Intéressons-nous maintenant au nom Immortalité, puisque la devise de l'Académie française est « À l'immortalité », en hommage à l'immortalité de la langue française.
Selon ses statuts, sa principale mission est de « travailler, avec tout le soin et toute la diligence possibles, à donner des règles certaines à [la langue française] et à la rendre pure, éloquente et capable de traiter les arts et les sciences » (article 24).
Surnommés « les immortels », les académiciens doivent ce surnom à leur devise « À l'immortalité ». Celle-ci figure sur le sceau donné à l'Académie par son fondateur, le cardinal de Richelieu, et vise à l'origine la langue française et non les académiciens.
Pour aller plus loin. Remise à l'élu quelques jours avant sa réception, l'épée est à l'origine le signe de l'appartenance des académiciens à la Maison du roi ; son port se généralise à partir de la Restauration ; seuls les ecclésiastiques et, en principe, les femmes n'en reçoivent pas.
Ils doivent leur surnom d'immortels à la devise « À l'immortalité », qui figure sur le sceau donné à l'Académie par son fondateur, le cardinal de Richelieu et qui se réfère à leur mission, porter la langue française. C'est celle‑ci qui est immortelle. L'ordonnance de 1816 qui rétablit les académies précise — art.
Selon le site officiel de l'institution, les 40 académiciens ne gagnent pas plus de 3.180 euros par an. Concrètement, ils touchent 114 euros par mois financés par l'Etat selon Daniel Garcia.
Curieusement, Zola n'est pas le seul grand écrivain encore lu aujourd'hui qui a été refusé à l'Académie française. Baudelaire, Stendhal, Maupassant, Diderot, Dumas père, Verlaine, Proust et même Balzac, à deux reprises, viennent allonger cette liste.
1. Membre d'une académie. 2. Membre d'une classe de l'Institut et, en particulier, de l'Académie française.
Car pour devenir Académicien, il faut obtenir la majorité absolue des suffrages. Aucun candidat n'ayant obtenu assez de voix, l'élection est donc blanche et reportée à une date ultérieure.
Le costume, comme l'épée, est commun à tous les membres de l'Institut de France. Il est en drap bleu foncé ou noir, brodé de rameaux d'olivier vert et or, d'où son nom d'habit vert.
Pourquoi les membres de l'Académie française sont-ils surnommés les Immortels ? Les membres de l'Académie française doivent leur surnom à la devise « À l'immortalité », qui figure sur le sceau donné à l'Académie par son fondateur, le cardinal de Richelieu. La qualité d'académicien est une dignité inamovible.
Hélène CARRÈRE d'ENCAUSSE | Académie française.
« Immortel », dites-vous ? Les académiciens sont parfois désignés avec une pointe d'ironie sous le surnom d'« Immortels »... Ce surnom vient de la devise « À l'immortalité », qui figure sur le sceau donné à l'Académie par son fondateur, le cardinal de Richelieu, et se réfère à leur mission, porter la langue française.
La mission confiée à l'Académie est claire : « La principale fonction de l'Académie sera de travailler, avec tout le soin et toute la diligence possibles, à donner des règles certaines à notre langue et à la rendre pure, éloquente et capable de traiter les arts et les sciences. » (Article 24 des statuts.)
Il n'y a aucune condition de titre, ni de nationalité. Il est bien entendu nécessaire de parler le français, puisque la mission des académiciens est de défendre la langue française. Aucune couleur ou orientation politique n'est requise.
On évitera donc de faire dériver de ce nom un verbe actif. On n'*avocate pas, on ne *lauréate pas, on se gardera de *candidater. On utilisera des formes comme postuler, être candidat (à), briguer, poser sa candidature.
Mabille de Poncheville (A) — Valentin Conrart, le père de l'Académie française, 1935.
Le scrutin est direct, secret et requiert pour qu'un candidat soit élu qu'il ait recueilli la majorité absolue des suffrages (la moitié des voix exprimées plus une). Un scrutin ne peut avoir lieu qu'en présence d'un quorum de votants fixé à vingt. Si celui-ci n'est pas atteint, l'élection est renvoyée à huitaine.
Le 6 mars 1980, Marguerite Yourcenar devient la première femme élue à l'Académie française depuis sa fondation par Richelieu en 1635. Succédant à la place laissée vacante par Roger Caillois, elle vient prendre séance sous la Coupole, le 22 janvier 1981. Autant dire que le moment est historique.
Elle a été créée en 1634 sous le règne du roi Louis XIII par le cardinal de Richelieu. L'Académie Française est composée de 40 membres qu'on appelle “les immortels” et qui sont des personnes importantes pour la langue française (auteurs, philosophes, historiens…).
Force est de constater que l'Académie française n'a plus aujourd'hui le même statut. “Ca n'est plus la question ! poursuivait d'ailleurs le poète et philosophe Michel Deguy, toujours dans Du Grain à Moudre. La question est que cette fonction n'a plus lieu, il n'y a plus de rôle normatif de l'Académie.