C'est ici qu'avec une fermeté tranquille, la France lui a répondu « on ne passe pas ». La formule « Verdun, on ne passe pas » devient la devise inscrite sur la médaille de Verdun.
Verdun reste l'une des batailles les plus meurtrières de la Première Guerre mondiale. L'artillerie y cause 80 % des pertes, le rôle des hommes y consiste surtout à survivre et mourir dans les pires conditions sur un terrain transformé en enfer, tout cela pour un résultat militaire nul.
Verdun reste l'une des batailles les plus meurtrières de la Première Guerre mondiale. La bataille de Verdun s'est tenue de février à décembre 1916. À l'initiative de l'état-major allemand, elle a pour objectif de faire cesser la guerre de position dans laquelle se sont enfoncés les deux camps.
Bien que la bataille de Verdun s'achève sur une victoire française, elle est considérée comme un immense gâchis. Surnommée « la mère des batailles », à cause de son ampleur sans précédent, elle aboutit en effet à un résultat nul : les deux armées ayant autant de pertes.
Nivelle, le vrai vainqueur de Verdun.
Selon le spécialiste de la Première Guerre mondiale, si un telle importance a été accordée au fil des années au maréchal Pétain, c'est notamment pour éclipser Robert Nivelle. "Pétain a commencé à commander à Verdun du 25 février au 1er mai.
Parallèlement, des thèses négationnistes instrumentalisent l'héritage de Pétain et servent une idéologie complotiste. En 1945, Philippe Pétain est reconnu coupable de haute trahison et d'intelligence avec l'ennemi. Il est condamné à l'indignité nationale, dégradé, privé des droits civiques et de toute décoration.
L'ancien commandant en chef des armées françaises aura été auréolé d'un immense prestige au sortir de la Grande Guerre avant que son destin ne se confonde avec la collaboration et le régime de Vichy lors de la Seconde Guerre mondiale.
Les Auvergnats ou Bougnats étaient perçus péjorativement. "Bougnat", pour dénigrer quelqu'un, aurait donné Bougnoule. On dit que les Allemands (occupants en 40/45) en France auraient aussi utilisé "Bougnoule" pour les Français.
La bataille la plus meurtrière de la Première Guerre Mondiale. La bataille de la Somme est non seulement l'une des plus grandes opération militaire de la Première Guerre Mondiale, mais elle fut aussi la plus meurtrière. Cette bataille de plus de 4 mois fit plus d'1,2 million de morts, blessés ou disparus.
Les soldats français qui vivent dans les tranchées sont appelés les « poilus ». Ils doivent vivre dans la boue, côtoyer les rats, les cadavres en décomposition.
Dès la fin de la guerre, Verdun devient l'un des hauts lieux de mémoire du premier conflit mondial. Le symbole est double en réalité. Verdun permet de célébrer une victoire française grâce à la résistance opiniâtre des « poilus », symbolisée par la formule attribuée à Pétain, « on ne passe pas ».
Rats, poux et épuisement
La vie dans les tranchées se résumait à de longues périodes d'ennui ponctuées de brefs moments de terreur. La menace de la mort obligeait les soldats à être constamment sur le qui-vive alors que les conditions de vie difficiles et le manque de sommeil minaient leur santé et leur endurance.
C'est également la bataille la plus longue de la Première Guerre mondiale et, bien qu'il ne s'agisse pas de la plus meurtrière, le bilan humain est très lourd : 163 000 morts pour la France ; 143 000 morts pour l'Allemagne.
La diminution de la pression allemande sur Verdun, permet aux Français reprendre l'offensive afin de récupérer le terrain perdu depuis le 21 février. Le 24 octobre, les huit divisions commandées par le général Mangin se lancent à l'assaut et s'emparent des forts de Douaumont (24 octobre) et de Vaux (2 novembre).
La guerre de 1914-1918 a marqué les mémoires par l'ampleur des pertes : 18 % au moins des incorporés de l'armée française furent tués, soit 1,5 million de morts.
Substituant la devise « Travail, Famille, Patrie » à la formule républicaine « Liberté, Egalité, Fraternité », il se fonde sur une idéologie nationaliste, autoritaire, xénophobe et antisémite, rejetant la démocratie parlementaire.
Maréchal de France et homme d'État français (Cauchy-à-la-Tour 1856-Port-Joinville, île d'Yeu, 1951). Du vainqueur de la Grande Guerre au chef réactionnaire d'une France humiliée par l'occupant allemand, Philippe Pétain laisse une image contrastée.
Mais la célébrité et la gloire sourient à Pétain lorsque les premiers journalistes sont autorisés à se rendre sur le front puisqu'ils font du commandant une véritable arme de propagande : il est présenté comme un homme avec des immenses talents militaires et ils lui donnent le surnom du héros de Verdun.
Montoire a posé les bases d'une collaboration entre le vainqueur et le vaincu. Soucieux de s'intégrer au nouvel ordre européen imposé par l'Allemagne, Philippe Pétain se montrait prêt à dépasser les conventions d'armistice, en entamant, notamment, la reconquête des colonies africaines passées à la dissidence gaulliste.
Les deux hommes sont en désaccord sur la façon de préparer l'armée française à la guerre. Et, en 1940, De Gaulle portera un jugement très dur sur le Maréchal:«Pétain est un grand homme, mort en 1925. Le drame, c'est qu'il ne l'a pas su».
Le procès du maréchal Pétain a commencé le 23 juillet 1945. Il était poursuivi pour intelligence avec l'ennemi et haute trahison.
L'enjeu pour les Allemands est de conquérir rapidement ce saillant, de faire craquer le front et dès lors de pousser leur offensive jusqu'à la capitulation française. Tenir, tenir Verdun coûte que coûte est le mot d'ordre.
- Quel était le signal de l'assaut ? Un coup de sifflet.