La conscience est un état de l'individu qui sait qui il est, où il est, ce qu'il peut ou ne peut pas faire dans le contexte où il se trouve. Plus généralement, c'est la faculté à « se voir » soi-même et à se reconnaître dans ses pensées et ses actions. L'inconscient est ce qui échappe à la conscience.
L'inconscient est défini par Freud comme ce qui échappe entièrement à la conscience. C'est une réalité vécue qui refuse de se dévoiler à la suite d'une histoire individuelle (un désir refoulé, une scène traumatisante, par exemple).
Qui n'a plus conscience de son existence et de la réalité qui l'entoure, qui a perdu connaissance ; évanoui : Demeurer plusieurs minutes inconscient après une commotion. 2. Qui n'a pas conscience de quelque chose, qui ne s'en rend pas compte, par insouciance, légèreté d'esprit, etc. : Enfant inconscient de ses actes.
1. Connaissance, intuitive ou réflexive immédiate, que chacun a de son existence et de celle du monde extérieur. 2. Représentation mentale claire de l'existence, de la réalité de telle ou telle chose : L'expérience lui a donné une conscience aiguë du danger.
Le rôle premier de l'inconscient est de nous maintenir en vie. L'inconscient active chaque seconde toutes nos fonctions vitales (respiration, battement du coeur, système immunitaire…etc…). La fonction de l'inconscient agit sur notre physique. Toutes les actions vitales de notre corps se font naturellement.
L'inconscient n'est pas le non conscient : mes souvenirs ne sont pas tous actuellement présents à ma conscience, mais ils sont disponibles (c'est le préconscient). L'inconscient forme un système indépendant qui ne peut pas devenir conscient sur une simple injonction du sujet parce qu'il a été refoulé.
Freud, de la conscience à l'inconscient
La conscience n'est que “ce qui est connu de soi-même” : “il se passe dans le psychisme bien plus de choses qu'il ne peut s'en révéler à la conscience” (citation de Freud issue de Essai de Psychanalyse).
Avec Freud, l'homme est confronté à sa troisième blessure narcissique : avec la théorie de l'inconscient, l'homme ne peut plus se définir par la seule conscience. Il y a, en lui, des désirs qui se trament, qui s'agitent et qui parfois le débordent.
La conscience permet à l'homme de répondre de ce qu'il est. Ceci l'élève au-dessus de l'animal. Mais ce phénomène est aussi ce qui le sépare de l'immédiateté et de l'innocence de l'instant. La conscience est donc synonyme de dignité, elle est ce qui permet à l'homme de penser le monde et de se penser lui-même.
À cette catégorie de phénomènes appartiennent les actes manqués (oublis, lapsus, maladresses, méprises, et généralement toutes les conduites échouant de façon incompréhensible), les rêves et les symptômes névrotiques.
D'une part, une conscience simple, sans objet duquel elle se distingue comme d'un vis-à-vis ; d'autre part, une conscience dédoublée où il y a un objet, un Gegenstand, dont la caractéristique principale est l'extériorité par rapport au sujet connaissant.
Qui a une pleine et claire connaissance de ce qu'il fait ou éprouve, de l'existence ou de la réalité de quelque chose : Être conscient du danger. 2. Qui est fait en toute conscience, en connaissance de cause, sciemment : Un geste conscient. 3.
Notre inconscient, fruit de notre histoire, cause cachée de nos désirs, de nos comportements et de nos malaises, nous échappe. Pourtant, c'est un ami. Il nous dit qui nous sommes, pointe nos difficultés et nous permet d'être plus indulgent avec nous-même. D'où la nécessité de savoir l'écouter.
L'acceptation de soi et de phénomènes qu'on ne comprend pas est quelque chose d'important. Il fait apprendre à vivre avec soi ! Comme l'a dit Socrate : "Connais-toi toi-même" !!!
Les mécanismes inconscients contrôlent la plupart de nos comportements, nos choix, nos émotions, nos décisions, comme le montrent de nombreuses expériences de psychologie. La conscience ne serait que la partie émergée de l'iceberg des processus cognitifs.
Ainsi nous disposerions d'une conscience de type I, qui contrôle et régule les grandes fonctions biologiques inconscientes, et d'une conscience de type II, la fameuse conscience réflexive, grâce à laquelle nous sommes conscients d'être conscients.
La conscience repose sur le tronc cérébral et deux régions corticales. Les chercheurs ont trouvé qu'une petite région du tronc cérébral appelée tegmentum pontique était associée avec le coma : 10 des 12 patients inconscients avaient des lésions dans cette zone et seulement un chez les patients conscients.
L'inconscient désigne négativement ce qui s'oppose à la conscience, ce qui en est dépourvu (comme l'état de sommeil) et positivement l'appareil psychique que décrit la psychanalyse, et qui serait la cause de la plupart de nos comportements.
De Socrate (« Connais-toi toi-même ») à Kant, les philosophes classiques accordent donc à la conscience une place centrale : « Qu'est-ce donc que je suis ? Une chose qui pense. Qu'est ce que cela ?
Le conscient est la plus grande énigme de l'être humain
La conscience est associée au sens des responsabilités, aux valeurs et à la connaissance de chacun de sa propre personne et de ses actes.
La notion de « limite » trouve sa genèse dans l'inconscient à partir de l'expérience de la perte de jouissance de l'objet, cette perte instaure un bord entre le moi et le monde extérieur et elle crée un espace subjectif qui sera celui de la pensée et par conséquent du jugement et de la représentation.
1. Faculté de juger de ses propres actes. Synonyme : honnêteté, lucidité, moralité, probité, sens moral.
Les résultats de ces études suggèrent que la conscience est un phénomène complexe, qui émerge de l'interaction entre plusieurs régions et processus cérébraux. Elle serait le résultat de processus cognitifs de haut niveau. Sa fonction concernerait le contrôle des activités cérébrales les plus complexes.
Comme chez les humains, la conscience animale pourrait être décrite au mieux comme le produit émergent de l'interaction de différentes couches fonctionnelles, constituées par des compétences percepti- ves, attentionnelles, mnésiques, émotionnelles et évaluati- ves.
C'est dans l'hypothalamus, par exemple, que les sentiments de soif, de faim, et de satiété prennent naissance. Pour les désirs en général (conscients ou inconscients), c'est moins clair. Quant à l'inconscient, il existe bien un lieu où il s'exprime : le rêve.