Le mot a un [sens] plus précis depuis Kant. La raison c'est la faculté, soit réelle, soit illusoire, que l'intelligence posséderait de franchir les limites de l'expérience, de s'élever au-delà de ce qui paraît.
La raison est la faculté fondamentale de l'intelligence ; à bien dire, c'est moins une faculté particulière que l'esprit lui-même considéré dans sa constitution, ses exigences innées, ses besoins universels et éternels.
Les différences entre « penser » et « raisonner » ; Penser : la pensée est un processus mental qui n'utilise pas nécessairement la logique. Raisonner : le raisonnement est un processus mental qui utilise la logique. Penser : La pensée peut être consciente ou inconsciente.
Le terme « raison » vient du latin ratio qui signifie « calcul ». Elle se définit comme la capacité qu'a l'Homme de formuler des jugements mais aussi de faire la différence entre le vrai et le faux, le bien et le mal. Elle s'oppose à la sensibilité, à la foi, ainsi qu'à la folie et aux passions.
Ainsi la raison s'oppose au sentiment, aux pulsions, au déraisonnable. Cette seconde définition de la raison comme ce qui est raisonnable montre que le champ d'étude de la raison ne se limite pas au champ théorique et scientifique. Elle recouvre également des enjeux pratiques et moraux.
La raison n'est pas seulement un principe de conformité logique, elle implique également une capacité de jugement, c'est-à-dire la capacité à définir des valeurs ou à évaluer des phénomènes, à en discerner le degré de vérité, d'utilité, de validité ou de moralité.
Potentiellement, on pourrait peut-être expliquer une large partie du tout en termes du reste, mais il restera toujours une partie du tout—et donc le tout lui-même—qui devra rester inexpliqué. Une explication est toujours une explication de quelque chose en terme de quelque chose d'autre.
Considérée comme l'instrument par excellence du progrès durant le siècle des Lumières, la raison a néanmoins été critiquée au sein même des débats philosophiques dès le début du XIXe siècle par les romantiques qui lui opposent le sentiment, par Nietzsche, qui lui préfère le corps, ou encore par Bergson, qui valorise ...
La raison y apparaît sous trois aspects : cosmologique (en tant que propriété de l'univers) ; anthropologique (en tant qu'activité propre à l'être humain) ; métaphysique (comme une réalité dont le statut et la place ne sont pas aisément assignables). Ces trois aspects de la raison sont inséparables.
Nous avons toutes sortes de raisons, et au moins trois grands types : des raisons de croire, des raisons d'agir, et peut-être – bien que ce soit en partie ce qui est en question quand on parle du rapport de la raison et du sentiment – des raisons d'éprouver et de ressentir.
La raison est la faculté discursive, incapable de saisir immédiatement les premiers principes, et le cœur désigne la capacité d'intuition intellectuelle. Mais il ne sagit pas d'une distinction entre deux facultés. Le cœur et la raison sont deux niveaux d'une seule faculté de connaître.
Thalès de Milet est considéré comme l'un des sept sages de la Grèce. On lui attribue aussi l'invention de la philosophie, même si cela tient peut-être plus de la légende que de l'histoire. On ne sait pas grand-chose de lui. Il est citoyen de Milet, ville grecque située en Ionie (Asie Mineure).
La raison doit donc avoir une fin plus haute et plus noble que d'assurer notre bonheur : cette fin, c'est la moralité, le respect du devoir et de la loi morale. Kant définit le devoir comme « la nécessité d'accomplir une action par respect pour la loi ».
Les plus fréquemment admises sont les aptitudes mentales primaires (aptitudes verbales, numériques, spatiales), le raisonnement et la fluidité. D'autres auteurs enfin ont défini l'intelligence comme la forme la plus élaborée de l'adaptation de l'être humain à son environnement.
La raison est généralement considérée comme une faculté propre de l'esprit humain dont la mise en œuvre lui permet de créer des critères de vérité et d'erreur et d'atteindre ses objectifs.
L'intelligence est l'ensemble des processus trouvés dans des systèmes, plus ou moins complexes, vivants ou non, qui permettent d'apprendre, de comprendre ou de s'adapter à des situations nouvelles.
En somme, Kant critique le rationalisme classique ou dogmatique parce qu'il prétend connaître plus de choses qu'on ne peut en connaître par la seule raison mais il critique également l'empirisme sceptique parce qu'il soutient, au contraire, mais à tort, qu'on ne peut rien connaître du tout.
À chacun de ces groupes doit correspondre une des trois parties de l'âme : la raison ou l'intellect (nous), partie immortelle de l'âme, pour les chefs ; l'ardeur ou la partie irascible de l'âme (thumos) pour les gardiens ; enfi n l'appétit ou la partie dési- rante (epithumia) pour les travailleurs.
En outre, elles montrent que tout a une raison : les causes ont toujours raison, elles sont toujours la raison d'être et de devenir des choses. Pour Aristote, on n'a pas toujours raison dans sa façon de vivre : en effet, si l'on vit sans se servir de sa raison, on a tort de vivre ainsi.
René Descartes est un mathématicien, physicien et philosophe français, né le 31 mars 1596 à La Haye-en-Touraine et mort le 11 février 1650 à Stockholm.
La pratique du raisonnement en philosophie est un atout important pour la formation de la pensée des enfants. Elle vient structurer la pensée d'une manière qui appelle la cohérence, qui suggère un certain ordre, une organisation lucide qui pourrait exister aussi en dehors de la pensée.
Proverbe. Lors d'un débat ou d'un conflit, le vainqueur est toujours celui qui, par nature, est le plus fort : quel que soit le bien-fondé des arguments de son adversaire, il aura raison de lui et arrivera à ses fins. Ce proverbe sous-entend une loi « naturelle » avec laquelle la justice n'a que peu à voir.
Les conclusions ont été variées sur ce point. Mais ce qui demeure commun à tous les philosophes, qu'ils fassent confiance à la raison afin de parvenir à élaborer une sagesse ou bien qu'ils critiquent ses possibilités ou la remettent radicalement en cause, tous l'utilisent afin de parvenir à leurs conclusions.
La volonté de « tout expliquer », on le voit, est une volonté dangereuse car excessive : à vouloir tout expliquer, on risque d'être amené à préférer se donner, comme l'écrivait Nietzsche, « n'importe quelle explication » plutôt que « pas d'explication du tout », pour se rassurer, avoir l'impression de mieux maîtriser ...
Cela exige de la raison une autoréflexion et une connaissance de soi. Pour devenir raison, c'est-à-dire faculté de connaître la vérité, elle doit trouver l'ordre du raisonnement. Cet ordre, elle le découvre en son sein, précisément dans sa capacité d'apercevoir les liaisons adéquates entre les idées ou les jugements.