apprendre c'est transmettre des savoirs, en renforçant des comportements (le béhaviorisme); apprendre c'est traiter de l'information, par les mécanismes mentaux internes constitutifs de la pensée et de l'action (le cognitivisme).
Le cognitivisme est une des grandes théories de l'apprentissage, visant à expliquer le processus cognitif de l'individu lorsqu'il apprend quelque chose. Le cerveau de l'apprenant y est considéré comme un super-ordinateur : il reçoit de multiples informations puis les traite, les assimile et les classe.
Le behaviorisme part du principe que l'acquisition des connaissances s'effectue par paliers successifs. Le passage d'un niveau de connaissance à un autre s'opère par des renforcements positifs (récompenses) pour que l'apprenant atteignent les comportements attendus et donne les réponses attendues.
Il s'agit donc d'un concept opposé à l'innéisme des idées, et à l'activité de l'esprit.
Pour cette théorie, l'apprentissage est une adaptation des schèmes de pensées qui se fait de deux manières différentes : le processus d'assimilation et le processus d'accommodation.
On peut présenter au moins quatre grandes visions théoriques de l'apprentissage : apprendre c'est transmettre des savoirs, en renforçant des comportements (le béhaviorisme); apprendre c'est traiter de l'information, par les mécanismes mentaux internes constitutifs de la pensée et de l'action (le cognitivisme).
Le cognitivisme est le courant de recherche scientifique endossant l'hypothèse selon laquelle la pensée est analogue à un processus de traitement de l'information, cadre théorique qui s'est opposé, dans les années 1950, au béhaviorisme. La notion de cognition y est centrale.
Les motifs et ambitions du behaviorisme sont énoncés par un psychologue américain, John Broadus Watson (1878-1958), considéré comme son fondateur. Dans un article de 1913, il écrit : « La psychologie (…) est une branche purement objective et expérimentale des sciences naturelles.
« Une science du comportement adéquate doit prendre en considération les événements qui ont lieu à l'intérieur de la peau de l'organisme, non au titre de médiateurs physiologiques du comportement, mais comme une partie du comportement lui-même...
Les avantages du comportementalisme comprennent une motivation accrue des élèves, une meilleure attention des élèves. Et aussi une utilisation plus efficace du temps des enseignants. L'approche béhavioriste comprend des objectifs clairs, des progrès mesurables, des résultats rapides.
On utilise souvent la métaphore de la « boîte noire » pour désigner ces fameuses représentations et mécanismes cognitifs, sans se risquer à plus de précision, et ce pour une raison simple : observer ce que l'on dit inobservable pose évidemment un sérieux problème.
Une préoccupation primordiale du behaviorisme était et demeure de fonder une discipline scientifique sui generis, se donnant pour objet le comportement, partageant ses grandes règles méthodologiques avec les autres sciences, mais décidée à ne pas éluder ses problèmes propres tantôt en se hissant dans les modèles ...
Rosch, l'hypothèse de base du cognitivisme est que « l'intelligence – humaine comprise – ressemble tellement à la computation dans ses caractéristiques essentielles que la cognition peut en fait se définir par des computations sur des représentations symboliques […].
Le but des approches cognitives et métacognitives est de permettre à l'élève de prendre conscience de ses démarches mentales, de les analyser de manière critique et de les améliorer.
La théorie cognitiviste comporte toutefois une limite importante, liée au fait qu'un matériel bien structuré ne suffit pas pour assurer un apprentissage, il faut aussi que l'étudiant ait le désir et la motivation d'apprendre.
Le béhaviorisme classique et opérant
Le conditionnement classique de Pavlov et le conditionnement opérant de Skinner constituent les deux piliers du béhaviorisme.
Sa théorie
Vygotski élabore une théorie des fonctions psychiques supérieures grâce à la méthode génétique, conçue comme une « histoire sociale » ; c'est-à-dire qu'en référence à la théorie sur l'« excentration » de Leontiev, « les transmissions ne sont pas simplement d'ordre héréditaire, mais sont aussi culturelles ».
3.1.
La psychologie cognitive étudie le fonctionnement cognitif, c'est-à-dire le fonctionnement mental tel qu'il existe chez tous les individus, à tous les moments de la vie.
Dans la perspective de Piaget, l'apprentissage suit le développement, le facilite ou le contrarie mais sans le déterminer. Le dispositif pédagogique le mieux adapté revient donc à créer des situations d'acquisition des connaissances qui soient les plus proches possibles des conditions naturelles.
Les principaux courants théoriques de l'enseignement et de l'apprentissage : un point de vue historique. Ce document ne s'intéresse qu'à quatre courants pédagogiques, que l'auteur juge principaux : le béhaviorisme, le constructivisme, le cognitivisme et le socio-constructivisme.
Quels sont les avantages et limites du cognitivisme ? Les théories cognitivistes permettent notamment de créer des modèles d'apprentissage afin de rendre l'assimilation des connaissances plus aisée. Un de ses principaux champs d'application est le domaine des sciences de l'éducation.
Le constructivisme s'attache à étudier les mécanismes et processus permettant la construction de la réalité chez les sujets. Le cognitivisme s'inscrit dans les courants psychologiques et neurophysiologiques en cherchant à comprendre la genèse du fonctionnement du cerveau et de ses manifestations psychiques. .