En 2021, le déficit public s'élève à 6,5 % du PIB, la dette notifiée à 112,9 % du PIBComptes nationaux des administrations publiques - premiers résultats - année 2021.
Ne pas confondre « déficit budgétaire » et « déficit public ». Le premier ne prend en compte que le budget de l'État tandis que le second prend en compte le déficit des collectivités territoriales, de la Sécurité sociale et de l'État.
En théorie, une augmentation de la dette publique manifeste que les déficits publics s'accumulent plus que le PIB ; autrement dit, cela signifie que l'effet multiplicateur du déficit public est, à long terme, inférieur à l'unité (le produit additionnel est moins élevé que le déficit).
Le déficit budgétaire peut se traduire par de nouveaux emprunts contractés par l'État au cours de l'année, en plus de ceux destinés à amortir les emprunts antérieurs arrivés à échéance. Ces emprunts viennent alimenter la dette de l'État, de même que le déficit public augmente la dette publique.
Déficit public : ressources et dépenses de l'État
Il ne faut pas confondre « déficit » et « dette ». Un déficit concerne une année alors qu'une dette est une accumulation de déficits sur plusieurs années. Le déficit est un flux et la dette est un stock.
Le déficit de l'État français s'élève en 2019 à 108,7 milliards d'euros. Comme ces déficits sont financés par l'emprunt, les déficits de chaque année viennent alimenter la dette publique. La dette publique correspond à l'ensemble des engagements financiers pris sous forme d'emprunts par l'État et ses collectivités.
Manque, insuffisance. Déficit en main-d'œuvre. ➙ pénurie.
La dette publique correspond à l'ensemble des emprunts publics contractés par l'État, la Sécurité sociale, les organismes divers d'administration centrale (ODAC) et les collectivités territoriales.
La dette publique correspond à l'ensemble des engagements financiers pris sous forme d'emprunts par l'Etat, les collectivités publiques et les organismes qui en dépendent directement.
Dès lors, il est possible de distinguer les dépenses de fonctionnement, des dépenses d'investissement et des dépenses de transfert. Les dépenses de fonctionnement comprennent notamment les dépenses de personnel et les achats de biens et service.
Les avantages obtenus sont soit pécuniaires (allocations diverses, assistanat, subventions d'associations ou d'entreprises) soit en nature : "gratuité" de la santé, des études, des infrastructures publiques, et autres prétendus "acquis sociaux".
François Hollande prévoit pendant sa campagne de faire passer la dette publique de 88,7 % à 80,2 % en 2017. Fin mars 2015, la dette atteint le niveau record de 97,5 % du PIB, puis, selon l'Insee, elle atteint au troisième trimestre 2016 2160,4 milliards d'euros soit 97,6 % du PIB.
Le déficit public peut provoquer une hausse des taux d'intérêt sur le marché des fonds prêtables. L'investissement et la consommation sont freinés par la hausse des taux d'intérêt. La hausse des taux d'intérêt sur la dette publique contribue à augmenter la dette.
Le principal inconvénient de l'allongement de la maturité de la dette réside dans un coût additionnel en charges d'intérêts. En effet, plus la maturité des emprunts est longue, plus le taux d'intérêt associé est élevé (prime de terme).
Quant au Japon, pourtant synonyme de prospérité et d'avancées technologiques, il est le deuxième pays le plus endetté au monde (derrière le Venezuela), avec une dette publique qui atteignait 266 % du produit intérieur brut l'année dernière.
La dette publique permet d'abord de limiter les fluctuations du niveau de production. Une économie est en effet confrontée à une multitude de chocs qui éloignent temporairement le niveau de production de son niveau potentiel, aussi bien à la hausse qu'à la baisse. Or, de telles fluctuations représentent un coût.
arriéré, dû, emprunt, passif.
Qui présente un déficit, qui est en déficit : Budget déficitaire. Récolte déficitaire. 2. Se dit d'un sujet marqué par la déficience mentale.
Faire défaut; être absent là où on devrait être, ou être en quantité insuffisante; être en moins dans un ensemble.
Du point de vue des traités, « il n'existe aucune barrière juridique à un prêt de la BCE à un établissement public de crédit », explique un fonctionnaire de la BCE. Libre à ces établissements de fixer leurs propres taux et de prêter aux États.
C'est la somme des déficits publics passés et financés par des emprunts en cours, par émissions de titres (= des reconnaissances de dette) : « obligations », à moyen et long terme ou « bons du trésor » à court terme. Pour calculer la dette, les remboursements sont déduits.