Sous nos latitudes, tous les logements sont équipés d'un dispositif de chauffage. Il est dit "individuel", lorsque rien n'est prévu par le constructeur ou la copropriété et "collectif" lorsqu'il fait l'objet d'installations et de gestion, communautaires.
Le chauffage collectif a l'avantage de répartir les coûts de maintenance de l'appareil de chauffage par exemple, et individualise chaque facture d'énergie depuis 2020. À l'inverse, le chauffage individuel permet de choisir et changer facilement d'offre d'énergie, mais aussi de maitriser plus facilement sa consommation.
Oui, le chauffage collectif est en effet pris en compte dans les charges locatives. La répartition des charges se divise. Le locataire prend ainsi en charge le coût de l'énergie et de l'entretien courant des infrastructures de chauffage collectif.
Comment est facturé le chauffage collectif ? Depuis mars 2017, tous les logements profitent d'une facture individuelle de chauffage en fonction de leur consommation réelle, avec la répartition suivante : 70 % de consommation individuelle et 30 % de consommation collective pour les parties communes.
En général, le chauffage collectif au bois est plus adapté aux petites copropriétés qui ont besoin d'une puissance faible (moins de 200 kW). Pour les grands immeubles, il est possible d'opter pour une installation mixte (bois/gaz, bois/électrique, bois/solaire, etc.).
Mais comment fonctionne-t-il ? Le chauffage collectif repose sur une chaufferie, souvent située au sous-sol de l'immeuble. La chaufferie est constituée d'un ou plusieurs générateurs de chaleur (chaudière, pompe à chaleur, …). La chaleur est ensuite acheminée vers chaque habitation.
Si la température moyenne en journée ne dépasse pas les 16 degrés pendant 5 jours consécutifs, alors on peut allumer le chauffage collectif. C'est au conseil syndical et à son syndic de convenir, avec l'exploitant de chauffage, des paramètres et donc des dates de démarrage et d'arrêt du chauffage.
Chauffer les pièces de vie à 19° maximum et ne pas dépasser les 17/18° dans les chambres à coucher : baisser le chauffage d'un degré permet d'économiser près de 7% d'énergie et il s'agit d'un geste à la portée de tous. Il suffit parfois de mieux se couvrir pour avoir moins froid !
Pour ce faire, il est possible de contacter directement le conseil syndical de l'immeuble. Si la demande est justifiée et partagée par un certain nombres de personnes, le conseil pourra contacter le chauffagiste qui viendra mettre en route le système de chauffage.
La loi Elan oblige désormais les copropriétés à installer un système d'individualisation. Les copropriétaires partagent les frais d'entretien. Cela permet également un gain d'espace, puisque les appareils sont installés dans la chaufferie centralisée de l'immeuble, et non dans chaque appartement.
Paiement du chauffage collectif via la facture individuelle
Frais communs de consommation de combustible à l'immeuble et partagés équitablement entre les occupants. Ils sont évalués à environ 30% de la consommation totale de l'immeuble.
Le principal avantage du chauffage collectif concerne sans nul doute le partage entre les habitants des frais d'entretien des équipements. Loin d'être anodin, ce système vous permet également un réel gain de place puisque votre logement n'est pas encombré par une chaudière et/ou un ballon d'eau chaude.
Par principe la suppression d'un service collectif ou d'un élément d'équipement commun requière une décision à l'unanimité de tous les copropriétaires réunis en assemblée générale (utopique en pratique).
Le chauffage collectif est donc souvent mis en route autour du 15 octobre, pour être éteint en fin de saison, vers le 15 avril. Toutefois, comme on l'a vu, la date de démarrage n'est pas légale et la situation peut être différente, d'un immeuble à l'autre.
À quelle date est mis en route le chauffage collectif ? La période de chauffage débute généralement autour du 15 octobre pour l'allumage des chaudières. Toutefois, il ne s'agit pas d'une période légale : cette date ne figure dans aucun texte. Elle peut donc varier en fonction de la région ou de la précocité du froid.
Quelle est la température réglementaire d'un logement ? Dans un logement chauffé, la moyenne des températures mesurées au centre de chaque pièce est réglementairement limitée à 19°C.
L'occupant du logement doit donc ici aussi se référer à son syndic pour connaitre la date butoir applicable dans son immeuble. Le plus souvent, la date d'arrêt du chauffage collectif est fixée au 15 avril, mais ce jour peut naturellement varier selon les immeubles et les régions.
Ce souci provient le plus souvent d'un mauvais équilibrage du réseau. Pour tenter de résoudre ce problème, il est conseillé de fermer tous vos radiateurs (ceux qui chauffent normalement) et de ne laisser ouvert que celui qui pose souci. Pensez à purger ce dernier avant.
Jouez avec la molette du mode soleil en la plaçant à mi-chemin entre la jauge la plus haute et la jauge la plus basse. Attendez que la pièce chauffe et relevez la température sur votre thermomètre. En fonction de s'il fait trop chaud ou trop froid chez vous, ajustez à nouveau la molette de votre thermostat.
Les immeubles et les habitations en copropriété choisissent le chauffage collectif afin de mutualiser les frais. En effet, cette solution est plus pratique tant au niveau des installations que des coûts. Pour autant le régime de la copropriété impose des règles de gestion et de maintenance du chauffage collectif.
Pour les immeubles construits après le 1er juin 2001, les équipements de chauffage du logement doivent permettre de maintenir à 18° C la température au centre des pièces du logement.
Ce type de chauffage permet aussi un gain d'espace, car les appareils sont installés dans la chaufferie commune de l'immeuble au lieu de se trouver dans chaque appartement.