
L'air dont il fit cette question alarma Candide : il n'osa pas dire qu'elle était sa femme, parce qu'en effet elle ne l'était point ; il n'osait pas dire que c'était sa soeur, parce qu'elle ne l'était pas non plus ; et quoique ce mensonge officieux eût été autrefois très à la mode chez les anciens, et qu'il pût être ...
Candide va expérimenter encore plus “le mal moral” qui tient une place prépondérante. la stupidité des militaires. la guerre. Guerre entre les Bulgares et les Abares, monstruosité absurde où l'on massacre les innocents avec une joyeuse férocité.
Il enseigne la métaphysico-théologo-cosmolonigologie qui regroupe la méthaphysique, la théologie et la cosmologie. On peut remarquer ici que Voltaire fait de Pangloss un personnage stupide du fait qu'il enseigne une matière qui en regroupe trois autres et qui relier entre elles n'aboutissent a rien.
Le mot Pangloss est un nom créé par Voltaire à partir du grec πᾶν / pan (« tout ») et γλῶσσα / glossa (« langue »), ce qui signifie « toutes les langues ». Pangloss est un personnage de Candide ou l'Optimisme, conte philosophique de Voltaire paru à Genève en janvier 1759 .
Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes.
Dans le Candide de Voltaire, le procédé d'ironie est constant. Ici, pour décrire une bataille, l'écrivain paraît utiliser le langage héroïque. Mais le nombre des morts, régulièrement rappelé, tourne en dérision ce discours glorieux et met en évidence les horreurs de la guerre.
Candide ou l'Optimisme (1759)
Comme de nombreux textes de son siècle, Candide a été publié à Genève pour contourner la censure. Les textes de Voltaire sont incontestablement trop subversifs pour le régime et l'Eglise catholique qui inscrit "Candide", "livre pernicieux", sur la liste de l'Index.