La première grande différence c'est que l'auto-entrepreneur (ou micro-entrepreneur) crée sa petite entreprise et travaille à son compte, en un sens il est son propre patron. Quant au travailleur freelance, il propose un service et est, de fait, sous un contrat de prestation avec une entreprise (ou autres entités).
L'auto-entrepreneur est un « freelance », c'est-à-dire un travailleur indépendant, ayant choisi de créer une Entreprise Individuelle (EI) sous le régime simplifié de l'auto-entreprise. Contrairement au terme de freelance, il correspond donc à une réalité juridique particulière.
Le principal avantage d'opter pour la SASU en tant qu'indépendant est de bénéficier du statut d'assimilé salarié de l'entreprise. Dès lors, l'entrepreneur bénéficiera de tous les acquis sociaux du régime de la protection sociale des salariés à l'exception de l'assurance chômage.
Les avantages du statut de travailleur indépendant
Le travailleur indépendant bénéficie d'une situation ultra-flexible. Il choisit ses horaires comme bon lui semble. Personne ne lui impose de cadre de travail. Par ailleurs, il ne doit rendre de compte à personne hormis aux associés, pour sa gestion.
Le principal risque que support un travailleur indépendant se situe au niveau financier. Un retard de paiement, ou pire la faillite d'un client, peut vite devenir problématique et générer des difficultés de trésorerie. Les situations de dépendance économique (présence d'un seul client) accentuent ce risque.
Le travailleur indépendant n'étant pas un salarié, il ne peut percevoir de salaire. Il doit donc établir des factures. La rémunération de son travail se fait donc par le paiement de ces factures.
Vous pouvez bénéficier d'une allocation dont le montant varie en fonction de vos derniers revenus d'activité : Elle est d'un montant forfaitaire égal à 26,30 € par jours pendant 182 jours (6 mois environ) à partir de la date de l'inscription à Pôle emploi.
Le contrat de freelance, ou de prestation de services, est une convention en vertu de laquelle un travailleur indépendant est engagé pour exécuter une ou plusieurs missions pour le compte d'un particulier ou d'un professionnel.
Les motivations à travailler en indépendant sont généralement : la quête de liberté : la possibilité de mieux concilier vie personnelle et vie professionnelle, l'aménagement des horaires. la possibilité de travailler partout (travail nomade), chez soi, en clientèle, à l'étranger, au café...
Pour se déclarer travailleur indépendant, il faut tout d'abord s'immatriculer auprès du Centre de Formalités des Entreprises (CFE) de son secteur géographique, afin d'obtenir un numéro SIRET de l'INSEE.
Rechercher le numéro Siret
Un travailleur indépendant en conformité avec la loi doit absolument avoir un Siret, même s'il exerce sous le régime simplifié. C'est l'Insee qui délivre ce numéro qui constitue la preuve formelle de l'existence juridique et fiscale de l'entreprise créée par le micro-entrepreneur.
Depuis le 15 mai 2022, un statut unique de l'entrepreneur individuel est en vigueur. Il met fin à la possibilité de créer une Entreprise individuelle à responsabilité limitée (EIRL) et allège les formalités attachées à l'entreprise individuelle. Ce nouveau statut présente de nombreuses évolutions.
Vous êtes soumis au régime de la micro-entreprise si votre chiffre d'affaires ne dépasse pas 176 200 €. Au-delà, vous basculez dans le régime de l'entreprise individuelle.
Les entrepreneurs qui se lancent seuls doivent choisir entre l'un des trois statuts juridiques suivants : l'entreprise individuelle (et le régime de la micro-entreprise), la société par actions simplifiée unipersonnelle ou l'entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée.
L'auto-entreprise est une entreprise individuelle qui relève du régime fiscal de la micro-entreprise et du régime micro-social pour le paiement des cotisations et contributions sociales.
Le travailleur indépendant et le salarié ne sont pas soumis au même régime. Comment les distinguer ? Le critère principal qui permet de les distinguer est le lien de subordination juridique. Le travailleur indépendant exerce une activité économique en étant à son propre compte.
Dans la mesure où le besoin en financement est d'une grande importance, il est recommandé d'opter pour la société anonyme (SAS) ou la société par actions simplifiée (SAS).
Autoentrepreneur. Le statut auto-entrepreneur permet de calculer et de payer vos cotisations et contributions de protection sociale obligatoire et éventuellement l'impôt sur le revenu en fonction de votre chiffre d'affaires selon un taux forfaitaire et de manière libératoire.
Le contrat de freelance permet de faire appel à un travailleur indépendant, c'est-à-dire une personne travaillant seule, pour réaliser une mission, souvent ponctuelle ou de courte durée, pour le compte d'un ou de plusieurs clients.
L'entrepreneur est chef de sa propre entreprise, commercial, gestionnaire de clientèle et parfois même comptable, juriste, développeur, graphiste... dans les limites de ses compétences.
Le travailleur indépendant doit déclarer en ligne ses revenus professionnels directement sur la déclaration des revenus via son espace particulier sur impots.gouv.fr (déclaration 2042 complétée d'un volet « social » spécifique).
En revanche, si vous déclarez un chiffre d'affaires supérieur à 0, la somme perçue au titre de l'Aide de Retour à l'Emploi dépendra de vos revenus. Si vous dépassez le seuil de votre SJR avec les revenus de votre micro-entreprise minorés de 30 %, vous ne toucherez aucune allocation.
Vous contribuez financièrement au système de Sécurité sociale, qui garantit en retour vos prestations de base. Les règles de l'assurance maladie (remboursements) et de la retraite de base sont fixées par les pouvoirs publics selon les principes de solidarité et d'effort contributif de tous en fonction de vos revenus.
Peut-on toucher le chômage en étant auto-entrepreneur ? La réponse est oui ! Vous pouvez tout à fait cumuler le statut d'auto-entrepreneur et le chômage.