Initialement appelée Laufmaschine (soit littéralement la « machine à courir ») par son inventeur, elle est finalement assez vite nommée draisine en allemand et draisienne en français, dérivé du nom de son inventeur : Karl Drais. En anglais, elle est nommée balance bike ou learner bike.
C'est également une « machine à courir » en bois, sans pédales et sans freins, dotée de deux roues, mais qui en revanche ne permet pas de faire pivoter la roue avant, donc sans direction, ce qui la rend quasiment inutilisable.
L'utilisation de la draisienne stimule l'enfant et l'incite à gérer en douceur le déplacement du poids de son corps d'une jambe à l'autre, et donc l'équilibre. C'est aussi l'occasion d'apprendre à gérer la direction, la vitesse et le passage de l'arrêt au mouvement ou l'inverse.
Les vélos pour les enfants de cet âge sont munis d'une canne directionnelle au bout de laquelle papa ou maman se trouve et peut orienter le guidon grâce à cet outil. Pour les draisiennes, celles-ci sont génériques et ne dispose ni de pédalier, ni de guidon directionnel – hormis certaines exceptions.
Draisienne enfant
Il utilise le guidon pour se diriger. La draisienne enfant est conçue pour être utilisée à partir de deux ans et jusqu'à quatre ou cinq ans environ.
L'utilisation de ces véhicules est interdite aux moins de 12 ans et sur les trottoirs. Ils peuvent circuler sur les pistes et bandes cyclables, ou sur les chaussées dont la vitesse est limitée à 30 ou 50 km/h (ils ne peuvent donc pas être utilisés sur les routes hors agglomération).
La draisienne aurait été précédée en 1790 en France par le célérifère, mais il s'agit d'un canular de la fin du XIX e siècle, créé par un journaliste français avide de réécrire l'histoire, guidé par son orgueil nationaliste anti allemand. Cette supercherie sera dénoncée durant la seconde moitié du XX e siècle.
Le vélo sans pédale pour l'apprentissage de l'équilibre
Le premier bénéfice de la pratique de la draisienne est l'apprentissage de l'équilibre. A l'inverse d'un tricycle ou d'un vélo avec stabilisateurs, l'enfant ne dispose d'aucune aide pour que le deux-roues reste debout.
Il ne comporterait ni pédales, ni freins, ni système de direction. Il a été en fait inventé de toute pièce pour attribuer l'invention du vélo à un français.
Dans les années 1890, le journaliste Louis Baudry de Saunier affirme qu'un Français, le comte de Sivrac, a inventé en 1790 (donc vingt-huit ans avant la draisienne) le célérifère, sorte de « véhicule tout à fait rudimentaire, constitué par deux roues en bois, réunies, dans leur sens radial, par une traverse, également ...
Son invention, le « célérifère », daterait de 1790 et serait une espèce de draisienne dont la roue avant ne serait pas articulée. Le seul mérite du baron allemand Carl von Drais aurait été, en 1817, de permettre à l'engin de tourner !
Cette machine appelée communément en France draisienne est brevetée en 1818 sous le nom de "vélocipède" puisque son but est "de faire marcher une personne avec une grande vitesse" (véloce = rapide, pède = pied). La première "vraie" bicyclette a été inventée vers 1839 par un forgeron écossais: Kirkpatrick MacMillan.
Pour débrider une draisienne, il suffit de desserrer les écrous qui se situent aux extrémités de la jambe de force. Une fois dégagés, il suffit de tirer sur les deux bras de la draisienne pour la débrider.
Ma première draisienne Little Bikloon, Janod
Une draisienne en bois bien adaptée aux enfants dès leur plus jeune âge. On aime son look tendance vintage et ses couleurs. La selle rembourrée façon cuir est réglable de 32 à 35 cm.
L'avantage de la draisienne évolutive en bois est qu'elle permet de suivre l'enfant de 1 à 5 ans au moins.
L'ancêtre du vélo est la draisienne, inventée par un allemand en 1817, le Baron Karl Drais von Sauerbronn. C'est un véhicule en bois avec très peu d'acier, deux roues alignées et un guidon pour la direction. La draisienne avance en poussant le sol avec ses pieds. Imaginée en 1817, l'invention est brevetée en 1818.
Histoire de la draisienne
La draisienne est l'ancêtre du vélo et fut inventée en 1817 par un Allemand, le baron Karl von Drais (d'où le nom de Draisienne). La draisienne était appelée vélocipède (ce terme regroupe en fait l'ensemble des cycles à propulsion humaine, quelque soit le nombre de roues du véhicule).
Le grand bi est un type de bicyclette qui possède une roue avant d'un très grand diamètre et une roue arrière beaucoup plus petite. L'intérêt de la grande roue avant est d'augmenter la distance parcourue pour un tour de pédale.
Toujours pas d'obligation, comme à vélo d'ailleurs, même si le port du casque de trottinette reste fortement conseillé. En tout cas, sur les voies vertes et en ville. Car, hors agglomération, lorsque la vitesse supérieure à 25 km/h est autorisée, le port du casque à trottinette est obligatoire !
Ces cyclomobiles légers n'ont donc pas besoin d'être immatriculés, ne demande aucune protection obligatoire et de fait, ne nécessitent ni permis, ni carte grise, ni stage pour apprendre à les piloter.
Dans le cas où la vitesse maximale par construction de la machine dépasse les 25 km/h, le propriétaire devra procéder à l'homologation de celle-ci avant de pouvoir la conduire. Pour ce faire, il doit effectuer une déclaration auprès du ministère de l'Intérieur et obtenir un numéro d'identification.